Benben a dit (21 Août 2016 à 10:43)
Bon, après quelques heures passées à barouder dans l'espace (The Final Frontier, Spock si tu lis ces lignes c'est pour toi) et sur quelques planètes... J'en parviens dores et déjà à la conclusion que No Man's Sky est un pétard mouillé. Explications.
Techniquement déjà, le soft est très loin des standards du moment. Certes l'aspect procédural permet d'arpenter tout un système stellaire (heu ouais... 3 ou 4 planètes en fait) sans temps de chargement, mais c'est au prix de décors vides, de clipping atroce (j'ai eu droit au coup du rocher qui pop à 1 mètre devant mon vaisseau), et d'effets visuels peu convaincants. Et je ne parle même pas des bugs de collision qui sont légion ! Franchement voir son vaisseau à moitié dans les rochers ça donne une grosse impression de jeu non terminé. Idem pour les gros blocs d'éléments que l'on détruit en commençant par leur base mais dont le haut continue de flotter dans l'air. Enfin "flotter" est un grand mot, si encore il y avait un flottement ça serait joli à voir. Là non, c'est juste que le moteur physique ne gère par la gravité pour tous les objets du jeu.
Bref, j'ai vu tourner des titres bien plus jolis sur PS3. Cela dit, la version PC a l'air d'être vraiment plus belle.
Le gameplay qui faisait le point fort de l'offre se révèle quant à lui d'un chiant rarement égalé : TOUT ce que l'on fait dans le jeu requiert de l'énergie. Ok, pourquoi pas... mais quand le carburant est consommé aussi vite, et qu'il faut toutes les 5 minutes (et encore je suis gentil) recharger son pack de survie, puis son laser à miner, puis son vaisseau qui bouffe UN QUART de son réservoir A CHAQUE DÉCOLLAGE !! Non, franchement au bout d'un moment, ça soûle.
Pour autant, l'aspect exploration est quant à lui très plaisant... sur les deux premières planètes. Je l'avoue, au début de l'aventure, le fait d'arpenter un monde multicolore et original où TOUT est à découvrir et analyser est vraiment excellent. On découvre que l'on peut crafter de l'équipement à l'aide de ressources glanées avant de se rendre compte qu'on en a rien à secouer de la plupart des améliorations, qui de toute façon consomment de l'énergie, et utilisent un slot dans l'inventaire déjà très très très TRÈS limité niveau place.
Arrive la réparation du vaisseau spatial où l'on se dit qu'enfin on va être libre et jouer les Marco Polo stellaires... l'effet est saisissant mais ne dure que le temps de se poser sur la 2nde planète, d'un morne à faire vomir la famille Adams.
Et c'est là qu'on se rend compte que toute l'aventure sera sous le même signe : récolter des ressources pour continuer son voyage vers le centre de l'Univers. Ce faisant on rencontrera des aliens dont il faudra apprendre le langage via différents terminaux, mais toutes les races, si elles sont physiquement différentes, réagissent de la même manière (à savoir qu'elles vous attendent dans les préfabriqués quasiment tous identiques avec une tablette à la main), tous les bâtiments se ressemblent, les points de sauvegardes qui permettent de valider la découverte d'un campement se trouvent toujours à l'autre bout de l'entrée du campement (ce qui fait perdre du temps à crapahuter).
On a certes droit à quelques gunfight avec des... robots sondes appelés sentinelles, qui viendront vous emmerder gratuitement ou bien si vous défoncez la porte d'une base (obligatoire si l'on veut s'accaparer les schémas de fabrication des pièces indispensables au vaisseau), mais qui vous oublieront si vous vous éloignez un peu. Les combats spatiaux sont quant à eux aussi divertissants qu'une soirée sur France 3 (putain quand je pense à Colony Wars sur PS1, je pleure...).
Mais il faut continuer l'aventure et avec la technologie hyperdrive, on peut enfin quitter ce pauvre système stellaire et aller voir ailleurs, à plusieurs années lumières... Où tout est sensiblement identique à la planète précédente : des rochers à perte de vue, quelques bases occupées par un seul et unique alien, et des ressources à récolter pour se barrer d'ici.
Si l'idée de base de No Man's Sky est excellente, il lui manque tout de même ce qui ferait de ce jeu un titre où l'on ne s'ennuie pas au bout de quelques heures :
- Recharger sans cesse son équipement est une erreur : il aurait fallu que cet aspect ne vienne pas polluer la partie toutes les 5 minutes. On est pas dans Lost Planet, ici c'est chiant !
- Obliger à arpenter les planètes soit à pied (et du coup perdre des heures) ou bien à bord de son vaisseau (et du coup passer à côté de la plupart des trucs) est une autre erreur : proposer un véhicule terrestre aurait été super pratique.
- Être désespérément seul où que l'on aille tend à poser un rythme et une ambiance pesants. Avec un vrai scénario et des PNJ expressifs on aurait une narration bien plus prenante.
- Peu d'interactions avec le monde qui nous entoure rend les explorations ennuyeuses : il faudrait pouvoir construire des bâtiments, établir des relations pérennes avec des marchands ou des pirates, bref insérer des éléments de gestion pour varier un peu l'expérience.
Bref, pour moi, No Man's Sky ne tient pas ses promesses et des titres comme Elite Dangerous ou Everspace vont très vite faire la différence. Cela étant dit, le moteur de jeu est à garder et à réutiliser car l'idée est tout bonnement excellente. Mais à améliorer !
Allez, je recharge mon tas de boulons spatial et je file vers une autre planète.
Benben a dit (21 Août 2016 à 09:46)
Non ça va je ne t'en veux pas, et du coup je ne ferai pas d'invocation mystique pour que tu sois torturé par une armée de Gobelins pervers :)
Benben a dit (20 Août 2016 à 10:05)
Tiens c'est étrange, j'étais pourtant sur et certain d'avoir crée la fiche de ce jeu il y a longtemps :)
En tout cas, c'est un survival tout ce qu'il y a de plus classique, qui reprend pas mal d'éléments du 1er film et s'appuie sur des mécaniques bien huilées (notamment celles de Silent Hill) pour proposer une aventure parfois assez angoissante.
Benben a dit (17 Août 2016 à 12:43)
En sortant un jeu de niche sur l'une des consoles les plus mal aimées de tous les temps, l'ambition d'ATLUS n'était clairement pas d'afficher un bénéfice net à faire trembler d'envie Ubisoft.
Pourtant très peu adepte des japoniaiseries et autres trucs kawaï, c'est plutôt l'aspect original du soft qui m'a attiré. Mélangeant deux licences que je ne connais que de nom (j'entends d'ici claquer les fouets...), je ne peux donc même pas dire que ce sont les sagas Fire Emblem ou Megami Tensei qui m'ont fait raquer 80 balles (x2 !) pour la version collector.
Mais si vous lisez ces lignes, c'est sûrement pour entendre parler du jeu, donc allons-y Alonzo !
Proposant un univers tout en couleurs, tournant autour de la vie de j-pop-stars en devenir, TMS reprend habilement des codes du j-RPG, et ce faisant, dispose d'un gameplay qui plaira aux amateurs.
Avec son système de combats au tour-par-tour divisé en rounds (chaque round servant principalement à délimiter la durée d'un buff ou d'un débuff), agrémenté de "Sessions" lors desquelles toute l'équipe se joint aux trois combattants principaux pour asséner un combo dévastateur, ou encore de "Duos" aléatoires où l'on assiste à un mini-spectacle dont les effets sont cataclysmiques pour les ennemis et largement bénéfiques pour l'équipe... autant dire que les combats sont toujours dynamiques et mettront longtemps avant de devenir ennuyeux. A cela s'ajoute l'animation des personnages qui est à tomber par terre, ainsi que leur design varié et original.
Le point un peu lourd du côté RPG est sa manière d'amener le joueur à faire évoluer ses personnages. En effet, il faudra systématiquement faire des allers-retours au repaire principal pour y améliorer ses armes (dénommées Carnages) et ses pouvoirs passifs (Radiant) en fonction des objets glanés.
Ce qui choque une fois l'aspect j-pop assimilé, c'est le manque de monde ouvert et donc d'apparente liberté. TMS se divise en zones accessibles via une liste qui s’agrémentera de choix au fur et à mesure que le scénario avancera. Chaque zone dispose d'un monde "normal" et d'au moins une Idolasphere, sorte de monde parallèle qu'il faudra explorer. On notera que les créateurs ont fait preuve d'une imagination débordante pour ces Idolaspheres qui ont chacune une identité propre et sont un plaisir à découvrir.
Je vais maintenant être très subjectif, mais là où TMS a peiné à accrocher mon attention c'est sur son scénario... Au bout du deuxième chapitre j'en avais déjà assez des remises en question incessantes des personnages ("Itsuki, je ne suis pas assez sur(e) de moi pour mon prochain spectacle, je ne sais pas si je vais y arriver, aide moi steuplé !") et du fait que chaque chapitre tourne finalement autour de l'exorcisme d'un artiste possédé par un Mirage. Tellement peu prenant que j'ai passé la plupart des dialogues, sachant sur quoi ceux-ci allaient aboutir (faut dire aussi que l'appel de No Man's Sky m'a fortement incité à mettre un terme rapide à l'aventure).
Pour résumer, TMS est un jeu agréable, avec quelques bonnes surprises, dans un environnement qui plaît ou rebute, mais qui surtout bénéficie d'un soin à la réalisation et d'un peaufinage qui font plaisir à voir tant ils se raréfient.
Benben a dit (07 Juin 2016 à 09:39)
Heu non. Non carrément pas ! Sinon j'aurais surement un phallus tatoué sur la joue à l'heure qu'il est. Il faut t'écouter une fois tous les 7 ans en moyenne.
Benben a dit (06 Juin 2016 à 09:11)
Quelques heures de jeu seulement et je suis déjà complètement happé par le champ gravitationnel de cette merveille. Même si à force d'écumer les Assassin's Creed, l'aspect exploration en freestyle et les défis en mode ParKour façon Superman ne sont pas nouveaux pour moi, le monde de Gravity Rush tient à lui seul du chef d’œuvre. Et c'est sans évoquer le gameplay. J'ai hâte de m'y remettre :)
Benben a dit (03 Juin 2016 à 10:58)
Un agréable petit jeu d'enquêtes, dont le gameplay n'est pas sans rappeler un certain Sherlock Holmes : Crimes and Punishment ou ses prédécesseurs.
Quoi qu'il en soit, la recette fait mouche, et le scénario est habilement mis en scène. N'ayant jamais lu ce roman d'Agatha Christie, l'histoire n'en était que plus prenante... mais il suffit de connaitre le genre pour vite deviner où tout cela va nous mener.
Les énigmes n'opposent que peu de challenge mais arrivent à être assez variées pour captiver l'intérêt du joueur. Cependant, certaines actions redondantes viennent ternir l'expérience, à l'image de la comparaison des lettres du tueur, qui intervient 3 fois dans la partie et où il faut faire strictement la même chose.
On retiendra tout de même une bande son plus qu'honorable et un doublage VO génial (l'accent d'Hercule Poirot est judicieusement ignoble). Le parti pris visuel propose un rendu sympathique, en adéquation avec l'esprit de la saga.
Benben a dit (23 Mai 2016 à 14:39)
Bon, comme Franz vient de me voler la vedette avec son pavé, et que je n'ai rien de mieux à rajouter... Vive la caillette !
Si, un truc m'a ennuyé sur ce jeu : lors de la phase de fin du combat contre Gannondorf, le lock se désactive si l'on achève pas notre Nemesis du 1er coup, ce qui laisse Link à la merci du 1er coup d'épée venu. Ça m'a valu un retry pour rien :p
Benben a dit (02 Mai 2016 à 09:27)
@MLT > ce fut également mon premier choix pour la fin ^_^ T'as pas regardé dans les stats à la fin du chapitre ? Tu as la part des joueurs (parmi tes amis ou dans le monde entier) ayant opté pour telle ou telle fin.
Benben a dit (06 Avril 2016 à 10:51)
Resident Evil Rebirth HD
Quel plaisir de retrouver, via ce portage HD du remake du jeu originel, le manoir de la famille Spencer... ! Bon, hormis le fait que Capcom prend quand même les joueurs pour des jambons en ressortant des versions HD de ses jeux phares, plutôt que de redorer le blason d'une licence qui en aurait bien besoin, il faut rester honnête : ce jeu reste une pure merveille. Son gros point fort demeure son level-design, exemplaire et diablement efficace. Arpenter le manoir et ses dépendance est aujourd'hui encore une expérience géniale. Le gameplay a heureusement évolué (même si le titre permet de jouer avec la maniabilité d'origine... vous savez, celle où l'on contrôle un balais tétraplégique) et donne un dynamisme qui aujourd'hui est nécessaire pour accrocher même les joueurs les plus avertis. Gestion stricte de l'inventaire, énigmes tordues, ennemis pervers, mise en scène façon série Z, franchement tous les ingrédients qui ont fait du tout premier Resident Evil un jeu culte sont là, et c'est du bonheur de s'y plonger à nouveau. Je me suis même permis un petit run en sauvage avec Chris juste pour le plaisir de me faire tout le jeu d'une traite.
Resident Evil Zero HD
Découverte tardive de cet épisode canonique, je peux maintenant l'accrocher à mon tableau de chasse et j'en suis fier, car REØ mérite que l'on s'y attarde. S'il ne propose rien de vraiment original, hormis le fait de pouvoir jouer les deux protagonistes en même temps, et de nouveaux ennemis, il reprend parfaitement ce qui rend ce genre de jeu efficace et marquant : un manoir, des laboratoires, des zombies. Pour autant, même après l'avoir enchaîné à la suite de son ainé, je n'ai pas eu l'impression de me taper deux fois le même jeu. Certes, on retrouve des énigmes fortement inspirées de l'épisode 1 de la saga, mais elle restent toujours agréables à résoudre. Visuellement on sent qu'un cap graphique a été franchi entre Rebirth et Ø. Le résultat est magnifique. Seul le scénario peine à embarquer le joueur, mais le background est vraiment intéressant.