Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers… (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Petit rôle
Petit rôle
Merci à ririchard qui a créé cette fiche
[spoiler]
Franchement le film commence bien, beaucoup de clin d'œil aux autre films (un peu trop peut etre), des mise en scène refaite quasi pareil ...
Bon ca passe, mais passé la moitié du film, Ridley décide de faire du Ridley ...
En gros il nous remet que le tapis "l'huile noire" sauf que cette fois c'est les humain qui la produise, plus les ingénieus ...
Et un 4eme acte ... comment dire ... A CHIER !!!!
Et je vous passe les période d'incubation plus rapide que votre plat pret qui passe au micro onde !
[/spoiler]
Je sais qu'il est de bon ton de taper sur Ridley Scott en permanence mais en l'occurrence il n'a ni réalisé ni écrit le film.
La seule originalité de cette resucée, à la fin, est ridicule !
(SPOILS) Alvarez a une réalisation certes peu inspirée mais grassement inspirée de celle Ridley Scott. Certains soulignent que cela est fait à outrance mais on ne tombe pas pour autant dans la caricature. Cette mise en scene empruntée rend le film efficace la où il le faut. Évidemment le film, comme tous les autres de la saga ne réinvente pas la roue et se contente d'introduire quelques nouveaux éléments (l'apesanteur, une nouvelle forme de xenomorphe, et,... c'est à peu près tout...). Mais peut on réellement reprocher à la saga de rester conservatrice après tout le drama sur les préquels ?
Visiblement l'audience ne souhaite pas en connaitre plus sur le lore ou l'univers de la saga, donc l'étendre à tâtons parait la solution la plus adéquate, (bien sur la communauté à surtout reproché que les films avaient de bien trop nombreux défauts et aient loin du potentiel d'un préquel). Évidement le problème soulevé est celui du marketing vs la proposition artistique. Mais en dépi de la construction narrative extrêmement classique, de l'univers connu, du début classique de la SF contemporaine (l'amorce du film, sur la planète, est absolument dans l'ère du temps et semble tout droit produite par disney pour un spinoff télévisuel de Star wars), et de nombreux autres problèmes (que je ne citerais pas ici) mineurs mais qui rendent le film imparfait et particulièrement incohérent, le film n-a-t-il vraiment rien à proposer d'artistique ?
Avant de parler du travail du réalisateur on peut tout de meme souligner le travail des équipes techniques, de la photographie, du set design et des acteurs: tout est impeccable. Le film est beau, le film est ancré, il est réaliste, il est rétro futuriste, l' aliens est présent en nous et fidèle à H.G. Giger , sa nouvelle version est terrifiante, les acteurs jouent bien, c'est un sans faute.
Pour ce qui est de la réalisation on pourrait être plus critique, mais le film n'en est pas vide pour autant, nous n'atteignons pas les tréfonds explorés par marvel. Le capitalisme, la quête du profit plutôt que la préservation de l'homme, le futur de l'humanité selon de tels principes et le principe humanité même avec les androids,... des thèmes classiques à la saga continuent d'être explorés sans grands renouveaux. Cependant, dans ce film particulièrement, j'ai trouvé que l'on ressentait cette idée pessimiste, très doomer, d'"à quoi bon ?". Bien sûr, cette idée était déjà présente avant, mais ici elle ressort plus frappante à travers l'illustration des abus de Weyland-Yutani sur la planète et la sensation omni présente d'être piégé dans un système, même lorsqu'on s'en échappe, mais aussi à travers les défauts humains qui reviennent systématiquement et qui sont illustrés par chacun des personnages, idem avec l'android qui apparait finalement comme le personnage le plus humain du film. Peut-on vraiment sincèrement souhaiter la survie de l'humanité en voyant dans les yeux ce qu'elle est devenue ? Dans un tel contexte ce qui compte est la biologie, l'espèce la plus apte à la survie, peut-être la plus intelligente, est celle qui mérite de survivre. Encore une fois, il nous faut bien une femme pour prouver que l'Homme mérite de perdurer. Quite à proposer du déjà vu, j'ai été plus satisfait de cette experience que de celle du dernier mad max sur furiosa.
Mais soyez pas si durs avec Romulus ! Il fourmille d'idées super intéressantes !
Déjà la situation initiale est chouette, pas très originale mais chouette, on retombe très vite dans des thématiques abordées par la saga (l'exploitation, l'humain dont on peut se passer tout ça).
Mais surtout, dès que ça part en live avec les bestioles, c'est grave cool ! Les face huggers n'ont jamais autant été mis en avant en terme de menace à part entière (cette scène qui rappelle tellement la traversée du couloir du très sympa Vermines récemment), le Xénomorphe qu'on tente de tuer pour la première fois de cette façon ([spoiler] à savoir pendant sa "naissance", d'ailleurs si je me trompe pas c'est la première fois qu'on le voit arriver au monde non ? [/spoiler]. Aussi, la scène avec la bave de l'Alien qui est elle aussi utilisée comme ça n'a jamais été le cas alors qu'il s'agit quand même d'une sacrée menace, non vraiment Romulus est un très bon volet de la saga.
Alors ok, il réinvente pas la roue mais tente d'amener quelque chose avec sa fin surprenante et jusqu'au boutiste, il se raccroche à l'ensemble des thématiques de la saga (on revient à la frontière floue entre l'humain et le robot, beaucoup de sous entendus sexuels dans les attaques du xéno'..), il a la bonne idée de pas mettre douze mille personnages mais de réduire son bodycount à quelques uns (qui ne brillent jamais par leur écriture, certes).
Bref, j'ai envie de le soutenir ce volet qui fait très spin off mais spin off de qualité, bien foutu, anxiogène, étouffant et phallique.
Film qui fait le job, c'est très bien réalisé mais que les persos sont plats et les situations vues et revues. Une bonne série B en quelque sorte.
Saga culte de la science-fiction horrifique et nihiliste, la licence Alien aura fait rêver, cauchemarder, rire (Eh oui, Hudson est un sacré bout-en train), mais aussi hélas souffler de désespoir avec des films préquels d'une stupidité harassante. Oh, je les ai poncées les VHS des trois premiers films ! Au point où j'en connais chaque réplique et chaque détail. Quand un opus signé Neill Blomkamp a été annoncé puis annulé, tous mes espoirs se sont retrouvés comme atomisés par l'explosion d'un processeur atmosphérique, mais pour la Fox, hors de question de s'asseoir sur la poule aux œufs si dangereusement dorés.
Sorti à peu près de nulle part, Romulus sait déjà qu'il marche sur un champ de mines. L'action du film se situe... entre Alien et Aliens. C'est donc une sorte de préquel mais pas vraiment. Niveau prise de risque, on sent déjà que ça va pas aller bien loin ! Par contre, là où la Fox a joué une bonne carte, c'est en choisissant Fede Alvarez. Le réalisateur Argentin n'est pas un Yes-Man et a une vision artistique intéressante. Habitué des productions dans lesquelles de jeunes gens deviennent fournisseurs officiels de la foire aux boudins de Mortagne-au-Perche (chaque année du 15 au 17 mars), il apparaît effectivement comme tout désigné pour équarrir Rain et sa bande de potes.
Alien Romulus c'est l'histoire de mineurs mineurs (non ce n'est pas une faute de frappe) coincés sur la face sombre de Jackson' Star, planète pourrie où ils sont contraints de travailler pour la Weyland-Yutani dans des conditions qui rappellent celles des mineurs mineurs (toujours pas de faute de frappe) qui extraient les métaux rares qui servent à faire fonctionner le téléphone ou l'ordinateur que vous utilisez pour lire ceci. Rain, son frère-androide (...) Andy, Tyler, Kay, Bjorn et Navarro n'ont qu'une envie : s'enfuir par leurs propres moyens de cet enfer afin d'aller vivre sur une autre planète. Et étant donné la nature du périple qui les attend, je me demande si on ne serait pas face à une allégorie sur l'immigration. Par un concours de circonstances qui ne seront jamais élucidées, Tyler parvient à trouver des caissons hibernétiques qui permettront à ses amis de survivre aux 9 années de voyage nécessaire pour atteindre leur destination. Mais il y a un petit problème : les caissons se trouvent sur une station spatiale abandonnée, et les récupérer s'avérera un peu plus compliqué que prévu.
Bon alors déjà, là où Romulus se plante dans les grandes largeurs, c'est dans ses personnages.
Les deux personnages principaux sont Rain et Andy, les autres sont clairement secondaires et il est écrit sur leurs tronches qu'ils sont là pour mourir. Ils sont caricaturaux et on se moque bien de leur sort. Mais quelle erreur d'avoir fait de Rain une suiveuse sans relief, presque transparente ! Elle ne dit jamais rien, elle se contente d'avancer avec le reste de ses potes, avant de soudainement devenir une Marine Coloniale dans le dernier quart du film. Seul Andy, l’androïde, tire son épingle du jeu et est attachant.
Enfin, on sent que le casting est exclusivement jeune pour attirer un nouveau public. Mais il suffit de regarder la filmographie de Fede Alvarez pour comprendre qu'il aime trucider les gens d'à peine 20 ans.
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L'autre point noir du film, c'est son insistance sur les références. Il y en a partout. Tout le temps. Dans la scène d'ouverture, on retrouve le Nostromo et le Xénomorphe du premier film, rebaptisé XX121 pour l'occasion. Dans la scène suivante on a droit au pain de maïs et au "Drinking bird". Dans la station spatiale Renaissance, les conduits d'aération sont les mêmes que ceux du Nostromo, certains passages sont des copiés/collés bêtes et méchants, coucou la scène de la mitrailleuse. Et pire encore, des répliques cultes sont balancées sans aucune raison logique : le "Stay away from her you.... Bitch ?" d'Andy est tellement poussif ! Pendant tout le film j'espérais que l'on ne tomberait pas aussi bas. Et puis il faut aussi que le scénario vienne mettre au centre de l'histoire la substance noire de Prometheus, et recycle l'idée du Xenomorphe humain d'Alien Resurrection. La seule vraie bonne référence c'est celle de l’utilisation du visage d'Ian Holm qui revient en tant qu’androïde scientifique. Techniquement c'est absolument dégueulasse, mais l'idée est excellente !
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Mais d'un autre côté, les références étaient obligatoires, car la station Renaissance est divisée en deux sections : Romulus et Remus. Chaque section représente un film : Remus pour Alien et Romulus pour Aliens. Cela se concrétise à l'image avec des décors inspirés de chacun des films selon la section dans laquelle l'action se déroule.
La direction artistique signe d'ailleurs un quasi sans-faute : les prises de vues réelles ou en CGI (hormis celles de l'androïde Rook) sont parfaites. Mention spéciale pour les décors, souvent filmés en plan-large afin d'en apprécier les détails.
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Comme dans tout Alien qui se respecte un minimum, on a droit à de nouvelles saloperies cosmiques et à de nouveaux éléments concernant le mythe des Xénomorphes. On apprend donc que ces charmantes bestioles peuvent modifier leur ADN à la volée selon les conditions et accélérer leur croissance si nécessaire. En gros ça veut dire : "on savait pas comment expliquer qu'un facehugger ponde en 1 minute et qu'un chestburster devienne un Xénomorphe en moins d'une heure alors tais-toi". Tout comme l'explication pour la création des facehuggers, magicalement imprimés (oui oui) à partir de l'ADN du XX121.
On découvre aussi que le XX121 a besoin d'un cocon avant d'atteindre sa taille adulte.
Et enfin, l'Offspring, version encore plus crade du Newborn de Resurrection, qui a quand même droit à une séquence hélas pas assez mise en avant lors de laquelle il va téter le sein de sa mère.
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Assez de subjectivité, qu'ai-je pensé en mon for intérieur, d'Alien Romulus ? Il n'est clairement pas aussi bien que ce que j'aurais espéré mais aussi bien moins catastrophique que ce que je craignais. Le film fourmille de bonnes idées et surtout, bénéficie d'une ambiance absolument incroyable, portée par une photographie au poil et des décors/costumes et effets spéciaux remarquables. Au début, les clins d’œil sont bienvenus, mais ils deviennent vite écœurants, surtout quand ils sont mal utilisés. Côté scénario, on goûte un peu à tout. Si le rythme est obsessionnellement rapide avec ses comptes à rebours qui s'accélèrent, grand classique de la franchise puisque les 4 premiers films usent de cet artifice, disons qu'il a au moins le mérite de tenir en haleine. Les passages à tension du film sont bien mis en scène mais jamais ils ne viennent réellement surprendre faire monter pression. A minima, on ne subit pas un montage à la hache avec des coupures toutes les 2 secondes. Et puis, retrouver ENFIN depuis l'opus signé Jean-Pierre Jeunet en 1997, des Aliens dignes de ce nom ! Disons que c'est un plaisir que je ne peux entièrement bouder.
J'ai vu qu'il existait une version Director's Cut que je suis curieux de découvrir, j'espère qu'elle verra le jour avec la sortie du film en Blu-Ray.
Y avait du bon, mais les quinze dernières étaient de trop à mon goût.
Un peu mitigée...
Ça aurait pu être pire mais ça aurait pu être mieux aussi.
Dès le début je me suis dit "ils sont ou les adultes ?"
Je sais qu'il faut conquérir un public plus large mais quand même.
Les clins d'œil sont pas tous mauvais mais c'est un peu lourd.
Au final je ne sais pas trop ce que ce film amène...
Un peu too much dans l'ensemble en fait
Par contre la photographie est superbe. Et c'est l'un des points les plus importants pour se mettre dans le film.
J'ai bien aimé l'idée de retrouver Ash (Ian Holm) sous une forme androïde !
Moyen! Personnages nuls
Du pompé et réchauffé , ideal pour une bonne soupe
Bon courrage !
Pas mal, mais rien de neuf, rien d'exceptionnel, rien d'original. Le film utilise le matériel à disposition, fait beaucoup de références à Alien et Aliens, et au final n'apporte rien du tout. Mais il est sympa à regarder malgré tout.
Je préférais les prequels de Ridley, qui avaient le mérite d'essayer de raconter autre chose et de fournir matière à être curieux. Là on sait tout du long où ça nous mène, et c'est pas passionnant.
Le début est très réussi, mais à la fin c'est un peu le bordel, on dirait que le script cherche à satisfaire plein de prérequis pour faire des références aux anciens sans satisfaire les payoffs établis en première partie... De bonnes idées en réal mais servis par des personnages peu intéressants et des redites incessantes des autres films tout en rajoutant des trucs de quoi irriter les fans de lore ...