Dans le futur, les écosystèmes se sont effondrés.
Parmi les survivants, quelques privilégiés se sont retranchés dans des citadelles coupées du monde, tandis que les autres tentent de subsister dans une nature devenue hostile à l’homme.
Vivant dans les bois avec son père, la jeune Vesper rêve de s’offrir un autre avenir, grâce à ses talents de bio-hackeuse, hautement précieux dans ce monde où plus rien ne pousse.
Le jour où un vaisseau en provenance des citadelles s’écrase avec à son bord une mystérieuse passagère, elle se dit que le destin frappe enfin à sa porte…
(Source : themoviedb)
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Non renseigné
Merci à ririchard qui a créé cette fiche
Pas mal du tout, en fait, c'est une bonne surprise.
L'univers est prenant, le scénar' est plutôt sympa. Il n'y a que quelques atermoiements de l'héroïne que je regrette. Mais hormis ça, c'était sympa. ^^
("il faut que tu paaartes " "nooon je reeeste !" "mais paaars !" "je reste je te dis !" "laisse-moi !" "jamais !")
Les intentions, les interprétations... la longue et lancinante présentation psychologique des personnages...la qualité des effets-spéciaux, des décors, l'émotion... c'est vraiment bien foutu.
Vesper Chronicles, bon film de science-fiction
De magnifiques images autant sur la faune et la flore que sur les paysages et les quelques machines cronenbergiennes, de belles musiques avec quelques moments particulièrement puissants, un rythme lent qui d'un côté pose une très bonne ambiance de dystopie locale et d'un autre côté quand elle hésite pour la cinquième fois à partir mais non mais oui mais non allez bouge fais quelque chose
Côté histoire, c'est de la dystopie avec de la lutte des classes à gros sabots, heureusement que j'apprécie l'absence totale de subtilité : une petite pointe Elysium, une petite pointe Walle-E, et un thème que j'adore des biotechnologies comme dans le livre de Margaret Atwood que je lis en ce moment
Le thème des semences est top :)
Comme souvent, les "petits" films de SF se révèlent être de bonnes surprises. Du coup... est-ce qu'on peut parler de surprise ? Allez on est pas là pour parler philosophie même si j'aime beaucoup m'y frotter (wink-wink).
Sur le fond et la forme, on retrouve beaucoup de poncifs du genre, avec cette dystopie divisée entre les très puissants dans leurs citadelles, et le reste de l'humanité qui erre dans un monde en décrépitude, dangereux, où chacun se bat pour sa propre survie et où même ton frère peut venir te buter parce que tu lui as volé quelques graines.
On retrouvera une patte visuelle à la croisée de ce que feraient un Jeunet, un Cronenberg ou un Burton, voilà pour les références gages de qualité.
Et à l'ambiance, si on s'en réfère aux remerciements en fin de générique, (quoi, y'a que moi qui regarde les génériques de films ici ?), on retrouve effectivement une patte signée Dan Simmons (Hyperion !).
Mais au delà de ça, le monde de "Vesper" regorge d'originalité, et n'hésite pas à imposer une cruauté et un ton direct, ce qui, pour un film plutôt destiné "jeunesse" est rare ! Mais rappelez-vous, oui vous qui avez grandi dans les années 80-90 quand nos dessins animés de gosses étaient aussi trash que "Brisby et le Secret de Nimh" ou encore "Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles" qui sous leurs atours et leurs titres rêveurs nous balançaient la mort en pleine face !
Bon ben là c'est aussi subtil.
C'est crade et parfois gore, c'est violent et sans pincettes, mais sans aller dans l'obscène pour autant.
C'est original, l'ambiance est folle sans en faire trop et on flirte vers le body horror façon Cronenberg sur certaines scènes. Dommage que l'on fasse finalement beaucoup de surplace.
Une belle surprise que ce film de science-fiction à l'ambiance mortifère et parfaitement maîtrisée...