20.5 h
33 h
51 h
Dans ce nouvel épisode de God Of War, le héros évoluera dans un monde aux inspirations nordiques, très forestier et montagneux. Dans ce beat-them-all, un enfant accompagnera le héros principal, pouvant apprendre des actions du joueur, et même gagner de l'expérience.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Vous en avez obtenu 0 sur 37, soit un pourcentage de 0 %
Afficher : Tout • Obtenu • Pas obtenu
Filtrer : Platine (0/1) Or (0/5) Argent (0/9) Bronze (0/22)
Obtenir tous les autres trophées
42
Défendre sa maison contre l’étranger
60
Survivre dans les bois de la sorcière
60
Permettre aux elfes blancs de rentrer chez eux
58
Vaincre le dragon de la montagne
58
Battre Magni et Modi
57
Récupérer les Lames du Chaos
57
Soigner Atreus
57
Sauver Atreus
57
Naviguer hors de Helheim
57
Vaincre Baldur
55
Répandre les cendres
54
Découvrir tout ce que peut offrir le lac des Neuf
50
Explorer entièrement Veiðrrgard
49
Apprendre les langages de Muspellheim et de Niflheim
57
Améliorer une pièce d'armure
65
Obtenir une gemme d'attaque runique
64
Augmenter sa santé au maximum
51
Augmenter sa rage au maximum
50
Fabriquer une tenue pour Atreus
62
Insérer un enchantement dans l'armure
64
Tuer 1 000 ennemis
53
Libérer tous les dragons
51
Rendre tous les services à Brok et Sindri
53
Collecter tous les artefacts
46
Tuer tous les corbeaux d'Odin
44
Améliorer une attaque runique au maximum
59
Améliorer la hache Léviathan au maximum
50
Améliorer les Lames du Chaos au maximum
47
Obtenir l'armure du vagabond
48
Obtenir l'armure de l'Ancien
48
Aider tous les esprits récalcitrants
54
Utiliser les cartes pour trouver tous les trésors enfouis
44
Découvrir toutes les fresques des Jötnar
49
Terminer toutes les épreuves de Muspellheim
48
Récupérer tous les trésors de la salle centrale de l'atelier
46
Vaincre les neuf Valkyries
44
Liste de jeux aléatoires dans le genre Action ou Beat'em All sur Playstation 4
Merci à JMcGill qui a créé cette fiche
https://www.youtube.com/watch?v=CJ_GCPaKywg
Version Playstation 4 40 h de jeuGrand film dont vous êtes le héros, le mode aventure est magistral.
Version Playstation 4 15 h de jeuD'une réalisation (quasi) parfaite, l'ambiance est top, le scénario (pas trop) fouillé, la progression parfaite.
Pourquoi je ne mets "que" 16/20? Parce qu'à la lecture des reviews qualifiants ce jeu (souvent avec une cote maximale) de parfait, je lui ai trouvé des défauts:
- pas original pour un sous en ce qui concerne la gestion du perso (arbre de compétences qui finira quasi à fond grâce à l'XP, crafting inutile puisqu'on final on choisit les éléments qui font augmenter les "petites flèches vertes", les deux nains qui ne servent quasi à rien car, sans explorer, l'achat des pièces les plus intéressantes ne sera pas possible ou bien ne sera pas plus intéressant que les pièces trouvées à terre)
- quelques petits soucis de placement de perso (un pieu en plein milieu de la map, le petit point blanc pour une interaction, il faut être orienté au sud et non au nord pour pouvoir activer le bouton, simplement pour que la cinématique soit jouée "du bon côté") ... pourquoi pas pouvoir interagir avec un bouton à 360° ?
- quelques éléments de l'histoire ne servant à rien [spoiler] (le fiston qui s'énerve, on pense tout qu'il va falloir se battre contre lui, mais non, il redevient normal) [/spoiler]
- le bestiaire qui n'est pas franchement très varié (même si les grosses pièces sont tout de mêmes parfois TRES impressionnantes à jouer ;-) )
Qu'on ne s'y trompe pas sous ce review, qui dit "Ce n'est au final qu'un jeu d'aventure relativement classique dans son genre à la Lara ou Tomb Raider (faut grimper, faut tuer, faut ramasser)" ... il est super bien fait, j'ai pris mon pied, terminé le mode classique en 15h et je tournerai autour pour quelques quêtes encore ;-)
Amateurs du genre, FONCEZ
Au doux nom de Kratos, les souvenirs sanglants rejaillissent. Beat’em all d’anthologie ayant déjà fait ses preuves sur les générations précédentes, la licence de Sony s’est toujours imposée comme une référence en la matière. Au fil des années notre demi-dieu a éviscéré une bonne partie du panthéon de la Grèce antique dans des affrontements démesurés, violents et jouissifs. L’expérience commençait pourtant à tourner en rond, et Santa Monica Studio n’a pas hésité à remanier sa copie. C’est ainsi que nous retrouvons un Kratos exilé dans les terres Nordiques de Midgard, à l’aube d’un nouveau départ en compagnie de son jeune fils Atreus. Changement de cadre, mais aussi de gameplay. Installez-vous confortablement, ce billet risque d’être long…
Version Playstation 4 40 h de jeuPassé l’écran titre, quelques minutes d’adaptation sont nécessaires pour l’habitué de la série qui doit désormais composer avec une action filmée en vue rapprochée, caméra dans le dos du héros, certes moins lisible mais tellement plus immersive ! Associé à l’utilisation d’un bouclier et à la nécessité de parer ou d’esquiver, les premiers combats s’appréhendent en toute retenue, presque à la manière d’un Souls-Like, et le côté beat’em all à l’ancienne semble mis de côté. Une impression qui se confirme assez rapidement puisque God of War se pose également comme un jeu d’exploration, à la manière d’un Tomb Raider pour risquer une comparaison houleuse, où la recherche de secrets, collectibles et autres éléments à crafter se révèle au cœur de l’expérience. L’essence de la saga ne s’en trouve pas dénaturée pour autant, et au fur et à mesure les batailles gagnent en intensité, en nervosité, les hordes d’ennemis viennent s’empaler sur votre hache légendaire (digne successeur des mortelles lames du chaos) et la sensation de puissance devient vite grisante. Atreus sera d’une aide précieuse et vous soutiendra à distance par l’intermédiaire de son arc magique. Si le jeune garçon se bat de façon autonome, il est conseillé de déclencher soi-même ses actions en fonction de la situation : afin de briser en plein élan l’attaque d’un ennemi, ou tout simplement d’attirer l’attention de ce dernier par exemple. Des affrontements jouissifs mais néanmoins subtils, et réservant, quoique moins souvent qu’auparavant, quelques passages et boss d’anthologie ! Sous couvert d’une mise en scène toujours aussi magistrale, dictée par un bestiaire imposant.
Voici pour la partie émergé du gameplay. La partie immergée fait la part belle à un large aspect gestion/upgrade typé RPG. Accrochez-vous. D’abord, les points d’expérience servent à l’apprentissage de techniques diverses ou à l’upgrade des coups spéciaux. L’argent et les matériaux, eux, vous permettent d’acheter ou d’améliorer les pièces d’équipements de votre personnage répartis en trois catégories : plastrons, gantelets, ceinturons. Chaque partie dispose d’effets spécifiques et d’emplacements pour des gemmes qui améliorent à leur tour vos statistiques (force, défense, vitalité, rune, etc…). Mais comme si ça ne suffisait pas, votre hache (qui ne sera de surcroît pas la seule arme du jeu) présente un pommeau personnalisable et deux emplacements pour vos coups spéciaux ! Vous suivez ? Non ? C’est normal. Une partie de ces possibilités s’applique aussi à Atreus, et vous passerez un bon moment dans les menus à optimiser votre inventaire et à forger des items toujours plus puissants ! Un système extrêmement complet, sans doute un peu trop même, mais indispensable en vue d’une montée en puissance efficace pour affronter les nombreux défis du jeu (boss optionnels en tête). Car, malgré de précieux artefacts disséminées dans des coffres à énigmes améliorants jauge de vie et de furie (fonction bien connue des fans permettant de transformer Kratos en berserker durant quelques secondes), c’est bien la bonne gestion de l’équipement qui déterminera votre puissance générale.
Pour ceux qui sont restés avec moi après ces laborieuses explications (pourtant non exhaustives !), continuons le voyage. Un terme décrivant parfaitement l’aventure en présence, puisque Kratos et Atreus quittent le foyer familial dans de funestes circonstances afin de se livrer à l’exploration passionnante de Midgard, qui réserve morts et merveilles. La mythologie Nordique est désormais à l’honneur, mise en avant tant via les protagonistes rencontrés que les lieux visités, avec en toile de fond l’œil menaçant d’Odin. Un dépaysement total matérialisé par une direction artistique divine, offrant des panoramas vertigineux et un large terrain de jeu. Un univers qui se dévoile de façon non linéaire à partir de l’immense hub central, s’explorant essentiellement en barque avant que les nombreux téléporteurs n’offrent un peu plus de fluidité et l'accès à de nouveaux mondes (moins vastes que le principal évidemment). Ainsi, le ratio entre phases de découverte, énigmes et affrontements sauvages se révèle bien dosé, et soutenu par une bande son convaincante qui marquera davantage par ses bruitages crus et un doublage (US) exemplaire que par ses compositions, pourtant réussies.
Techniquement, God of War en met plein la vue et propose une 3D magnifique : textures, animation, fluidité, etc… une biffle technique fracassante qui parachève le rendu visuel en hissant le titre parmi les plus beaux de la génération ! Résultante de la somptueuse direction artistique susmentionnée et de l’excellent sound design, l’atmosphère dégage une empreinte unique teintée d’un mysticisme glacial. Un périple épique qui réserve son lot d’émotions et qui ne prendra fin qu’après un investissement conséquent : comptez bien 20 heures de jeu avant d’en voir le bout, et le double pour en découvrir l’intégralité des secrets ! Un contenu chargé peu coutumier du genre, qui confirme décidément un statut d’exception. Même le scénario fait mouche et, à défaut de nous conter une histoire complexe aux multiples rebondissements, la narration se suffit à elle-même et repose sur une relation père-fils très convaincante, saupoudrée d’une mise en scène diablement efficace. La diversité et l’excentricité des protagonistes rencontrés (Brok et Sindri en tête) n’étant pas étrangères à cet élogieux constat.
Au rayon des (petits) défauts on pointera du doigt l’aspect gestion du gameplay assez lourd, où l’importance de collecter des ressources en tout genre fini par ombrager le tableau. Conséquence directe d’un petit manque de rythme pour qui daignera prendre son temps et profiter d’un univers immersif à la beauté enivrante. Santa Monica Studio chamboule avec audace les mécaniques de la licence, et nous offre une épopée sanglante mémorable hissant ce nouveau God of War au rang de chef d’œuvre absolu. Divin, c’est le mot.
Un grand jeu, qui n'a peut-être pas grand chose d'original mais qui fait les choses à la perfection et c'est ce qui compte. La trame principale est captivante et la multitude d'objectifs secondaires étend énormément la durée de vie. Impossible de savoir mon temps de jeu exact, et je pense que mon estimation est en dessous de la réalité.
Version Playstation 4 50 h de jeuSi je devais lui trouver un défaut c'est justement que ce grand nombre d'objectifs secondaires a tendance à noyer le scénario : pas toujours facile de se remettre dedans après plusieurs sessions passées à gambader et ramer aux quatre coins du lac. Mais c'est probablement du à ma façon de jouer et à mon obsession de tout vouloir boucler avant de terminer l'histoire (alors que le jeu permet de reprendre l'exploration une fois la fin atteinte, bien entendu).
Lorsque la scène post-générique de God of War III apparut à la fin du jeu éponyme, les habitués de la saga surent qu'un jour ou l'autre, Kratos reviendrait. Et il a fallu patienter presque 10 ans pour que Santa Monica Studio, celui à qui l'on doit les trois titres principaux d'une licence qui compte 8 volets, nous conte enfin la suite que l'on attendait plus.
Version Playstation 4 42 h de jeuQu'ont pu apporter toutes ces années à un système de jeu dont on avait déjà bien fait le tour, ainsi qu'à son protagoniste emblématique, pâle comme la mort et tatoué au marqueur indélébile ?
D'entrée de jeu l'on ne peut que constater que les fondements de la saga ont été repensés, et si l'aspect beat'em all demeure légèrement, c'est bien l'un des seuls parallèles que l'on pourra tracer avec l'odyssée héllénique nous ayant permis d'occire un à un tous les tauliers de l'Olympe. Kratos, athée de l'extrême ? Nous retrouvons le fantôme de Sparte, loin de sa patrie, alors que les années ont passé. Il s'est laissé pousser la barbe, et fréquente de nouvelles divinités tout en se baladant avec une hache. C'est tendancieux par les temps qui courent mais gardez vos Zemmour et Le Pen dans leurs chenils, Kratos ne s'est pas converti et va encore prouver qu'il est pour un Etat laïc.
Direction Midgard, et par conséquent, la chasse gardée des dieux de la mythologie nordique. Alors que nous retrouvons notre héros en train de couper du bois (non, ce n'est pas le sequel de Dexter), nous apprenons au passage qu'il a (re)fondé une famille, tout juste endeuilée par le décès de sa bien aimée Faye. C'est accompagné de son fils, Atreus, qu'il se met en quête de disperser les cendres de sa défunte épouse sur le plus haut sommet des Neuf Royaumes. Et bien évidemment, c'est là que le passé de Kratos va le rattraper avec la délicatesse d'un Gilet Jaune devant l'arc de Triomphe ou encore la douceur d'un CRS face à des manifestants faisant cuire des merguez. En effet, certaines personnes bien placées sur l'arbre généalogique d'Odin voient d'un oeil mauvais la présence d'un dieu étranger parmi eux. Qu'à cela ne tienne, Kratos et Atreus partent à la découverte de Midgard afin d'honorer la mémoire de Faye.
Le scénario est assez bien ficelé pour justifier les multiples détours obligatoires avant d'atteindre le but final. Le tout est porté par un monde ouvert à la topographie accidentée, limitant alors les lieux véritablement explorables. Mais la zone principale est assez vaste pour occuper de nombreuses heures toutefois, et grâce à une judicieuse trouvaille scénaristique, elle se révèlera petit à petit. Le monde de Midgard est divisé en plusieurs royaumes, qui deviendront accessibles au fil de l'aventure et viendront varier les décors, tout en proposant de faire avancer l'histoire, ou bien d'opposer au joueur des challenges qui se règleront avec le tranchant d'une lame bien aiguisée. Des quêtes annexes, et des chasses au trésor embellissent encore s'il en est besoin, un terrain de jeu bien complet.
L'histoire, ou plutôt sa mise en scène, a bénéficié d'un soin tout particulier, et va donner lieu à des séquences absolument magistrales, que ce soit en termes d'action pure, ou sur la narration intimiste entre un père et son fils. Tiens, après The Last of Us, on retrouve une grosse production Sony qui fait la part belle à une relation parent/enfant. Game Next Door en parle d'ailleurs fort bien dans sa vidéo "Comment Sony a façonné son catalogue d'exclus ?". Tous les personnages sont profonds et chacun, gentil comme méchant, saura captiver l'attention du joueur grâce à un background solide.
Si d'un point de vue personnel j'ai été très déçu par l'humour façon Marvel CU qui vient désamorcer certains passages dramatiques, ou encore par les répliques d'adolescent américain du XXIé siècle d'Atreus, j'ai trouvé l'écriture globalement au poil. Certains choix scénaristiques me laissent perplexes par contre, comme par exemple cette (vraie) fin pseudo cachée, abrupte et qui laisse penser que tout cela n'était qu'un prélude à une suite déjà imaginée, tandis que la (fausse) fin laisse un goût d'inachevé. Des choix qui m'ont donc gêné car j'attends aujourd'hui beaucoup de la façon dont sont racontées les histoires que l'on vit.
Heureusement, ces défauts sont vite balayés par une musique absolument monstrueuse. La bande originale, composée par Bear McCreary, est fabuleuse. Simple, mais orchestralement grandiose. Le mélomane en parle d'ailleurs fort bien en 3 minutes seulement sur une vidéo de promo du jeu. En découle une OST digne des exploits pour lesquels il n'existe pas assez de superlatifs, que vous vivrez accrochés aux épaules de Kratos.
Visuellement c'est ici aussi une jolie prouesse. God of War n'est peut-être pas le plus beau jeu de la génération, mais techniquement les développeurs ont réussi des exploits dignes d'être chantés au Vallhalla. Les impressions de gigantisme, les éclairages, les cinématiques, sont des exemples à suivre. Et le tout se passe, grâce à une habile utilisation des zones tampons, sans temps de chargement, hormis lorsque Kratos tombe au champ d'honneur. En effet, et cela avait déjà été utilisé dans le premier Mass Effect avec les ascenseurs par exemple, lorsque l'on change de monde, ou quand on se téléporte, on se retrouve dans une petite zone circulaire dans laquelle il n'y a pas grand chose et où l'on ne peut pas faire grand chose hormis attendre qu'une animation se termine, ou bien qu'un dialogue prenne fin. De cette manière, on passe donc d'une zone à l'autre sans écran de chargement.
Place au gameplay, coeur du jeu et brique fondamentale de tout titre orienté action. On délaisse donc en grande partie l'aspect beat'em all des premiers volets et la vue en plans fixes ou travellings, pour une caméra placée dans le dos de Kratos, et ce dernier placé légèrement sur la gauche (en même temps ses tatouages rouges et son ambition à se libérer de ses chaînes nous avaient mis sur la voie : Kratos est un coco). Une composante RPG est proposée, comme sur la plupart des jeux aujourd'hui, et même si je trouve galvaudé de qualifier ce volet d'action-RPG, toujours est-il que notre héraut dispose de cacapcités qui se verront améliorées au fil des niveaux gagnés. Il sera possible de faire forger toute une ribambelle d'armures améliorables dont la pluart prendront la poussière, et des dizaines d'amulettes dont la vaste majorité s'entassera dans votre inventaire. C'est en améliorant les armes de Kratos que de nouvelles capacités de combat seront disponibles, permettant de varier les méthodes pour renvoyer à la poussière les pauvres fous qui croiseront la route et le fer de l'ensauvagé de l'Olympe. A ces capacités s'ajoutent des pouvoirs runiques, deux par arme, idéaux pour déchaîner des dégâts élémentaires (feu et glace). En combat, il sera possible de parer les coups grâce à un bouclier rétractable. Une parade au bon moment sonnera même vos opposants, ouvrant une fenêtre pour contre-attaquer sans filtre. A la parade s'ajoute l'esquive, seule méthode efficace contre les coups les plus violents, illustrés par un signal rouge lorsque les ennemis seront sur le point de vous les assener. Comme toute l'aventure se passe aux côtés d'Atreus, il fallait bien que ce rejeton serve à quelque chose ! L'IA le gère en partie et il est capable d'attaquer les ennemis comme un grand, mais le joueur peut également lui imposer de s'en prendre à un ennemi en particulier, d'une simple pression sur CARRE. Utilisées à bon escient, les capacités du duo pourront se révéler indispensables lors de certains combats.
Même si, il faut le dire, God of War est très facile. Bien plus que ses ainés. Si un ennemi se révèle trop coriace, il suffit d'attendre de monter de niveau pour l'éliminer sans difficultés. En effet, hormis lors des combats optionnels contre les redoutables Valkyries, jamais il ne sera demandé au joueur de faire preuve d'une habileté exceptionnelle pour venir à bout de la vaste majorité des kamikazes qui se jettent sur vos lames. Spammer R1 ou R2 sera amplement suffisant mais tout le sel des duels résidera toutefois dans la possibilité de combattre avec un minimum de finesse, pour la beauté du geste.
Je parlais plus haut de la facilité du jeu, mais pour être tout à fait honnête, j'ai démarré le jeu en difficile et l'ai terminé en normal. La faute à un gap que j'ai trouvé assez dantesque entre les deux modes. En difficile, c'est la punition bête et méchante qui enlève tout plaisir de jeu : se faire one-shoter par un coup imparable et inesquivable, ça va bien 5 minutes. Le mode normal est quant à lui une petite balade bucollique et ne vous fera probablement jamais transpirer. Les boss sont rares et surtout... presque tous identiques hélas. Une fois éliminé votre premier Troll ou votre premier Ancien, sachez que les suivants auront les mêmes patterns. Et ils représentent la vaste majorité des boss que vous rencontrerez. On aurait aimé ici plus de variété même si, il faut le reconnaître, certains de ces ennemis spéciaux sont magistraux.
Alors en conclusion, que vaut le grand retour de Kratos, mascotte de Sony depuis 2005 ? C'est plutôt une réussite, le titre se laisse dompter et parcourir avec grand plaisir même si il manque un peu du piquant qui aurait rendu les combats un peu plus techniques ou complexes. C'est cette frontière ténue entre le beat'em all et le action-RPG qui à mon sens, n'arrive pas à faire concilier idéalement le meilleur des deux mondes. Cela étant dit, les combats sont jouissifs et sont de vrais défouloirs tant il est bon de déchaîner les pouvoirs mis à notre disposition. L'histoire qui émaille l'aventure est habilement contée et tourne autour de la relation assez unique entre Atreus et son père. En découvrir les tenants et aboutissants est une fin en soi, et les scénaristes réservent quelques surprises de taille jusqu'à la dernière seconde. A n'en point douter, ce volet de la saga God of War est un point de passage obligé pour tout fan de jeu vidéo (à la condition de posséder une console Sony évidemment). C'est un excellent divertissement grand public (adulte, je précise, car arracher la machoire des loups-garous n'est pas une vision idéale pour les plus jeunes !), qui réussit le pari de renouveller totalement une licence culte.
Un très bon jeu, de très bon graphismes. Cependant pas aussi bon que GOW 3 malgré que ce ne soit pas le même genre de jeu (passé de beat them all à RPG), je trouve que pour un vieux Kratos le mode rpg lui convient plutôt bien. Les combats sont trop scénarisés et j'ai eu du mal à trouver de l'intérêt à l'histoire de son fils et de leur voyage. En finissant l'histoire, j'ai eu l'impression d'avoir fini l'introduction pour le prochain jeu et de pas avoir vraiment commencé à jouer. Les combats avec les valkyries sont les seuls que je trouve vraiment bien avec de la vrai difficulté sans forcément avoir besoin de changer dans les paramètres.
Version Playstation 4J'attends de voir la suite en 2021 (?) et ce que Atreus et Kratos nous réservent
Le gameplay est jouissif, on sent la progression au fur et à mesure du jeu. Et ça coïncide avec cette ascension au sommet. Les graphismes sont sublimes. C'est magique, spectaculaire et plein d'humanité ... Dans un monde mythologique.
Version Playstation 4 30 h de jeua partagé une chronique
Version PC 45.1 h de jeu