Mijak a dit (23 Juin 2024 à 23:48)
Je suis pas fan des FPS, mais quand ils s'allient avec un RPG... bon. Là c'est le cas, avec zones ouvertes et furtivité, le tout rappelle donc Dishonored, mais dans le futur, ambiance cyberpunk, et c'est bien sympathique. Je suis toujours pas fan du FPS (première vue avec des armes à feu), mais le fait de débloquer des améliorations en tunant notre perso technologiquement, faire varier notre gameplay, choisir le chemin à emprunter, pirater, etc. est bien prenant. Le scénar, bon ; on incarne un cyber flic. Enfin "ex" flic, maintenant agent de sécurité , Adam Jensen. Adam est classique, creux, normal, en ça il est le parfait petit soldat du PJ. Pour le reste par contre, le monde est très bien rendu, le cyberpunk est très crédible, mis à part quelques détails derrière les apparences qui sont encore trop actuelles (le jeu Cyberpunk 2077 en ça fait mieux, forcément).
L'arsenal est assez généreux sans faire trop de doublons ; en gros c'est 7 ou 8 types d'armes, entre armes de poing, mitrailleuses, longue portée, non-létal... ça suffit pour choisir son angle d'attaque. Ce qu'on porte doit de toute façon rentrer dans un inventaire limité à gérer, des compromis sont donc à faire, on pourra pas porter un arsenal sur nous.
Pour moi qui ne suis pas skillé en FPS, je joue en débutant (j'ai rétrogradé au premier boss, qui me mettait la misère), et la difficulté me suffit ; même là j'arrive à game over parfois. Bref, je ferai la suite, pour l'histoire et l'ambiance au moins.
Mijak a dit (02 Juin 2024 à 14:11)
J'avais hâte de le tester, ayant apprécié son prédécesseur (My Time At Portia), mais en réalité je m'aperçois que j'ai aimé la nouveauté de ce dernier. Dans My Time At Sandrock forcément elle n'y est plus, du coup, on a la même recette dans un décor différent. Je me prend donc en plein visage tout ce qui était chiant dans le premier mais que j'appréciais malgré tout parce que je découvrais : la routine et la névrose. Mais ici je n'accroche plus, parce que je sais ce qui m'attend et j'ai vraiment pas envie de me donner la peine, de construire les relations, de miner à l'infini, récolter, piocher... Je vais donc l'abandonner là.
Mijak a dit (26 Mai 2024 à 21:50)
Plus court que le DLC précédent, et un peu décevant ; on y rencontre un Atlantide post-apo assez morne.
Mijak a dit (06 Mai 2024 à 02:52)
Un Jeu qui m'a attiré l'oeil (contrairement aux autres Yakuza) car c'est un RPG au tour par tour, inhabituel pour un cadre contemporain comme ici (excepté Persona). L'histoire se déroule donc au 21e siècle, dans des villes toutes bien modélisées et tout. C'est une histoire de mafia, de pègre nippone, avec un humour décalé à la Gintama (très "japonais" dans l'aspect grotesque et cartoon), mais surtout un hommage aux JRPG, car le protagoniste est un vieux fan de Dragon Quest. Du coup on a des mécaniques de JRPG classiques mais transposées dans un monde réaliste, un peu un genre de "si la vie était un JRPG", blague qui va d'ailleurs être lancée à Ichiban. Du coup les "jobs" sont... littéralement des jobs. Des boulots quoi. Les invocations sont à appeler sur notre smartphone, les armes, objets, mini-jeux... par certains aspects du coup, ce rapport RPG tradi et réalité renvoie aussi au jeu South Park Le Bâton de Vérité ; les items sont des snacks, des boissons énergisantes, des sushis...
J'ai trouvé (je connais pas les autres Yakuza, peut-être qu'ils partagent ces traits) bonne l'idée et le parti de nous plonger dans un milieu prolo voire pauvre, ça change beaucoup des gros jeux, des JRPG, et des jeux japonais en général qui n'abordent presque jamais les sujets politiques et sociaux. Même si tout ça change avec la progression hélas, et le fait qu'on devient patron ensuite, mais bon c'est pas la trame de l'histoire.
Le ton est très japonais, dans l'humour décalé et absurde, si vous connaissez certaines émissions ou vidéos vous savez de quoi je parle. J'ai vu des types déguisés en sac poubelle dans un sous-sol. Bon, après ils sont nommés "déchets de la société", mais c'est le revers de l'humour japonais, et c'est illustré par ce que j'ai dit au-dessus dans le milieu SDF : il n'est pas bon d'être exclus, dans cette société.
Le ton particulier fait que les mini-jeux le sont souvent aussi. il y en a beaucoup, allant du karting au jeu de rythme, et ça plus les quêtes annexes, plus part-time hero... ça fait beaucoup. Le jeu avance assez vite sans ça, donc on comprend que l'aspect cour de récré est central.
Bon, pour les côtés négatifs... le début j'ai cru plusieurs fois que je jouerais jamais. J'exagère oui, mais omg les demi-heures de cut-scenes ou cinématiques. C'est un jeu très narratif, très verbeux oui, surtout dans les premiers chapitres. Si on veut profiter des doublage, on peu très fréquemment se caler dans son siège et suivre la série.
Sinon, niveau animations faciales hélas, souvent on va avoir des persos qui crient sans que leur visage ne reflète leur expression, ou très peu. Et comme on passe beaucoup de temps dans les cutscenes, c'est important. L'animation en général évoque souvent plus l'automate que les ressentis des personnages.
Petit mot sur la gestion d'entreprise (gros "mini-jeu") ; sans tuto sur Internet, omg quel bordel. J'ai suivi le tuto du jeu, la première fois, et je me suis ramassé. Il n'explique rien de la masse d'icônes, de sigles qui pullulent, et la partie énervée de la réunion des actionnaires est un cauchemar ; les explications sont totalement insuffisantes par rapport à la quantité d'information à l'écran qu'il faut gérer avec un timer (j'ai suivi ce tuto :https://forums.jeuxonline.info/sujet/1405449/yakuza-like-a-dragon-tuto-mini-jeu-de-gestion), comme le systeme de pierre-feuille-ciseau, les différentes jauges, etc. Une fois les bases acquises par contre, c'est un jeu de gestion sympa, mais comme toujours dans ce genre il faut prendre beaucoup de choses en compte.
En conclusion, si on aime les histoires de mafia et le Japon, c'est parfait. La modélisation des villes et très immersive. Mais perso au bout d'un moment je m'emmerdais ; les mini-jeux sont pas tous funs (enfin perso, le Mahjong, le Shogi, le casino, osef un peu), et niveau scénar dans l'absolu c'est pas le feu non plus, ça reste plutôt moyen. Mais voilà, le JRPG, l'humour, la cour de récré... un bon moment, tout de même.
(edit : j'ai mis 55h en faisant qd mm pas mal de quêtes secondaires et montant l'entreprise au premier rang)
Mijak a dit (20 Avril 2024 à 18:10)
Je l'attendais, j'ai énormément aimé le premier, je suis fan de jrpg, eh bien............
Quelle déception. (alors oui, une déception à 15/20 quand même, ça va)
Le jeu ne prend pas de risque du tout. A de nombreux égards c'est une copie du premier , les métiers des persos sont les mêmes (apoticaire, voleur.se, chasseuse, prêtre.sse, érudit, guerrier, marchand.e et danseuse - notez les changements de genre pour certains, mais pas tous), donc les pouvoirs aussi, du coup globalement le gameplay est identique, dans les cités et dans les combats (même mécaniques à peu près). On va avoir la capacité d'aquérir des objets des PNJ, acquérir des informations, les recruter et les assomer. Chaque chose sous trois conditions selon les classes : un pourcentage de chance, une limite de niveau et un combat. Bref, un peu plus de variété que le 1 dans les moyens de faire les mêmes choses, et le tabassage en plus. Chaque perso a aussi un effet passif sur son environnement et une sorte d'overdrive/transe/limite durant le combat.
Les histoire, évidemment, sont différentes, le monde aussi ; mais le fait de retrouver les mêmes archétypes de jrpg enlève tout intérêt de la nouveauté. Le seul intérêt, c'est les histoires des huit personnages. Le cycle jour/nuit n'apporte pas grand chose, sinon la possibilité de caser les 12 interactions avec les PNJ en faisant varier les actions selon le moment du jour. Pour l'exploration, on reste sur la même chose, avec en plus la possibilité d'aller sur l'eau, ce qui agrandi la surface d'exploration.
Le jeu est facile, plus que le premier il me semble. Je roule sur les ennemis à mon niveau et suis donc toujours au-dessus des niveaux recommandés (on peut faire du off-tracks - le jeux est toujours ~"open world" - mais si on veut suivre les scénars, bah on se balade sans difficulté jusqu'à +5niv). Je sens venir le truc où, comme dans le premier, le gap du endgame sera infernal et demandera d'xp à l'infini.
Je trouvais les histoires/personnages du premier plus intéressants. C'était p'tet l'effet de nouveauté, mais j'en doute (le jeu est un hommage qui reprend des archétypes, donc il n'a pas vocation à être original dans ses persos). Les persos du samurai et de la danseuse, en particulier, sont plus qu’archétypaux : ils sont éculés. Du coup, si l'hommage passait bien sur UN jeu, là, ce second opus équivaut à le refaire. C'est bien, et comme j'ai dit il y a des histoire nouvelles, mais pour ma part il n'atteindra jamais le plaisir que j'ai pris à faire le premier. Du coup, les routines (faire le tour de la ville, voler tout, questionner tout...) deviennent lassantes.
Néanmoins, gardez à l'esprit que je ne parle ici qu'en comparaison au premier jeu. Parce que malgré tout j'y passe un bon moment, en tant que tel.
(ps : mouais, comme prévu le gap entre la dernière quête et le boss de fin est grand, pas eu la foi de grinder juste pour le dernier boss, tant pis.)
Mijak a dit (08 Avril 2024 à 21:54)
Un action-RPG qui a un décor et toute la forme qui me plaît, mais le gameplay n'est vraiment pas mon style. C'est de l'action donc, façon Dark Alliance un peu, on saute partout, on esquive, on tape quand on peut... le jeu est dur, du coup (du moins selon mes critères), j'ai dû le descendre en facile, et même là je meurs souvent, je fais des pirouettes en série et les combats s'éternisent en une danse ridicule à base de "je cherche un safe spot, je tourne autour du pilier, je saute par dessus un obstacle".
Sinon, l'ambiance et le scénar sont attrayants, la musique aussi est superbe, mais voilà, pas mon style. Je ne pense pas que je continuerai ni même que je le finirai.
Mijak a dit (31 Mars 2024 à 12:31)
Bon, après plus de 20h de jeu, je vais mettre un commentaire anticipé.
The Outer Worlds est donc, sans être ce à quoi je m'étais attendu totalement, un RPG dans l'espace. Un RPG, même, plutôt genre Fallout 3, dans son aspect, son humour parfois, ses problématiques. Disons en tout cas qu'on sent bien une similarité avec des titres de Bethesda, mais également avec Borderlands, du coup (qui est aussi un RPG SF). Vue FPS, notre perso n'est pas doublé, choix moraux, loot, crochetage, piratage, PNJs, équipement, bidouillage de nos armes, description d'un avenir d'un système qui tombe en morceaux et fourmille de salauds.... Moi qui cherchais un Skyrim dans l'espace, et qui a entendu certaines personnes en parler en comparaison de Starfield...
C'est un RPG dans la mesure où c'est un FPS avec une chiée de quêtes (principales, secondaires, de faction, de compagnon...) qui nous emmèneront sur diverses planètes, dans des zones ouvertes à explorer. L'expérience récoltée (par l'accomplissement de quêtes, le combat, l'utilisation de nos compétences...) nous permettra d'augmenter nos attributs, de gagner des "avantages", pour nous et nos alliés (équipe de trois maxi). Le jeu permet aussi, en choisissant nos actions et la fin de certaines quêtes, de s'allier certaines factions, d'en antagoniser d'autres ; selon ce que nos compétences permettent. Sur les maps, le chemin jusqu'à l'objectif est multiple et permet des approches différentes (furtivité, évitement, bourrinage, selon nos spés)
Le jeu est assez facile ; le loot est abondant, les munitions dépassent les quelques milliers pour chaque type après un moment, on a énormément de consommables à trier et revendre, et les ennemis sont tout sauf des sac à PV. J'ai dû le monter en difficile pour, quand même, arrêter de tuer tout le monde trop facilement, mais bon ça ne change pas l'abondance du loot.
Je parlais de l'humour, oui, et c'est à cela que je ne m'attendais pas. Le jeu a un ton assez léger, cynique parfois, humoristique souvent (l'affiche fait d'ailleurs référence à ça, au tout début du jeu : "oups, ma capsule de stase s'est crashée sur Hawthorne ! Désolé !". Les choix de dialogue font penser souvent à Parangon vs Renégat de Mass Effect.
Le jeu n'est pas avare de son lore aussi, j'abrège souvent les dialogues, à l'affût du contenu utile, parce que bon, le lore socio-politique d'Halcyon, ça va quoi. Le pitch d'ailleurs n'est pas fou-fou, du moins là où j'en suis ; en fait il n'y en a pas vraiment, je ne poursuis pas de quête personnelle, autre que ce qu'on me dit de faire (même la principale, finalement, nous est demandée par Phinéas).
Bref un titre bien accrocheur donc, très addictif par son côté avalanche de quêtes et RPG, mais dans le fond The Outer Worlds n'est pas le messie.
(NB : l'édition basique du jeu cap le niveau du joueur à 36, ce qu'on atteint bien avant la fin, si on fait les DLC. J'ai dû installer un mod pour continuer à acquérir de l'expérience et continuer à gagner des niveaux. La Spacer's Choice Edition n'a plus ce problème.)
Mijak a dit (19 Mars 2024 à 11:54)
Je suis bien moins emballé que pour Inside (oui je les fais à l'envers). Ici, l'univers prête bien moins à interprétation (même si c'est très beau), le gameplay prime : celui du casse-tête et de la plate-forme. Donc, contrairement à Inside, ici j'ai passé parfois un bon moment à avoir le déclic des solutions, ou à refaire un passage de plate-forme minutieuse. Le jeu raconte moins de choses, moins souvent, son level design (toujours au top) est là pour mettre en scène des énigmes, mécanismes, problèmes à surmonter. Souvent le jeu devient un trial & error du coup qui perd de sa fluidité et peut être agaçant en exigeant une précision qui tient plus de la performance du joueur que du plaisir de jeu (pour moi du moins). Bref je suis pas entraîné et absorbé par l'aventure, comme dans Inside.
Mijak a dit (17 Mars 2024 à 22:38)
Jeu basé sur l'histoire textuelle (pas doublé), en anglais seulement (pas traduit), avec beaucoup de personnages et de descriptions introspectives. Perso j'ai pas accroché au début, et donc je n'y mettrai pas l'effort de lire et comprendre le texte (ça a l'air d'être le genre de jeu dans lequel il faut s'immerger, donc beaucoup lire). C'est dommage car par d'autres biais et avis j'ai l'impression que ce qu'il raconte est intéressant.
Je pense que le genre du jeu indiqué ici est trompeur, ce n'est pas un jeu de plate-forme.
Mijak a dit (16 Mars 2024 à 14:07)
J'ai lu le bouquin y a des années, j'avais beaucoup aimé. Je n'ai pas voulu voir la série, l'histoire étant encore fraîche dans mon esprit, alors. Mais là, j'ai l'occasion de jouer au jeu, et ma foi c'est très agréable. L'ambiance médiévale est très bien rendue je trouve, niveau graphique, musiques, personnages. L'animation est assez pauvre hélas, mais bon, c'est un jeu narratif avant tout.
En tant que point & click, il ne vous mettras pas devant beaucoup d'énigmes ; souvent il s'agit juste aller d'un point A à un point B (il y a tout de même un inventaire et des actions à réaliser, des choix de dialogue à faire qui ont une influence modérée), mais l'interaction avec l'environnement et les PNJ donne au jeu son intérêt : saisir le décor, l'ambiance, le contexte.
Certaines décisions seront prises en compte à travers les chapitres, mais je n'ai pas recommencé le jeu pour tester à quel point nos choix sont libres.