The Phoenician Scheme

Tiens, voilà qui nous fait penser que, justement, nous n'avions pas pensé au cinéaste géorgien Sergueï Paradjanov comme référence possible de Wes Anderson. C'était pourtant évident !
Sinon le film est un peu confus...

L'esthétique selon Wes Anderson. *_*

Ce film-là me paraît plus intime que les précédents, tourné vers l'intérieur, et pas tant que ça vers le public. L'histoire n'a de sens que pour l'anecdote des boîtes à chaussures pleines de secret remises de père en fille. Wes Anderson aurait véritablement vécu quelque chose de ce genre, au sein de sa famille. (ou belle-famille, je ne sais plus)
C'est une histoire de famille de toute façon, de transmission et d'héritage.
Pour le reste, la quête du gap financier et des sommes d'argent à réunir n'a pas de sens, l'intrigue comploteuse des multiples tentatives d'assassinat est tout à fait vaine, et ne sert à rien, si ce n'est qu'à illustrer la vie complexe du personnage principal.
Gros sentiment que cette histoire n'a ni début, ni fin et que tout n'est que prétexte à dessiner le portrait d'un homme sur le point de disparaître.

Je n'arrive plus avec Wes Anderson, c'est pas faute d'essayer mais je trouve le tout pompeux, confus, l'impression que tout repose sur le style visuel et le casting cinq étoiles sans jamais proposer plus mais j'admets qu'il doit me manquer énormément de clés, de connaissances sur pas mal de domaines pour entrer dans le film mais ça, ça renforce vraiment l'aspect élitiste pompeux devant lequel je ne parviens pas à fermer les yeux.