Yoshi's Island : Super Mario Advance 3 nous fait découvrir l'origine des frères Mario et Luigi. Alors qu'une cigogne amène les deux bébés à leurs parents, le sorcier Kamek la heurte afin de l'empêcher d'arriver à destination car il a prédit que Mario et Luigi poseraient problème à son maître Bowser dans le futur. Kamek arrive à kidnapper Luigi mais Mario échoue sur l'île des Yoshis. Ces derniers s'organisent pour que Mario retrouve son frère.
Liste de jeux aléatoires dans le genre Plates-Formes sur GameBoy Advance
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Pépite emblématique de la Super Nintendo, Yoshi’s Island s’est hissé au rang de jeu culte dans le cœur de nombreux joueurs. Les opus qui suivront connaitront également leur petit succès, engendrant au fil des années une licence respectable mais qui ne retrouvera jamais son éclat initial. C’est donc sans surprise que Nintendo ravive la nostalgie en portant ledit chef d’œuvre sur Game Boy Advance, dans la continuité de Super Mario Bros 2 et Super Mario World. Ainsi, et bien que possédant également l’original sur Super Nes, mes vacances d’été se révélaient l’occasion idéale pour couper un peu avec les grosses productions du moment et replonger dans un plateformer 2D old school.
Version GameBoy Advance 15 h de jeuYoshi’s Island s’exhibe en premier lieu comme une petite prouesse technique, osant un aspect crayonné non dénué de finesse et de détails. De ces tons colorés découle une esthétique remarquable et pleine de charme, introduisant de surcroit quelques effets visuels très impressionnants pour l’époque. Ne vous fiez toutefois pas à cet aspect candide, car derrière ces décors pastels se cache un jeu de plates-formes complet et exigeant.
Yoshi’s Island ne présente pas de difficultés majeures si l’on se contente d’explorer les niveaux à minima et d’occire les vilains boss afin de réunir nos deux nourrissons dans la joie et les couches-culottes. En revanche, l'aventure deviendra bien moins évidente pour les amateurs de secrets en tout en genre, et la quête des 100% représente un défi de taille que je n’ai eu le courage de remplir. Nous y reviendrons. En attendant, nos petits dinosaures verts justifient leur présence grâce à quelques capacités spécifiques bienvenues. Yoshi peut par exemple flotter quelques secondes en « pédalant » dans les airs, ce qui lui permet de glaner quelques centimètres de hauteur et de planer sur de longues distances. Bien pratique pour peu que l’on s’élance de suffisamment haut. Mais l’avantage principal du bonhomme réside dans la possibilité d’absorber ses ennemis, à la manière d’un Kirby, puis de les recracher ou de pondre un œuf. C’est cette dernière capacité qui va dicter une partie du game design, puisque vos œufs vont officier comme munitions à part entière via un système de visée singulier. Et évidemment la progression et les puzzles abusent intelligemment du procédé : Yoshi’s Island nous offre ainsi un gameplay de grande qualité au savoir-faire inattaquable, estampillé Nintendo.
Le travail effectué sur la bande son mérite également quelques louanges et les thèmes se fondent parfaitement avec la thématique des niveaux. Rien de transcendant, surtout qu’à mes yeux aucun levier nostalgique ne vient embellir l’impression, mais les musiques font le job et viennent conforter cette atmosphère volontairement naïve.
A à la fois beau, original et très complet, Yoshi’s Island est un excellent jeu de plates-formes qui aura marqué sa génération. Pourtant la recette proposée ne m’a pas entièrement convaincu, semblant parfois hésiter entre stages champêtres axés sur l'exploration/réflexion et phases de plates-formes vicieuses dangereusement nocives pour les nerfs ! Une impression en demi-teinte, d'autant plus ressentie lorsqu'un même niveau tâtonne entre ces deux aspects sans trouver le juste équilibre. En résulte une expérience globale largement satisfaisante mais au petit gout d’amertume.
Finissons quand même sur une note positive en décernant les félicitations du jury au dernier monde principal et ses 5 chemins distincts qui précèdent la confrontation finale. Tranchant radicalement avec les ordinaires faire-valoir rencontrés jusque-là, le boss ultime mérite le détour tant pour l’aspect visuel que ludique ! Une conclusion savoureuse laissant place à un post-game bien garni, histoire de combler les perfectionnistes.