Benben a dit (02 Avril 2016 à 13:12)
Wow O_o
Un seul gif au monde peut illustrer l'effet produit par ce soft

Benben a dit (03 Mars 2016 à 10:53)
Après Remember Me qui n'avait pas reçu l'accueil critique qu'il méritait, mais qui possède des qualités indéniables au niveau de sa narration, DontNod s'était hissé à mes yeux au rang des studios les plus sérieux du moment.
Avec Life is Strange, il fallait donc transformer l'essai, et s'imposer sur un marché presque monopolisé par TellTales et ses excellents scénarios interactifs. Soyons directs : le résultat est grandiose. En misant presque intégralement sur l'histoire (sa narration et son ambiance), afin de simplifier le gameplay au maximum, l'histoire de Max Caulfield parvient en quelques instants à happer le joueur et à l'intégrer de façon intimiste à la vie de l'héroïne.
Le scénario de base n'a rien de transcendant ou d'original, car directement inspiré de classiques comme Twin Peaks, mais c'est dans sa manière d'être conté et émulé par tous les petits à-côtés qu'il rend le titre particulièrement bon. Tout d'abord via une OST intelligente, principalement composée de rock californien mélancolique aux paroles toujours en phase avec l'histoire. Ensuite via une ambiance visuelle soignée, fourmillant de détails. Puis avec une galerie de personnages crédibles, et travaillés. Et pour finir, avec un enrobage fantastique empreint de mystère.
Si au début du jeu, Max semble être un personnage complètement lambda, concentrant toutes les variables pour en faire la jeune adulte moyenne, on se rend vite compte que c'est le joueur qui décidera de la modeler différemment. En faire une vraie connasse rancunière ou bien un ange gardien, afin d'influer sur les réactions de son entourage.
Il est cependant dommage que toutes les imbrications et les choix ne ramènent, au moment de la conclusion, qu'à deux fins possibles. Presque tous les choix ont certes une incidence visible, mais uniquement sur le background, pas sur le fil conducteur de l'histoire, ce qui limite l'importance de 80% de ces choix.
Le gameplay consiste simplement à déambuler dans les différents environnements, afin de les explorer de fond en comble pour s'imprégner de tout ce qu'Arcadia Bay recèle de malsain, ou au contraire, de poétique. Le fait de pouvoir rembobiner le flux temporel constitue la colonne vertébrale du gameplay car il permet de calculer chacun des choix du joueur, ou de s'autoriser des téléportations nécessaires (ou non) au scénario. Mais il n'y a pas de quoi s'attarder sur cet aspect tant il demeure loin derrière la narration.
Le seul reproche que je pourrais faire à Life is Strange, tient à son format épisodique. Square-Enix semble s'être entiché de cette mode puisque FFVII-Remake sera apparemment lui aussi victime de cette mise à mort à petit feu du jeu vidéo. Les "Previously on" et autres teasers d'images en début de chapitres n'apportent strictement rien au titre. De plus, si l'on devait vraiment comparer Life is Strange à un autre jeu, ce serait plutôt à Fahrenheit ou bien Heavy Rain, les QTE en moins.
En bref, Life is Strange demeure une expérience d'une beauté rarement égalée. Agréable à jouer, apaisant ou au contraire oppressant, intimiste et marquant, c'est un incontournable pour les joueurs en recherche d'un vent de fraîcheur.
Benben a dit (22 Février 2016 à 10:07)
En avant pour la suite du plus mal-aimé des Final Fantasy ! Presque tout ce qui a déplu aux pourfendeurs des aventures de Lightning, se retrouve dans cet opus, pas étonnant que la presse spécialisée et les acharnés l'aient donc descendu en flèche à sa sortie.
Bon en effet je comprends que pour les puristes du J-RPG, l'hérésie continue de plus belle. Mais si XIII-2 est vraiment axé grand public, ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir et ne pas profiter d'un titre empli de bonnes choses.
Hormis quelques titres J-Pop ignobles, c'est un sans faute pour un jeu de ce calibre. Les mauvaises langues pourraient le qualifier de DLC, mais avec environ 40h en ligne droite, il y a assez de contenu pour le considérer en tant que tel (on en a gros !). Visuellement c'est grandiose. Du chara-design aux décors en passant par les effets visuels, on sent que tout est peaufiné et calibré pour émerveiller en restant fluide. Qu'un jeu de 2011 continue à impressionner en 2016, c'est une belle prouesse.
La fin en cliffhanger par contre... What the actual fuck ? Rien de mieux pour appâter le chaland afin qu'il se rue sur Lightning Returns. Pas bien Square-Enix !
Benben a dit (15 Janvier 2016 à 10:07)
Décidément, j'utilise toute la puissance de la PS4, qui réussit à faire tourner sans mal un jeu 8-Bits ! 60 FPS, 1080p, c'est pas la Xbox-One qui pourra se targuer d'en dire autant. Ha ha !
Joke inside :)
Bon, parlons de Shovel Knight hein. Quel hommage au retrogaming ! Il ne s'agit pas ici d'un bête jeu reprenant les codes des titres emblématiques de l'ère NES pour en sortir un titre banal. Non. Yatch Club Games nous gratifie d'une réalisation que l'on sent peaufinée à l'extrême, pour rendre honneur comme il se doit aux classiques du genre : Zelda, Super Mario, DuckTales... Et même BattleToads (easter-egg sur Xbox One) ou encore God of War (sur PS4).
On retrouve ici un gameplay parfait et un level design réfléchi. Ces deux aspects font de Shovel Knight un plaisir à jouer, même si certains passages proposent de vrais défis et bien retors.
Bourré d'humour, musique et ambiance au poil, et même un scénario prétexte mais intéressant, bref complètement réussi, ce projet KickStarter en forme de gros FUCK aux géants de l'édition du jeu vidéo, prouve que les jeux à l'ancienne avaient, et ont toujours, une aura unique, et ce petit quelque-chose que les AAA d'aujourd'hui ne peuvent pas retransmettre.
Benben a dit (11 Janvier 2016 à 11:40)
Si ZombiU n'avait pas été le titre phare d'une console dénigrée par le public dès sa sortie, nul doute qu'il aurait eu un large succès, et qu'il aurait été mérité.
On regrettera simplement que le mot "optimisation" n'ait pas fait partie du cahier des charges. Cela aurait évité de devoir se taper un filtre poussiéreux en guise de cache misère pour que les textures paraissent moins pauvres (ce filtre ayant été supprimé des versions XB1 et PS4, je pense être dans le vrai), ou pire encore, d'avoir un temps de chargement lors de l'ouverture d'une porte alors qu'on vient tout juste de débarquer dans une zone (et donc de subir un premier chargement).
Hormis ces détails, ZombiU signe un quasi sans-fautes, et fait honneur au genre survival, ainsi qu'à la thématique zombie. On retrouvera ici la majorité des lieux emblématiques au genre : égouts, métro, école, supermarché, appartements, manoir, labo... Il ne manquait que l'hôpital pour faire un carton plein. Dommage que le cycle jour/nuit ne soit pas respecté d'une zone à l'autre.
Avec des thèmes musicaux bien choisis, et une prédominance du sombre, autant dire que l'ambiance cherche à foutre la pétoche. La lampe torche est loin d'être efficace mais demeure indispensable, les munitions sont rares, et les ennemis assez résistants pour donner au joueur l'envie de partir en courant plutôt que de chercher l'affrontement direct. A cela s'ajoute la très bonne idée de la vie unique : lorsque le survivant que l'on contrôle meurt, l'équipement durement acquis reste dans son sac à dos, et le survivant suivant aura une petite chance d'aller le récupérer... A condition de ne pas mourir en chemin, et à condition que le nouveau cadavre ambulant reste dans la zone où il a été tué. A ce propos, je suis toujours à la recherche d'un Desert Eagle et d'une AK-47, perdus bêtement, se trouvant encore dans le sac à dos d'un zombi.
Le scénario n'est qu'un prétexte pour donner un semblant de profondeur à l'histoire, le but ultime restant de s'échapper d'une Londres infestée tout en dénichant un remède au virus. Classique, mais efficace.
L'aventure est ponctuée par un gameplay original grâce à la mablette : fouiller dans son sac à dos oblige le joueur à quitter son écran principal des yeux, et à baisser la tête vers le pad. Immersif, scanner les lieux implique de lever le pad en direction de l'écran, etc...
En bref, on a ici un titre qui répond aux attentes des amateurs de survival-horror, bourré de bonnes idées et doté d'une ambiance soignée. Bénéficiant d'une durée de vie conséquente grâce à l'envie d'explorer chaque recoin et de trouver toutes les améliorations, on a de quoi s'amuser. Vu le prix actuel de ce jeu, il serait dommage de s'en priver.
Benben a dit (05 Janvier 2016 à 10:33)
Aseptisé ? Hum...
https://www.youtube.com/watch?v=5w7r7GH4TWI
Benben a dit (22 Décembre 2015 à 12:41)
Borderlands 2 reprend la recette qui avait fait le succès du 1er opus, et l'agrémente en lui donnant des environnements toujours plus vastes et variés. On retrouve toujours l'humour décalé et bourrin, l'ambiance post-apocalyptique teintée de Mad Max, et un level design aux petits oignons.
Hélas, le scénario tient sur un grain de riz, et peine à nous embarquer. La faute à des pseudo-cinématiques ingame qui dévoilent l'histoire en pleins gunfights... La faute également à un mode co-op' qui, s'il permet de ne jamais s'ennuyer, finit de faire complètement sortir le joueur de l'intrigue. On se contente donc d'arpenter les différentes zones tout en tirant sur tout ce qui bouge afin d'abaisser tel ou tel levier, de récupérer telle ou telle relique... On ne sait pas pourquoi on le fait, mais on y va en tirant joyeusement dans le tas.
Gros gros problème aussi, lié à la dernière mise à jour du soft : plantages en série, dus visiblement à une corruption des fichiers de sauvegarde. Personnellement je n'ai été victime que d'un seul plantage (à 3 minutes de la fin du jeu...), mais j'en connais certains qui en ont chié grave :D
Et pour finir, des bugs dignes d'Ubigon, comme par exemple le boss de fin qui s'étale sur l'objectif ultime du jeu, empêchant d'y accéder et obligeant à reloader la map... Du jamais vu :D
Dommage que l'expérience soit ternie par ces points là car Borderlands propose une durée de vie d'au moins 100h si l'on prend le temps de faire les missions annexes et les DLC.
Benben a dit (21 Décembre 2015 à 19:20)
Quel plaisir de retrouver la toute première aventure d'Abe dans cette version qui ne diffère qu'en un point de l'originale : le rendu visuel. Tout le reste est fidèle à l’œuvre culte d'Oddworld Inhabitants. L'humour, l'ambiance et le gameplay qui avaient donné ses lettres de noblesse à ce titre incomparable de la PSX font ici toujours mouche. On notera quelques bugs de collision sur le dernier chapitre, hormis cela, l'hommage est largement à la hauteur.
Benben a dit (16 Décembre 2015 à 16:57)
Quel jeu de plates-formes entraînant ! Guacamelee use et abuse de références en tous genres (cinéma et jeu vidéo) et nous plonge dans une aventure digne des meilleurs jeux de plate-forme.
Exigeant au pixel près, varié et diablement prenant, c'est avec plaisir que l'on arpente les niveaux proposant parfois des challenges demandant une dextérité hors normes.
Les combats contre les boss sembleront au début très mal équilibrés car ceux-ci sont font subir au joueur la même déculottée que ces bons vieux Ornstein et Smough de Dark Souls. Apprendre les patterns de ces ennemis sera la condition sine qua non pour en venir à bout, et une fois cela acquis, les duels n'en seront alors que plus prenants.
Benben a dit (08 Décembre 2015 à 10:28)
Avec quel jeu attaquer la 8é génération de consoles ? Avec le portage d'un jeu de 7é génération pardi ! Mais tant qu'à faire, autant en choisir un bon, un très bon, un qui devrait imprimer les boutons de la manette sur les mains tel un fer rouge. Alors c'est parti pour un voyage en Drangleic avec Dark Souls II.
Sans surprises, From Software reprend la même recette que pour les opus Souls précédents et largue le joueur au beau milieu d'un monde hostile et oppressant. Histoire de rameuter du public, on a droit à un enrobage et une narration plus poussés et DEUX cinématiques d'intro vont venir expliquer pourquoi on se retrouve à poil au milieu des bois. On retrouve très vite ses marques après la 1ere mort qui doit survenir dans les deux premières minutes de jeu et qui donne accès au bien nommé succès "This is Dark Souls". Le ton est donné, l'aventure peut débuter.
La version Scholar of the First Sin propose un rendu visuel vraiment éblouissant : le jeu est fluide (60 FPS constants), les effets de lumière toujours bien placés, les décors variés et impressionnants, les effets spéciaux moins kitsch. Bref, c'est du tout bon et c'est vraiment plaisant de pouvoir apprécier la direction artistique à sa juste valeur dans des conditions idéales.
A l'image de Demon's Souls, on ne pourra ici monter de niveau qu'en un seul endroit de Drangleic, et ce, en allant discuter avec un PNJ aux relents tout aussi mélancoliques que ceux de la Maiden in Black. Si le fait de devoir retourner dans cette zone centrale peut paraitre rébarbative, il n'en est rien, car ce havre de pseudo paix permettra également de retrouver d'autres PNJ libérés, d'acheter des items uniques, d'améliorer ses armes, bref, de se préparer à affronter des créatures toujours plus fortes.
Cependant, j'ai trouvé la difficulté de cet opus bien moins élevée que dans Dark Souls. D'aucuns diront qu'après avoir terminé les deux premiers Souls, on est rodé au genre, mais rien dans la partie hors DLC ne m'aura tenu tête bien longtemps. Avec une atmosphère globalement bien moins sombre, si l'aventure n'a certes rien d'une balade champêtre, elle a peiné à me mettre dans l'ambiance qui m'avait complètement accroché dans les volets précédents.
Cela dit, certains lieux comme le Gutter, Lost Bastille ou Undead Crypt sont de dignes enfants du genre, et resteront collés dans mes rétines encore longtemps. La variété des zones apporte un renouveau constant et l'exploration, si elle est toujours sujette à des moments de gros stress, demeure un point crucial de l’œuvre. La découverte de passages secrets, les rencontres fortuites avec un bestiaire plutôt bien inspiré, l'ouverture de raccourcis, font partie intégrante du gameplay et s'avèrent nécessaires pour dénicher les meilleurs objets et comprendre Drangleic.
Les boss, nombreux, ne proposent hélas que peu de patterns et à part quelques exceptions (The Pursuer, salaud !) on retrouvera sous une apparence différente un même type de combattant qu'on aura tôt fait de mettre en pièce. Certains boss optionnels (Executionner's Chariot, Old Dragonslayer...) rendront quant à eux les duels plus variés et opposeront un challenge digne dont on sera plus que soulagé de sortir vainqueur.
Les 3 DLC proposés avec cette version apportent chacun beaucoup de choses : beaucoup d'heures de jeu, une difficulté démultipliée, de l'originalité. Si l'aventure principale m'a parue limite facile, ce fut une toute autre paire de manches pour récupérer les trois couronnes des rois déchus... Et que dire des boss optionnels carrément surpuissants et qui demandent de surcroît de survivre à un parcours du combattant avant de les atteindre ! Il y a donc ici de quoi rallonger le durée de vie déjà conséquente de Dark Souls II.
68 heures m'auront donc été nécessaires avant de donner un dernier coup d'épée et de lever la malédiction pesant sur Drangleic. J'en ressors avec l'impression d'avoir vécu encore une fois un grand jeu d'aventure, digne successeur de la saga Souls, qui trouve sa propre identité dans les petites différences qu'il affiche par rapport à son épique grand frère.