Londres, décembre 1936. Pour pouvoir épouser l'Américaine Wallis Simpson, déjà deux fois divorcée, le Roi Edouard VIII est contraint d'abdiquer, quelques mois seulement après le début de son règne.
New-York, février 1998. Malheureuse dans son mariage, Wally Winthrop passe ses journées à l'exposition qui précède la vente aux enchères, chez Sotheby's, des objets ayant appartenus au Duc et à la Duchesse de Windsor. Wally découvre alors peu à peu ce qu'a été la vie de Wallis.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à Lau1307 qui a créé cette fiche
Un très bon film avec un esthétisme impeccable!
J'ai découvert le film sur Youtube, grâce aux magnifiques musiques.
Que dire... Pour toute personne ayant vu "The Hours", il est impossible de ne pas sentir la volonté de reproduire ce genre de schéma narratif dans W.E. : 2 pistes narratives alternées, 2 époques, 2 femmes différentes mais liées (même prénom, même problème quant au fait d'avoir des enfants, problèmes relationnels, l'une est obsédée par l'histoire de l'autre, ...).
Mais voilà, ça ne fonctionne pas ici, et pourtant ça aurait pu. Il y a d'énormes raccourcis tout au long du film, au point que la plupart des scènes sont à visée purement symbolique. Bien sûr que l'histoire est censée être symbolique, mais là les parallèles sont très peu subtiles, exagérés, et au final on a l'impression que l'histoire de Wally n'a pas de vie en elle-même, qu'elle a été entièrement pensée de manière à faire écho à celle de Wallis. Si au contraire les deux histoires avaient été mises en contraste, elles auraient pu avoir beaucoup plus d'impact et être autrement touchantes.
La protagoniste, Wally, nous dit à la fin qu'elle veut raconter l'histoire selon le point de vue de Wallis et non que d'Edward. C'est ce que le film fait, mais le personnage de Wallis a beau être intéressant, il ne provoque aucune empathie. Elle ressort plutôt comme une femme capricieuse et indéterminée, et ses réactions exagérées frôlent parfois le ridicule (j'avoue avoir ri en la voyant se jeter sur son lit en pleurnichant, telle une princesse Disney. Je n'ai pas de cœur).
Au final le film n'apporte pas grand-chose, la morale est que "l'on peut changer son destin", conclusion à laquelle l'héroïne arrive car... Car quoi ? Après 2 heures de parallèles entre son histoire et celle de Wallis, on ne comprends en fait pas en quoi Wallis l'a aidée, ni pourquoi elle restait avec son mari violent et infidèle.
Alors oui, les images sont belles, les musiques aussi, et un film dans lequel joue Oscar Isaac ne peut pas être entièrement raté.
Mais les personnages sont assez fades, et la dimension symbolique tellement mise en avant que le spectateur peut avoir l'impression d'être pris pour un con. J'ai peut-être raté quelque chose, mais je ne le saurai jamais car je n'ai pas l'intention de revoir ce film. J'ai malgré tout mis 14/20 car je note généralement assez haut, et dans sa forme le film est plaisant.