Mijak a dit (18 Février 2024 à 11:32)
J'ai fait tout le jeu avec un Clink qui marche vite au lieu de courir (j'ai regardé une vidéo pour le constater), visiblement à cause de la fréquence de rafraichissement de mon écran. Pourtant il est sur 60Hz, comme visiblement ça devrait. Du coup j'ai galéré, et impossible de battre le dernier boss (peux pas éviter ses attaques).
Sinon, belle parodie/hommage aux FF et à Zelda. J'adore pour le premier, mais j'aime pas les Zelda, du coup ça a été à moitié très chiant et à moitié super.
Franz26 a dit (11 Février 2024 à 09:27)
Kratos n’en a pas encore fini avec les dieux Nordiques et revient faire parler ses lames dans un déchainement de violence glacial, suite direct du premier reboot PS4. Tandis que notre spartiate profite de son petit havre de paix retranché avec Atreus, désormais adolescent, et leurs loups domestiques, ces quelques années d’interlude paisible vont rapidement voler en éclat… Paré pour une seconde expédition dans les neufs royaumes ? Aiguisez vos lames, faite briller votre hache, et préparez-vous à en prendre pleins les yeux !
Car oui, évidemment, God of War Ragnarök (GOWR) est beau ! On passera sur quelques fautes de gouts en terme de character design ou de direction artistique, parfois un peu criarde, pour saluer sans modération l’incroyable travail de Santa Monica. Les environnements sont à couper le souffle, usant de textures magnifiques afin de matérialiser un monde bourré de vie et de détails que l’on arpente sans modération. Jungles tropicales, déserts glacés, cavernes et cités disparues, le dépaysement s’avère total et vient conforter la nouvelle direction de la licence : le voyage. Nous y reviendrons. Une fluidité et un framerate exemplaire sur PS5, même en mode « 4K haute-performance », et je n’ai constaté aucun souci technique durant mon périple. Un véritable régal !
GOWR reprend à la lettre la recette de son prédécesseur. Fini l’aspect beat’em all nerveux et peu subtil des premiers opus, on contrôle ici un Kratos plus lourd qui doit jouer de l’esquive et de la parade pour s’en sortir sans bobo. L’utilisation du bouclier et du contre parfait, idéal pour faire grimper la jauge de choc adversaire, ne sont pas à négliger pendant les combats. Une fois cette mécanique assimilée, à vous de switcher intelligemment entre vos trois armes principales, de jouer sur les affinités élémentaires et d’utiliser à bon escient les pouvoirs runiques préalablement équipés. Le tout en compagnie d’un sidekick qui se bat en autonomie tout en suivant quelques directives. S’ensuit alors des affrontements dantesques aussi sanglants que jouissifs jusqu’à la délivrance finale, concrétisée le plus souvent par un « finish-him » incroyable ! Et si l’on se mélange parfois un peu les pinceaux entre toutes ces possibilités, d’autant que la caméra ne sera pas toujours un allié, les affrontements restent d’une efficacité redoutable. A noter que le titre vous laisse de temps en temps aux commandes d’Atreus, renouvelant ainsi l’approche de combats puisque notre jeune homme excelle dans les joutes à distance. La richesse du bestiaire viendra sublimer le tout, et si le titre manque peut-être un peu de démesure vis-à-vis de ces prédécesseurs, il offre néanmoins des affrontements dantesques inoubliables ! Mention spéciale à la quête des Berserkers et de leur roi déchu : les amateurs de challenge seront aux anges.
On retrouve également tout l’aspect personnalisation du premier volet. Expérience et matériaux vont permettre de déverrouiller diverses capacités, mais aussi d’améliorer les compétences d’armes, les pouvoirs runiques, l’équipement, etc… Bref, un système de gestion typé RPG excessivement complet, comme on en retrouve dans la majorité des triples A récents. Vous allez donc passer beaucoup de temps dans les menus et aux fourneaux, histoire de forger en masse afin d’orienter le build et les statistiques de Kratos selon votre envie.
Mais si l’action directe est évidemment un atout de GOWR, le dernier né de Santa Monica sait aussi modérer son rythme au profit de l’exploration. Certaines zones officient comme des petits mondes ouverts regorgeant de secrets, laissant ainsi au joueur une totale liberté dans son approche. Ces phases plus contemplatives feront appel à votre observation afin de dénicher le maximum de collectibles et de quêtes secondaires. Bien évidemment, tout ne sera pas accessible d’entrée et il faudra retourner sur vos pas à plusieurs reprises une fois en possession de toutes les armes, au cœur de nombreuses énigmes. Peu complexes, elles ont le mérite d’apporter de la variété à un gameplay au final très équilibré.
Si je ne me suis pas attardé sur l'histoire dans mon introduction, c’est parce qu’il n’y a pas grand-chose à en dire. Centré sur la thématique familiale, le synopsis tient la route malgré les motivations obscures, voir incohérentes, de certaines protagonistes. Passons, l’immersion reste totale, et si l’ambiance désolée des royaumes d’Asgard en proie au « Ragnarök » y joue énormément, c’est aussi grâce à la spontanéité des protagonistes qui, comme dans le premier reboot, n’hésitent pas à tailler causette spontanément durant vos promenades. Une vraie force narrative se dégage donc du titre, épaulée par une mise en scène épique ! Sans transition, à titre personnel les phases aux commandes d'Atreus m’ont moins convaincue, manquant d’intensité et de panache. Difficile de troquer la brutalité séduisante de Kratos pour le charisme d’huitre de son fils… Au maigre rayon des défauts, on notera les temps de chargements assez agaçants qui imposent un détour par l’arbre monde entre chaque changement de zone.
Cette review commence à s’éterniser et il me reste encore deux points à aborder. La bande son tout d’abord. Excellente, elle alterne avec brio mélodies d’ambiance lors des phases d’exploration, pistes brutales voir épiques pour les combats, et thèmes plus épurés histoire d’appuyer les rares moments de quiétude ou de dramaturgie. Le tout avec un talent certain, auquel s’ajoute des bruitages impeccables et un doublage VO quasi parfait. En terme de contenu GOWR se veut un modèle du genre. Comptez à minima 50 heures pour terminer l’aventure en fouillant minutieusement les 9 mondes du jeu, et encore davantage pour viser un degré de complétude parfait ! Le post-game permet de peaufiner son épopée et offre même de nouvelles quêtes annexes intéressantes. Quant au DLC gratuit « Valhalla », il assure une expérience « rogue-lite » plutôt sympathique pour quiconque voudra prolonger l’expérience.
Malgré un démarrage un peu timide le temps que les évènements se mettent en place, God of War : Ragnarök propose un périple aussi dense qu'épique. Maestria technique, ambiance géniale et gameplay immersif, voici les fondements d’un succès annoncé. Si quelques fausses notes ponctuent l’aventure, celle-ci se veut mémorable tant par ses affrontements grandioses que par la richesse de son univers récompensant l’exploration. Conforté par des acquis solides et éprouvés, Santa Monica ne chamboule pas la formule avec cette suite d’exception. Un périple jouissif et marquant, à la hauteur de sa réputation.
Dreadz23 a dit (08 Février 2024 à 11:43)
J'ai pris la version payante mais j'abandonne : c'est vraiment interminable et les énigmes sont tellement tirées par les cheveux que je passe mon temps à regarder la soluce maintenant ^^'
z0rr0 a dit (06 Février 2024 à 22:16)
Une bonne bouse , 30mn de jeu apres c'etait plus possible ....
bon courrage ^^
Franz26 a dit (06 Février 2024 à 08:04)
Classique de l’arcade des années 90, Windjammers fait partie de ces jeux Neo Geo intergénérationnels. Capitalisant sur l’engouement autour du retrogaming, c’est le studio français Dotemu qui prend la responsabilité de dépoussiérer ce nom mythique. Et à en juger par leur excellent travail sur Street of Rage IV, on pouvait être confiant !
Mais avant d’attaquer cette review, je dois vous expliquer mon affinité particulière avec le titre de Data East sorti en 1994. Taillé pour le versus, Windjammers propose des duels au frisbee sur un terrain délimité et coupé en deux par un filet, tel un court de tennis, tout en optant pour une vue de dessus à la manière d’un Pong. Pierre angulaire du média auquel il rend d’ailleurs hommage. Découvert comme beaucoup grâce à l’émulation, Windjammers occupe une place de choix au sein du petit panel très sélect des jeux intemporels ponctuant mes sessions multijoueur local depuis plus de 20 ans ! Toujours avec la même bande de potes, et un en particulier que je ne me lasse pas d’humilier à grands coups de frisbee dans ses cages ! Oui Tilkou, je parle de toi, ne fait pas semblant. Mais il faut parfois savoir passer outre la nostalgie, et il y quelques semaines nous avons changé nos habitudes au profit de son successeur. Le contexte est posé…
… et le constat tombe immédiatement : Windjammers 2 réussi à moderniser ses mécaniques de jeu sans dénaturer l’expérience originale, et c’est bien là l’essentiel ! On retrouve donc un gamefeel très familier, à tel point que vos techniques de p*** savamment élaborées dans Windjammers premier du nom fonctionnent ici toujours aussi bien ! Mieux encore, l’arsenal à votre disposition s’est étoffé, avec la possibilité de sauter pour annihiler un lob ou d’effectuer une reprise de volée, amortie ou puissante. Pas de gros chamboulement, mais juste assez de nouveautés pour renouveler un tantinet les sensations sans remettre en questions les acquis de base. A la fois techniques et accessibles, les matchs se veulent toujours aussi frénétiques et procurent un fun immédiat !
Techniquement Windjammers 2 respecte le ton décalé de son modèle et propose une panoplie de personnages caricaturaux riches en couleurs ! Mais si la DA conserve l’humour ringard du premier opus, le titre reste plaisant à regarder grâce à de superbes effets visuels et une animation impeccable. Il s’offre même le luxe de cinématiques animées stylées propres à chaque personnage en cas de victoire finale en mode arcade. Un contenu solo toutefois très limité malgré l’ajout de nouvelles têtes et arènes (mention spéciale au stade du Casino et son système de points aléatoires à chaque engagement !), le jeu se voulant bien évidemment destiné au multi en ligne ou local. Une fois passé les tutoriels et remporté quelques championnats avec vos personnages favoris, Windjammers 2 patientera tranquillement sur votre étagère le temps d’inviter un ami à la maison. En espérant de tout cœur que, à manière de son prédécesseur, cette habitude perdure chez moi encore deux décennies… Je me garderais donc de juger la durée de vie du titre à ce stade et de lui attribuer une note définitive.
Windjammers 2 s’inscrit dans la suite logique du premier opus et tient toutes ses promesses : à savoir conserver l’esprit arcade originel tout en apportant quelques ajouts bien sentis. En résulte un titre nerveux et dynamique, véritable concentré de fun qui ravira autant les joueurs occasionnels que les grands compétitifs en ligne. Dame nostalgie ne me fera point oublier les dizaines d’heures passées sur l’opus de 1994, mais il est l’heure de se forger de nouveaux souvenirs mémorables… Mon petilk, prépare les shooters, y’a des fonds de bar à finir !
Benben a dit (05 Février 2024 à 14:19)
Licence culte du jeu vidéo s'il en est, 35 ans d'existence au moment où j'écris ces lignes, plus de vingt titres sortis sur tous les supports Nintendo... Bref, à ce niveau là il n'est pas nécessaire de présenter la saga Zelda. Six ans après "Breath of the Wild" (BoTW), on aurait logiquement été en droit d'attendre une expérience novatrice mais le studio de Kyōto a préféré prendre une toute autre forme de risque. En effet, et à l'instar de "Oracle of Seasons" et "Oracle of Ages", c'est sous une forme similaire à son grand frère que "Tears of the Kingdom" (ToTK) voit le jour en 2023.
On retrouve le même gameplay, le même monde ouvert, la même ambiance... ou pas ! Bon soyons honnêtes, quiconque enchaînerait "BoTW" et "ToTK" aurait la furieuse impression qu'il s'agit du même jeu. Et à raison, tant les similitudes sont là. En surface.
Tout d'abord, le gameplay évolue et se tourne vers l'accessibilité. Par exemple, dans BoTW, il était obligatoire d'améliorer l'endurance au maximum pour pouvoir aller partout. Ici, ce n'est plus le cas. La topologie des environnements a été modifiée pour avoir plus de points de repos, permettant d'escalader toutes les parois même si la jauge n'est pas à son plein potentiel. Link dispose également de tout un panel de nouveaux pouvoirs : saisir des objets à distance, les faire bouger, ET pouvoir les coller entre eux afin de créer des véhicules, des objets défensifs, ou toute autre chose. Je vous conseille de visiter le subreddit HyruleEngineering pour admirer l'ingéniosité des joueurs ainsi que la permissivité du jeu. Un autre pouvoir donnera la possibilité de fusionner différentes armes entre elles afin d'en augmenter la puissance et créer des combos aussi originaux qu'utiles, comme coller un champignon sur un bouclier afin de faire rebondir un ennemi en arrière lors d'une attaque bloquée. Le pouvoir d'infiltration permettra de traverser les parois situées au dessus de Link, et enfin, celui de rétrospective de rembobiner le mouvement d'un objet.
Pour ce qui est du reste du gameplay, il sera identique et aussi efficace que dans BoTW. Paravoile, balades à cheval, cuisine, armes qui se brisent et toute une panoplie d'armures et tenues à choisir en fonction de l'environnement. C'est finalement une formule classique dans un jeu Zelda, puisque tout n'est pas TOUJOURS utile et ce sera aux joueurs et joueuses de s'adapter.
Notons toutefois l'implémentation de compagnons d'aventure qui accompagneront Link au fil de l'histoire. Ils sont au nombre de cinq, et apparaissant après les missions principales visant à récupérer les pouvoirs des sages. Chaque compagnon propose une capacité unique, par exemple un souffle puissant permettant d'accélérer en plein vol, lancer un Goron sur un mur de pierre pour le briser, lancer une sorte d'AOE d'éclairs, ou encore une attaque à base d'eau. L'inconvénient étant qu'il faille, en plein combat, aller voir le compagnon souhaité pour activer son pouvoir... Loin d'être pratique car les compagnons se battent bien et ne restent donc pas en place ! Il sera donc légion de courir vers l'un d'entre eux mais au final d'activer le pouvoir d'un autre. J'ajoute qu'il est quand même assez rare d'avoir besoin des pouvoirs des compagnons, hormis dans les missions principales qui les concernent.
Le monde d'Hyrule est toujours le même mais il a subi quelques transformations. Si on pourra retourner dans les différentes cités et y retrouver les mêmes bâtiments et les mêmes PNJ, sachez toutefois que la surface à explorer va plus que doubler par rapport au jeu précédent : en effet, le sous-sol d'Hyrule deviendra accessible, de même que différentes îles célestes. Chaque zone renfermant des spécificités et ses intérêts propres à tel ou tel aspect du jeu.
Et côté ambiance ? Nintendo a amplement amélioré la recette du précédent Zelda, qui était déjà, à mon sens, quasi parfaite pour qui aime se perdre en chemin. Tout concourt à faire qu'un objectif précis se transformera en périple et en détours inattendus. Car il se passe toujours quelque chose, il y aura toujours un énévement, un lieu, un truc suspect à aller voir alors qu'on s'était juré qu'on irait en ligne droite vers tel ou tel endroit. Et c'est là l'une des forces principales de cet opus, et qui explique entre autres pourquoi entre mai 2023 et février 2024 je n'ai pas touché à un autre jeu vidéo ! Des quêtes secondaires à foison, qui ont souvent un intérêt et un lien avec l'histoire principale rythment l'aventure et si elles seront rarement sources de récompenses utiles, elles sont toutes plaisantes à terminer. Scénarisées, parfois poétiques, drôles... elles participent à faire d'Hyrule un monde qu'on aime découvrir.
L'histoire bénéficie d'une narration bien plus poussée, ce qui permet d'apprécier le scénario, même si il passera souvent au second plan par rapport au reste de ce que propose ce puits sans fin de choses à faire. Classique dans sa trame, il révèle néanmoins quelques surprises, et la toute dernière partie du jeu est épique.
Une expérience incontournable du médium qu'est le jeu vidéo.
Shibo a dit (05 Février 2024 à 12:35)
Très bon DLC, CD Projekt sont toujours bien quali la dessus.
On sent qu’ils ont voulus faire leur jeu d’espionnage, ça se ressent dans les missions “you know my name” en est le plus flagrant exemple tout comme le sublime générique de fin très très inspiré des James bond.
L’histoire elle ne laisse pas indifférent et est déchirante quelques soit vos choix, on en ressort lessivé c’est un roller coaster émotionnel !
C’est aidé par des persos sensationnels, Songbird en tête mais Reed et Mayers et le mystérieux Hands sont très bons aussi
Vraiment une aventure à ne pas louper si vous aimez le jeu, les devs ont vraiment réussi à rattraper le faux départ du jeu de base !
z0rr0 a dit (04 Février 2024 à 19:42)
injouable à la manette , le seul point positif c'est un jeu gratuit donné sur uplay
Manifael a dit (04 Février 2024 à 11:23)
Un super jeu ! Il se fait assez vite, les graphismes sont top, le gameplay aussi et l'histoire est très chouette ! Un très bon jeu Mario avec des fonctionnalités que j'ai adoré. On peut jouer avec plein de personnages (perso j'ai toujours pris le petit Toad bleu) mais c'est chouette de pouvoir choisir son perso à chaque fois qu'on veut y jouer. Je vous recommande sans hésiter !