Benben a dit (26 Février 2024 à 08:14)
@Dreadz23, tu as peut-être mal paramétré ton jeu car Mirror's Edge sur PC peut se jouer en 1080p...
Norteim a dit (25 Février 2024 à 23:55)
Durant près d'une décennie, je n'ai su m'expliquer mes multiples abandons sur Bioshock. Le gameplay peut certes paraître vieillissant mais habitué au anciens FPS, je n'en tire pas là ma raison principale de cet échec. La proposition est intéressante, Rapture est grandiose, l'univers est passionnant... Alors pourquoi diantre n'ai-je pu aller au bout de ce jeu durant mon adolescence ?
Bioshock est un jeu intelligent. D'ores et déjà, son gameplay en est la preuve : la présence des Plasmides diversifie les styles de jeu et propose un vent de fraicheur dans l'océan des jeux de tir en 2007. Mais c'est son écriture et sacité sous-marine qui révèlent être le véritable bijou de l'écriture des développeurs.
Rapture est l'allégorie du libéralisme économique poussé à l'excès : issu du rêve grandiloquent de son créateur Andrew Ryan, la ville flirt en permanence entre l'émerveillement et l'horreur. Elle représente le paradis de l'économie de marché et de ses dérives, libérées de toute morale.
Les Glaneuses d'Adam, petites filles modifiées génétiquement et leur Protecteur sont créer dans une volonté de profit, de diffuser un produit addictif plus rapidement et plus librement afin d'enrichir leur créateur, Fontaine, ainsi que le fondateur de la cité. Notre propre protagoniste s'avère également, sans trop de spoil, être issu de ce système capitaliste désastreux.
Le joueur déambule donc dans les ruines de Rapture, dont les vestiges sont agrémentées des nombreux enregistrements des différentes personnalités de la ville, avouant crimes et confidences à notre oreille attentive. Andrew Ryan et son charisme légendaire, véritable homme d'affaire obsédé par la liberté de marché, Fontaine, dont l'entreprise de Plasmide rayonne comme une drogue aux effets dévastateurs sur l'ensemble de la ville, la docteure Tenenbaum, rescapée des camps de concentration qui finalement commet les mêmes crimes génétiques que ses précédents ravisseurs...
Bioshock est bien plus qu'un simple FPS. Il m'aura fallu quelques années pour grandir et comprendre cette proposition philosophique et politique, pour saisir les enjeux intimes des différents personnages et la vision critique de ce que provoque la logique capitaliste lorsqu'elle n'est freinée par aucun contre-pouvoir. Je n'avais les clés en main durant mon collège pour en apprécier la grandeur : je suis sincèrement heureux d'être aujourd'hui en mesure de la savourer dans son entièreté.
Norteim a dit (25 Février 2024 à 23:53)
Durant près d'une décennie, je n'ai su m'expliquer mes multiples abandons sur Bioshock. Le gameplay peut certes paraître vieillissant mais habitué au anciens FPS, je n'en tire pas là ma raison principale de cet échec. La proposition est intéressante, Rapture est grandiose, l'univers est passionnant... Alors pourquoi diantre n'ai-je pu aller au bout de ce jeu durant mon adolescence ?
Bioshock est un jeu intelligent. D'ores et déjà, son gameplay en est la preuve : la présence des Plasmides diversifie les styles de jeu et propose un vent de fraicheur dans l'océan des jeux de tir en 2007. Mais c'est son écriture et sa cité sous-marine qui révèlent être le véritable bijou de l'écriture des développeurs.
Rapture est l'allégorie du libéralisme économique poussé à l'excès : issu du rêve grandiloquent de son créateur Andrew Ryan, la ville flirt en permanence entre l'émerveillement et l'horreur. Elle représente le paradis de l'économie de marché et de ses dérives, libérées de toute morale.
Les Glaneuses d'Adam, petites filles modifiées génétiquement et leur Protecteur sont créer dans une volonté de profit, de diffuser un produit addictif plus rapidement et plus librement afin d'enrichir leur créateur, Fontaine, ainsi que le fondateur de la cité. Notre propre protagoniste s'avère également, sans trop de spoil, être issu de ce système capitaliste désastreux.
Le joueur déambule donc dans les ruines de Rapture, dont les vestiges sont agrémentées des nombreux enregistrements des différentes personnalités de la ville, avouant crimes et confidences à notre oreille attentive. Andrew Ryan et son charisme légendaire, véritable homme d'affaire obsédé par la liberté de marché, Fontaine, dont l'entreprise de Plasmide rayonne comme une drogue aux effets dévastateurs sur l'ensemble de la ville, la docteure Tenenbaum, rescapée des camps de concentration qui finalement commet les mêmes crimes génétiques que ses précédents ravisseurs...
Bioshock est bien plus qu'un simple FPS. Il m'aura fallu quelques années pour grandir et comprendre cette proposition philosophique et politique, pour saisir les enjeux intimes des différents personnages et la vision critique de ce que provoque la logique capitaliste lorsqu'elle n'est freinée par aucun contre-pouvoir. Je n'avais les clés en main durant mon collège pour en apprécier la grandeur : je suis sincèrement heureux d'être aujourd'hui en mesure de la savourer dans son entièreté.
Dreadz23 a dit (24 Février 2024 à 15:59)
Ca me fait penser à un vieux, vieux, vieeuuux jeu de playstation. Mauvaise idée de le lancer 15 ans plus tard, il a très mal vieilli. J'étais prête à jouer quand même un peu dessus et puis je suis tombée. Les points de sauvegarde ne sont pas réguliers donc j'ai repoppé looongtemps avant ma chute. Flemme de recommencer.
Je ne doute pas que ça devait être révolutionnaire à sa sortie mais actuellement, j'ai l'impression de faire un enième jeu du genre. Et puis bon, ça fait mal au cul de se dire que Mass Effect est sorti un an avant... Ça a beaucoup trop vieilli pour que je puisse le recommander : dès le lancement, on est en 800x600 et c'est le max ! xD
Dreadz23 a dit (24 Février 2024 à 14:33)
Alors oui, les graphismes et la musique sont vraiment magnifiques, c'est super poétique tout ça, tout ça... Mais ça ne suffit pas pour faire un bon jeu ! Car c'est aussi très chiant ! L'histoire n'est pas intéressante et on joue clairement à un jeu à Patounes (voir Joueur du Grenier) et je déteste ça !
Dessia a dit (21 Février 2024 à 18:44)
Ce jeu a été pour ma part juste INCROYABLE. Je suis fan du studio Quantic Dream pour leurs jeux vachement touchant. Heavy Rain et Beyound two souls étaient déjà incroyable mais alors celui là... J'ai vu pas mal de critique disant que le jeu était trop court, pour ma part j'y ai joué assez lentement pour être sur de ne rien louper alors ça m'a pas vraiment gêner :D. J'aime beaucoup le fait qu'il y ait autant de choix et de possibilité durant le jeu avec un grand nombre de fin cela incite à rejouer au jeu plusieurs fois pour découvrir les autres fins. Bref cette merveille est déjà sorti il y a plus de 5 ans mais je vous le conseille vivement si vous n'y avez pas encore joué. :)
Mijak a dit (20 Février 2024 à 18:13)
Excellent. Malheureusement pas traduit, et vu le lore sur les croyances traditionnelles russes c'est embêtant si on ne maîtrise pas l'anglais (ou le russe, ou autre langue prise en charge dans les sous-titres - le français n'étant pas assez bien visiblement). Moi j'ai sauté ou pas lu beaucoup de trucs (les pavés sur la tradition ou des récits de légendes), mais malgré tout je me suis mis dans l'ambiance et les termes russes parfois non traduits pour des choses spécifiques deviennent automatismes.
Mais malgré tout, cette liberté (modeste) de choisir notre alignement, ce côté point & click mais surtout RPG avec des combats à base de deck et de cartes..., équipement, objets, compétences, gestion de nos démons... c'est très agréable. On ne voit pas le temps passer. Notre façon de jouer va être selon nos préférences, plutôt exploiter le sacrifice, avec beaucoup de cartes de regen, plutôt les dégâts direct, plutôt le poison...
C'est surtout narratif, mais avec un côté jouissif à voir notre sorcière gagner en puissance, apprendre des sorts et résoudre des conflits.
Le mode de difficulté "normal" est assez simple, on se retrouve vite avec des dégâts très haut et de la protection pareil.
La fin est variable, en fonction des choix, de nos péchés, etc. J'ai bien envie de le recommencer pour tester. Un DLC permet de faire des combats à la pelle aussi.
Terminé en 27h. J'ai lu l'histoire, un peu de lore au début, mais j'ai skip beaucoup de texte, tout en faisant, d'un autre côté, beaucoup de combats, donc j'estime que c'est une moyenne plutôt basse pour un run evil.
Dreadz23 a dit (20 Février 2024 à 10:15)
Super constructif comme commentaire ^^ Ce serait peut-être bien d'en dire un peu plus peut-être ? Car perso, je ne vois pas où est le problème, j'ai beaucoup aimé ce jeu.
L'ambiance est vraiment chouette, beaucoup de questions se posent dès le début du jeu pour se résoudre jusqu'à la dernière minute. Petit twist de fin qui fait bien plaisir d'ailleurs. Je vais re sélectionner les derniers chapitres pour voir toutes les fins, ça m'intrigue ! :)