Dans la quiétude d’une banlieue assoupie par l’été nordique, quatre enfants se découvrent d’étonnants pouvoirs qu’ils convoquent innocemment dans leurs jeux, loin du regard des adultes. Alors qu’ils explorent leurs nouvelles aptitudes dans la forêt et le parc environnants, leurs distractions prennent peu à peu une tournure inquiétante.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Apparition
Non renseigné
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
The Innocents est un film à hauteur d’enfant, dans lequel les adultes sont très souvent en arrière-plan. Le film s’attache à montrer toute l’innocence de ces enfants, qui découvrent, expérimentent, jusqu’à parfois faire preuve d’une cruauté inexplicable. Tous semblent connaître un certain mal-être, lié à la solitude, le sentiment d’abandon ou la maladie. Alors, quand tout dérape, ce sont bien les enfants, et uniquement les enfants, qui sont en mesure de stopper la menace.
Le scénariste oscillait déjà entre douceur et horreur aux côtés de Joachim Trier, si on pense au grand écart entre "Thelma" et "Louder than Bombs", par exemple. On retrouve ici tout ce qui fait le sel de son écriture : la difficulté des relations, une menace qui plane, une tension parfois insoutenable, et lorsqu’il le faut une violence très nue.
Dans sa deuxième moitié, le film se mue en véritable film d’horreur et s’accompagne de trouvailles visuelles implacables, qui collent à la rétine. Avec cette maîtrise du tempo et de la tension, le film se termine finalement sur un anti-climax, en plein milieu d’une cité qui a retrouvé toute sa population, avec un duel final d’une beauté sidérante.
Décidément, avec Julie (en 12 chapitres) en fin d'année de Joachim Trier qu'il a co-scénarisé, Eskil Vogt frappe fort.
Un film étrange, où l'on est pris de vertige parfois. Peut être trop dans la retenue à mon goût... surtout avec une tension si bien engagée, je m'attendais à un virage plus sombre et agressif mais c'était pas mal.
Impossible de rester plus de 30 minutes dans la salle de cinéma. Histoire associée aux enfants et aux animaux en plus... insurmontable après la scène du chat. Montrer une telle cruauté tombe dans le malsain/glauque à mon goût.
Captivant de bout en bout. Diriger aussi parfaitement 4 enfants est une vraie prouesse. En plus de la direction de ses petits acteurs, Eskil Vogt nous gratifie d'une réalisation maitrisée installant une tension latente et omniprésente à laquelle on s'extirpe uniquement au générique de fin. Il y a de belles trouvailles visuelles, des plans marquants, une musique subtilement inquiétante qui participent à la mise en scènes de moments particulièrement glaçants.
Seul petite ombre au tableau, on voit un peu tout arriver, il n'y a aucune surprise qui rend une scène encore plus marquante. Mais c'est vraiment chipoter devant autant de contrôle et d'intelligence dans l'écriture.
Un thriller fantastique glaçant, TW violence animaux et enfants.
Une intrigue terrible qui se déroule à l'insu du regard des adultes, j'ai trouvé ça vachement intéressant. Et le côté pouvoirs surnaturels que se découvrent des enfants, avec leur "immaturité", émotionnelle et le reste.
Le début est long, et la suite en général reste assez lente ; le film ne parle pas beaucoup (les prota ont ~10 ans).
Film "inquietant"
le jeu d'acteur est incroyable