Benben a dit (17 Juillet 2015 à 09:45)
C'est marrant parce que genre en 2007 je jouais à Metro.Siberia
http://www.salomonsson.se/siberia/
C'est exactement le même principe que Escape ! (comme beaucoup d'autres jeux) sauf que c'est en Flash, on retrouve des similitudes dans les décors, et c'est gratuit ^_^
Benben a dit (05 Juillet 2015 à 19:30)
C'est avec presque 20 ans de retard que je me suis attelé à la tâche sérieuse qu'était de rajouter Castlevania Symphony of the Night à mon tableau de chasse des titres les plus cultes du monde du jeu vidéo.
Grâce à cette compilation, c'est chose faite, je pourrai fièrement dire au tout venant que moi aussi je connais l'histoire d'Alucard ! Si la baffe que j'ai prise avec ce titre en 2015 était à relativiser avec celle que j'aurais prise en 1997... Je porterais aujourd'hui un dentier, ce n'est pas plus compliqué que cela.
Avec un gameplay souple et divin, les développeurs ont trouvé comment ouvrir la licence Castlevania au grand public. Le château ouvert et explorable à l'envi regorge de secrets, l'aspect RPG et les transformations permettent un renouveau constant dans l'aventure, le bestiaire est varié et certains boss disposent d'animations incroyables. Difficile d'imaginer que ce jeu est sorti en même temps que... Bon en fait non, je ne trouve pas de jeux sortis en 1997 à flinguer car cette année fut riche, très riche en tueries cosmogoniques.
Le coup du château inversé en guise de faux NewGame vient doubler la durée de vie déjà conséquente, et n'a rien de rébarbatif, bien au contraire.
Quant aux musiques... Je dirais simplement que cet opus de Castlevania porte son nom de la plus belle des façons. De l'art.
Benben a dit (30 Juin 2015 à 10:07)
Et un nouvel opus d'Assassin's Creed à mon palmarès, un ! Hélas, Black Flag est loin d'être le meilleur de la saga, même si il regorge de bons points.
Scénaristiquement, on était habitués à mieux. [spoiler] Après la mort de Desmond à la fin d'AC III [/spoiler], je m'attendais à un twist intelligent dans l'histoire pour expliquer comment on allait pouvoir se plonger dans l'Animus, première déception avec cette grosse facilité qui est de dire qu'un individu lambda peut maintenant visiter les mémoires génétiques d'un autre. Mais lueur d'espoir en apprenant que le personnage principal s'appelle Edward Kenway, le grand-père de Connor (AC III). Je me dis qu'on va savoir pourquoi Haytham (le père de Connor) [spoiler] est devenu un Templier [/spoiler], mais non, peine perdue, on ne s'attarde que sur les péripéties de la vie de piraterie d'Edward.
Embarqué malgré lui dans la lutte millénaire entre Templiers et Assassins, son histoire a peiné à m'intéresser. Le seul point fort reste [spoiler] la cinématique de fin avec le petit Haytham [/spoiler]. Pourtant on sent la volonté des scénaristes d'avoir voulu poser un récit complexe, mais il s'embourbe dans une multitude de personnages.
Côté gameplay, pourquoi s'embêter à réinventer l'eau chaude ? C'est du Assassin's Creed pur jus, donc vraiment pas compliqué. Grâce à l'IA toujours aussi foutraque des ennemis, il est toujours possible d'exterminer tous les gardes d'un fort sans se faire toucher une seule fois, ou bien de se sortir tranquillement d'un combat contre 15 ou 20 gardes.
J'ai trouvé les batailles navales fadasses par rapport à celles d'AC III. Il n'y a qu'à regarder des vidéos des deux opus sur Youtube pour s'en convaincre. Et si elles étaient épiques et excellentes auparavant, elles deviennent rébarbatives et chiantes au bout du 20é navire envoyé par le fond ou dans notre flotte.
D'ailleurs la répétitivité fait son grand retour. Chacune des tâches et un prétexte à être recommencé encore et encore : aborder des îlots pour trouver des coffres, attaquer assez de bateaux pour avoir des ressources, prendre d'assaut les forts... Même les missions du scénario principal sont toutes identiques : suivre un type, écouter ce qu'il raconte, le buter... Les missions secondaires "Templar Hunt" sont les seules à tirer leur épingle du jeu et à proposer un peu de renouveau.
On notera également les missions sous-marines, qui sur le papier promettent du bon, mais en réalité sont chiantes et inintéressantes. Idem pour la pêche, quels que soient les animaux chassés, c'est toujours pareil.
Les sessions de hack hors Animus sont sympa au début mais deviennent vite ennuyantes car toujours identiques, et le résultat pouvant être une bande audio de 10 minutes, pas toujours intéressantes, c'est vraiment pas souci de complétion que je me suis adonné à la tâche.
L’encyclopédie est toujours aussi riche, c'est là l'un des gros points forts de la saga. On apprend plein de choses sur l'histoire des villes et des bâtiments, ça vaut tous les profs d'histoire que j'ai eu le malheur de subir ^_^
Bon certes la durée de vie du mode solo est carrément convenable, mais passer autant de temps à répéter les mêmes actions c'est un peu facile pour justifier 50h et plus.
Visuellement, on a droit à de très beaux décors : villes, jungles, archipels, c'est sublime. Les animations sont également d'excellente facture, surtout au niveau des visages. Le moteur du jeu est vraiment abouti.
Très peu de bugs dans cet AC, c'est assez rare pour le noter. Il n'y a qu'au niveau du son que j'ai constaté du cafouillage.
Niveau musical, on sent le compositeur moins inspiré car il n'y a aucun véritable thème marquant. Les shanty à collectionner (chants pirates entonnés par l'équipage lors des phases navales) sont par contre très bons.
Pour conclure, c'est peut-être parce que j'ai enchaîné AC III et Black Flag, mais j'ai trouvé cet épisode beaucoup trop plat, pas assez original, bref usant la corde encore une fois. Et dire qu'il y a encore Rogue, Unity, Syndicate....
Benben a dit (29 Juin 2015 à 09:33)
Je pense que Mario Kart est le genre de jeu que l'on a jamais vraiment terminé, mais j'estime avoir passé assez de temps dessus pour ranger la galette dans sa boite (osef des DLC... pour l'instant).
Dans la lignée de ses prédécesseurs, ce volet reprend ce qui a fait le succès de la série, le tout enrobé façon Nintendo, donc avec qualité et moult bonus trop kawaï.
Mais ce qui m'a toujours fait chier et qui bien sur ne fait pas défaut ici, c'est l'insolence des bots qui savent à la perfection te pourrir dans les 5 dernières secondes d'une course un parcours sans-faute qui t'aurais permis d'avoir ces trois putain d'étoiles.
A noter, l'arrivée via une MàJ gratuite, des circuits 200CC qui opposent un challenge à la hauteur des talents d'un joueur ayant poutré le 150CC dans tous les sens.
Benben a dit (03 Juin 2015 à 09:46)
Un jeu pour toute la famille ! Rangez tout de suite NintendoLand car même Mamie sera ravie de participer à Hatred.
Benben a dit (15 Mai 2015 à 09:57)
Mais quelle excellente surprise que ce jeu ! J’atterris complètement et ne découvre qu'en 2015 l'existence d'une série développée par Frogwares, sur le plus emmerdant et le plus intelligent des détectives. Et concernant ce septième opus, je dois dire que le jeu est largement à la hauteur de la légende.Le titre réunit tout ce qu'il faut pour créer un bon jeu : scénario, ambiance, musique, gameplay, diversité, originalité, réflexion, graphismes.
A travers six affaires toutes différentes, qui demandent chacune des aptitudes particulières, nous prenons part d'une manière tout à fait originale aux enquêtes de Sherlock Holmes.Analyses chimiques, puzzles, observation, précision, interrogations, déductions... les thématiques ne manquent pas pour mettre du piquant dans tous les scénarios et les rendre tous plus intéressants les uns que les autres.
J'ai trouvé tout particulièrement génial le fait de connecter chaque indice dans l'esprit de Sherlock, sous forme de neurones ou de synapses afin de pouvoir en déduire une conclusion pour chaque affaire. Si le niveau de réflexion n'est pas extrême, il demande tout de même un minimum de jugeote, et déterminer quel est bon bon coupable et le bon mobile demandera toujours beaucoup d'attention aux moindres détails sous peine d'envoyer la mauvaise personne sur l'échafaud.
Hormis pour la dernière affaire qui est certes très variée vu les actions demandées, mais dont on détermine facilement le bon dénouement, on a toujours un léger doute au moment du verdict donné, car deux ou trois solutions peuvent très bien paraître complètement crédibles.
Au rayon des défauts, je ne relèverai que le framerate très capricieux, qui viendra saccader les mouvements de caméra bien souvent. Un manque d'optimisation qui semble également toucher la version X1 dans une moindre mesure.
Quoi qu'il en soit, je tiens pour ma part ici l'un des titres les plus marquants et les plus novateurs depuis un petit moment (Catherine mis à part, mais c'est spécial).
Benben a dit (20 Avril 2015 à 14:02)
Un Assassin's Creed pur souche, dans lequel Ubisoft ose prendre quelques menus risques tout en conservant ce qui a fait la force de la saga.
Côté histoire, c'est moins recherché que dans AC II, mais le fait de prendre part à la guerre d'indépendance des États-Unis, et aux grands évènements de celle-ci, le tout habilement remanié par les scénaristes qui ont réussi à rendre le tout assez cohérent, c'est toujours aussi prenant. La mise en scène est somptueuse, certaines cinématiques à l'image de la dernière rencontre entre Connor et Charles Lee, sont monstrueuses.
La musique de Lorne Baffle embellit à merveille chacune des phases du jeu. A n'en point douter la meilleure bande originale des Assassin's Creed selon moi.
Cet opus introduit les batailles navales avec brio. Je pense que les missions en pleine tempête avec les vagues énormes déferlant sur le pont, je ne les oublierai pas de sitôt ! Les batailles sont nerveuses, d'une simplicité enfantine à mener, mais diablement divertissantes. Pour moi, c'est le gros point fort du jeu.
Connor, le héros, est beaucoup moins charismatique qu'Ezio, on a là un héros obtus mais idéaliste, trop naïf et immature, à la limite du "Anakiniesque" =)
Bon par contre les gros défauts du jeu viennent du manque cruel de finitions... Par exemple, a la fin du long prologue, lorsque l'on prend le contrôle de Ratonhnhaké:ton pendant son adolescence, sur la map c'est le nom de "Connor" qui est indiqué alors qu'on a pas encore croisé Achille... Et si l'on va chasser des ours avant de récupérer les lames d'assassin, la QTE qui se déclenche fait fi du manque de cet accessoire et Ratonhnhaké:ton effectue son attaque létale comme si il le possédait.
Les bugs et les glitchs sont également légion ici. Je n'en avais sincèrement jamais vu autant. Même les cinématiques pourtant scriptées ne sont pas épargnées. J'ai eu droit à l'écran flouté pendant une mission, à un salto avant avec mon bateau, à des bugs de collision en tous genres, à des loups invincibles aux QTE, à des plantages, à une chaise flottant dans l'air... Bref un florilège qui illustre bien le manque de temps pour peaufiner le soft.
La facilité déconcertante globale m'a aussi surpris, même si elle n'est pas pire que dans les autres volets. Pour faire simple, lors des phases scriptées de poursuites ou d'évasion, on peut aisément terminer un niveau en maintenant "Courir" et "Avancer" et en fermant les yeux. Il est également archi simple de prendre d'assaut un fort ennemi, et ce même avec un Connor adolescent et donc uniquement armé d'un arc et d'un tomahawk. Et évidement, on y hisse le drapeau des patriotes bien avant que notre héros ne rencontre ne serait-ce que le premier d'entre eux.
Le gameplay terrestre ne change pas d'un iota sauf à noter quelques légères différences lors des combats. Les habitués retrouveront leurs marques en un clin d’œil. Les novices n'auront aucune difficulté non plus vu que le soft guide le joueur 95% du temps.
A côté de cela il y a tout de même de quoi faire pour s'occuper une quarantaine d'heures en solo : de la rébarbative chasse aux pages d'almanach, à la gestion de la communauté Davenport, en passant par les différents contrats avec les chasseurs, les assassinats, ou encore l'exploration des sous-sols, c'est vaste ! L'exploration des temples des épisodes précédents cède la place à une chasse au trésor dans différentes parties de l'Amérique, des icebergs du Canada aux eaux tropicales des Caraïbes, et permet de s'évader un temps d'une Boston et New-York presque en tous points semblables et sans identité.
L'encyclopédie est toujours aussi fournie, mais cette fois je n'ai pas pris le temps de tout lire. On saluera tout de même le travail de recherche des créateurs du jeu.
Assassin's Creed III change donc de continent mais demeure classique dans le genre. Efficace, jouant de rouages bien huilés, proposant des séquences puissantes et des bugs en pagaille... Non franchement c'est un bon moment vidéo-ludique, très complet, et visuellement superbe.
Benben a dit (13 Avril 2015 à 12:38)
Hormis pour ta critique du Mako que je partage à 100%, j'ai juste envie de te dire d'aller manger des clous rouillés mon cher Pieuw, ça t'évitera de venir pourrir une autre excellent titre ^_^
Le gameplay rigide est issu de KotOR, et personnellement il ne m'a jamais posé le moindre souci, même en hard. J'sais pas, t'aurais pu parler de la monotonie de certains décors, là j'aurais compris parce que c'est vrai que toutes les bases se ressemblent, pardon, sont identiques.
Bon après chacun ses goûts certes, mais à ce niveau là et après avoir démoli la plupart des licences cultes du cinéma, va vraiment falloir que tu te cantonnes aux jeux indépendants underground avant que tu ne te fasses piétiner par un Chocobo mécontent suite à une critique acerbe d'un Final Fantasy ^_^
Benben a dit (09 Avril 2015 à 09:58)
? Heu WTF ? C'est quoi cette "benelux" edition ?