Benben a dit (29 Janvier 2017 à 10:53)
Alors déjà y'a pas de système de visée dans MGS, hormis pendant le boss Sniper Wolf, et le boss Liquid dans son Hind-D, où on passe en caméra subjective.
Le reste du temps il suffit de maintenir la touche carrée enfoncée pour que Snake vise tout seul O_o Y'a rien à faire quoi :D
Et puis tu parles de replacer technique et gameplay dans leur contexte mais tu assènes de vilains coups à la modélisation qui est dépassée, donc tu es hors contexte.
Mes exemples n'en sont que plus valables car il serait tout aussi absurde de dire que Streets of Rage est moche ou que la visée dans Contra est horrible. Oui c'est moche ou horrible face aux standards de 2017. Par contre replacé dans son contexte on ne peut pas dire ça !
Benben a dit (28 Janvier 2017 à 20:18)
Franz comment peux-tu oser dire que la modélisation des personnages prête à rire, ou encore que le système de visée est atroce ? Si on va par là, alors Streets of Rage est dégueulasse et la visée dans Contra est à jeter aux chiottes !!
Tu l'as refait sur une TV cathodique ou sur ton 142cm ? La 2é hypothèse expliquerait l'amas de pixels auquel tu fait allusion.
Benben a dit (27 Janvier 2017 à 11:05)
Un titre atypique, qui pourtant aime à aller puiser ses références chez les grands pontes du monde vidéo-ludique. Nier est un jeu qui reste, quoi qu'il en soit, unique en son genre, et qui propose une expérience méritant que l'on s'y attarde.
Souffrant malgré tout d'un retard considérable sur le plan visuel (même en 2010 j'entends), ce qui a valu à l’œuvre des critiques biaisées lors de sa sortie, et par conséquent un succès public plutôt faible, il serait dommage de s'arrêter au choc visuel provoqué par les premières minutes de jeu, car ce serait passer à côté d'un grand titre, certes inégal mais travaillé.
Nier se vit un peu comme un rêve, ou du moins comme une expérience éthérée, car l'on ne sait que peu de choses du monde dans lequel on est plongé. On accepte les quêtes que nous confie Popola pour sauver Yonah, fille du héros dans la version occidentale, d'une maladie mystérieuse, mais on ne sait ni d'où on vient, ni où l'on va. Le scénario s'égraine lentement, au fil des missions secondaires en mode facteur (d'ailleurs, le titre joue sur l'auto-dérision du début à la fin, grâce à de piquantes répliques de Weiss), qui nous permettent de mieux appréhender et de comprendre ce que l'on fait en ce bas monde.
Il n'y a que peu de personnages dans Nier, mais chacun est si puissant qu'on s'en contente largement : de Kainé, guerrière qui se bat en nuisette et qui n'a pas sa langue dans sa poche, à Emil, jeune garçon apeuré, en passant par Grimoire Weiss qui rend le verbe plus fort que l'épée, il y a de quoi se délecter rien qu'au niveau des dialogues, qui font toujours mouche.
Le gameplay est issu des action-RPG les plus basiques : des combats en temps-réel, des pouvoirs magiques et de la mêlée, du gain de niveau et des accessoires pour améliorer le tout (accessoires qui sont en fait des mots, trouvés au fil de l'aventure, à apposer sur une arme ou un pouvoir pour augmenter ses caractéristiques). Les combats sont dynamiques à défaut d'opposer une réelle difficulté, et le joueur assidu aura tôt fait d'être surpuissant par rapport aux ennemis qui bêtement vous fonceront dessus sans se douter qu'un seul coup de votre plus belle hache sera le one-shot fatal.
Des références à Zelda, et à Resident Evil, et énormément de symboliques japonaises donnent encore plus de profondeur à Nier, qui jongle entre les différents types de jeu : vue en 3D isométrique, vue de côté, phases en texte uniquement, ou bien vue classique à la 3é personne, sont autant de genres diablement bien intégrés les uns par rapport aux autres, et qui donnent un tout cohérent.
Pour finir, parlons de la musique, totalement géniale, point. Elle s'accorde tellement bien avec chacune des situations et chacun des lieux, qu'elle fait véritablement partie de l'identité profonde et multiple de Nier.
Un titre qui aura donc gagné ses lettres de noblesse pour une petite partie du public connaisseur, et une reconnaissance tardive mais amplement méritée. Vivement la suite !
Benben a dit (04 Janvier 2017 à 17:30)
Une belle leçon de level-design, dans un titre où niveau après niveau, les développeurs arrivent à surprendre encore et toujours. C'est un sacré tour de force, et cela ouvre des perspectives infinies au genre plate-forme même si d'autres avaient déjà proposé l'aventure auparavant.
Quelques caméras mal placées viennent ternir le tableau cependant : en effet, quelques sauts millimétrés sont assez complexes à calibrer selon les angles de vue. On notera aussi qu'avec un gameplay aussi vaste, certaines phases sont assez complexes à appréhender tant il est difficile de s'habituer à tout un panel de jeux imbriqués les uns dans les autres. Cela m'a tout de même valu quelques hurlements haha !
Au niveau de la bande-son c'est impeccable : les bruitages sont fidèles à la licence, et l'OST est juste merveilleuse, ce à quoi je ne m'attendais pas dans un Mario (hormis les Mario Kart et Super Mario Maker je n'avais pas renoué avec les aventures du plombier depuis... Mario 64 !).
Visuellement c'est une déferlante de douceurs pour les pupilles : 10 ans plus tard, on constate que toujours que Nintendo a réalisé un jeu extrêmement beau, sur Wii, et aujourd'hui encore le rendu demeure impeccable, et l'émulation de la Wii via la Wii U permet de profiter pleinement du titre.
Les plus téméraires trouveront ici quelques challenges vraiment complexes, les adeptes de la ligne droite s'offriront tout de même quelques frissons.
Benben a dit (22 Décembre 2016 à 11:37)
@Mlt > Je ne suis pas certain que la manière qu'à DICE de réécrire l'histoire soit une bonne approche pédagogique :)
Et puis faire des combats dans les tranchées un divertissement, ce n'est pas ça qui fera comprendre l'horreur que ça devait être IRL, même si je conçois tout à fait que la mise en scène doit être assez épique (et justement c'est là que le bat blesse, la guerre n'a rien d'épique).
Je suis le premier à dire qu'il faut bien différencier un jeu vidéo et la vie réelle, donc pour moi Battlefield n'a rien d'un cours d'histoire, sauf pour les dates des batailles à la rigueur, parce que bon la bataille d'Amiens sans l'armée française, c'est carrément outrageant, sans vouloir faire de chauvinisme, surtout que je suis plutôt anti-militariste :p
Cela dit, si effectivement le survol et les erreurs historiques de Battlefield peuvent inciter à faire de plus amples recherches sur le sujet, là, c'est bien :)
Benben a dit (17 Décembre 2016 à 14:06)
Non, 150 heures c'est une moyenne plutôt basse pour terminer toutes les quêtes et découvrir tous les lieux. Après si tu veux le faire en ligne droite, tu passeras à côté de 80% de ce qui fait l'esprit du jeu, mais tu peux effectivement le terminer en une trentaine d'heures.
Benben a dit (16 Décembre 2016 à 19:23)
CD Projekt signe avec The Witcher 3 un chef d’œuvre comme on en croise rarement dans le monde du jeu vidéo. C'est peut-être ce qui lui donne cette grandeur, mais il ne faut pas mettre de côté la qualité incroyable du travail accompli sur ce titre.
Au fur et à mesure que les heures s'égrainent, on ne peut qu'apprécier tout l'amour que les créateurs ont mis dans cette ultime aventure numérique de Geralt. Ici, tout est sublimé, du moindre détail à la grandiose ville de Beauclair, on en finit jamais d'être émerveillé et toujours surpris par autant de savoir-faire. Un exemple à suivre et que j'espère retrouver dans Cyberpunk 2077. D'ailleurs pour l'anecdote, Ciri semble bien faire allusion à ce monde là lors de l'un de ses récits. Bref.
The Witcher 3 rend difficile le fait d'écrire à son propos, tellement je crains de ne pas avoir de mots assez puissants pour évoquer ce que j'ai vécu pendant près de 200 heures. L'un des coups de maître est d'ailleurs le fait que jamais l'ennui ne s'installe, et même si des quêtes annexes routinières vont rythmer l'aventure, elles sont toujours finement écrites et tiennent à elles seules lieu de mini-scénarios.
Là où l'équipe Polonaise commet un sans fautes, c'est indéniablement au niveau du rendu visuel de leur création. La poésie qui transpire de certains tableaux est telle, que je me suis surpris bien plus d'une fois à tout simplement regarder le paysage qui s'étendait aux pieds de Roach, le cheval de Geralt. Avec ses 4 maps totalisant plus de 140Km carrés, ce qui est énorme, on pourrait craindre une certaine redondance, et pourtant... des plaines campagnardes de White Orchard et Velen aux Fjords de Skellige, en passant par les paysages provençaux de Toussaint, le dépaysement est bien là du début à la fin. Chaque lieu proposant bien évidemment ses villes et sa culture, ainsi que son lot de zones plus ou moins cachées à découvrir. Les fondus d'exploration ne peuvent ici qu'apprécier un plaisir immense.
Le moteur du jeu est peaufiné à l'extrême, et le tout reste fluide même dans les moments où les processeurs sont le plus sollicités. Les expressions faciales sont vraiment dignes de ce que peuvent proposer de vrais acteurs, sans toutefois atteindre le niveau de L.A. Noire.
Du côté du scénario, de la mise en scène et du background, c'est tout bonnement incroyable. The Witcher et The Witcher 2 : Assassin's of Kings avaient habitués ceux qui s'y sont aventurés à des histoires matures, complexes et pleines de complots. Ici, c'est pareil, mais en mieux. On ne compte plus les personnages hauts en couleur, qui ajoutent encore de la profondeur à une intrigue qui déjà tient la route. Sur ce point aussi, on passe de Charybde en Scylla, un vrai régal. Les cinématiques bénéficient d'un soin tout particulier, et n'ont rien à envier à la plupart des grands films.
[spoiler] La toute dernière image de Blood and Wine, lorsque Geralt brise le 4é mur en regardant directement le joueur... posée juste en toute fin d'aventure, cette séquence là est quand même magistrale ! [/spoiler]
Il ne faut pas oublier également de parler des références, tellement nombreuses qu'en faire une liste complète prendrait des jours... Mais leur qualité et leur utilisation illustrent bien le degrés d'implication des créateurs et leur volonté de proposer une œuvre unique mais qui va puiser un peu partout des easter-eggs et autres joyeusetés qui raviront les connaisseurs.
Au niveau du gameplay, autant rester bref, car il n'y a pas grand chose à dire. C'est du action-RPG comme on l'aime, avec des combats propres et dynamiques. On équipe son personnage avec les meilleures armures trouvées ou craftées, on fait subir à Geralt des overdoses de potions pour le rendre plus fort et plus rapide, en somme rien de trépidant à déclarer.
Soyons honnêtes, The Witcher 3 n'est pas exempt de petits défauts, comme par exemple ses menus qui sont peu pratiques, notamment pour ce qui est du classement des items, et qui rament si tant est que l'inventaire soit bien rempli. Les combats à cheval sont également peu plaisants et heureusement dispensables, et il arrive parfois que ce bon vieux Roach à qui l'on confie la menue tâche de suivre une route, décide tout à coup de partir dans les sous-bois. La plus grande carte du jeu, Velen/Novigrad met beaucoup de temps à charger (1:30min), ce qui peut être vite lourd si on subit un game-over bête. Bref, du détail vous dis-je, mais le souci c'est que quand tout ou presque est parfait, les plus petites tâches ressortent.
Hors de question de conclure ce pavé sans évoquer la bande-son, tout simplement épique ou poétique, selon les lieux et les situations.
Un très très grand bravo donc à CD Projekt pour cette merveille, qui mérite amplement ses louanges et ses multiples prix.
https://www.youtube.com/watch?v=TJuPBBw-l-M
Benben a dit (02 Septembre 2016 à 09:15)
Benben a dit (02 Septembre 2016 à 09:15)
La suite... Quelques jours plus tard...
Bon allez. Il est temps de remiser tout ça et de passer à autre chose.
Il est très rare que j'abandonne un jeu vidéo, d'autant plus quand je l'ai acheté le jour de sa sortie plein pot (fait encore plus rare !), mais à force de tourner en rond sans jamais entrevoir la fin de l'aventure ni où elle veut me mener, j'en suis réduit à devoir faire ses adieux à No Man's Sky.
Pourtant, au delà des critiques que j'ai déjà pu lui soumettre, le titre m'aura offert quelques moments véritablement marquants, comme cette fameuse fois où je me suis perdu dans une grotte sous-marine, à devoir sans cesse recharger mon extracteur d'O2 dans des cavernes certes jolies mais diablement angoissantes et anxiogènes. Trouver une sortie après avoir déambulé 45 minutes dans un dédale immense, et arriver à flanc de canyon avec une vue imprenable sur la vallée s'étendant à mes pieds... un véritable sentiment de libération m'a envahi, et c'est ça, à mon avis la véritable expérience du jeu d'Hello Games.
Tel un zoologiste, observer des troupeaux de créatures étranges gambader dans la pampa, c'est ça aussi la force d'un tel jeu. Puisque le côté spatial est complètement raté car ennuyeux et rébarbatif, puisqu'il n'y a pas (ou très peu) d'interactions avec les PNJ, puisque la gestion de l'inventaire est tout sauf intuitive et pratique, il a bien fallu se rattraper à d'autres aspects du soft.
Mais après 5 ou 6 trous noirs et un vaisseau à chaque fois endommagé, des embuscades de pirates impossibles à combattre, et pas du tout d'évolution dans le gameplay, mon intérêt s'évanouit complètement et il est temps d'appuyer une dernière fois sur le bouton de l'hyperdrive pour m'en aller vers d'autres cieux.
Benben a dit (22 Août 2016 à 09:49)
Genre tu sais pas faire ? :D