Fin des années 60, une ville oubliée de la côte belge.
Pim vit seul avec sa mère, une ancienne reine de beauté devenue chanteuse de cabaret. Pim égaie ses journées en dessinant et en rêvant à des vies imaginaires. Il exprime ses désirs en collectionnant en secret des objets qu’il garde précieusement dans une boîte à chaussures. À l'aube de ses 16 ans, sa relation avec son meilleur ami, Gino, va prendre une autre direction. Quant à la mère de Pim, Yvette, elle a ses propres rêves. Fatiguée de ses soupirants et de sa vie monotone, elle aspire à tout quitter pour partir à la découverte du monde.
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Merci à gon17 qui a créé cette fiche
Une histoire touchante et qui sonne très juste. Les images sont très belles et la côte belge ne m'a jamais paru si belle.
"Il n'y avait pas d'anormaux quand l'homosexualité était la norme" (Proust dans Sodome et Gomorrhe). A priori anodine et bestiale, cette citation prend tout son sens lorsqu’il s’agit d’être pragmatique et emprunt de l’envie de s’intéresser de plus près à la question de l’homosexualité, sorte de champ de bataille politique névralgique. Par l’art, la musique, le cinéma, la question a toujours été objet de nombreux soulèvements et, parfois, d’un mauvais goût non apprécié par l’assemblée. Bavo Defurne ne fait pas partie de ce régime dictatoriale et dresse à travers « Sur le chemin des dunes » un portrait cruel mais juste d’une jeunesse en pleine perdition qui doit, à l’aube de nouveaux jours, voit son environnement altérer son jugement et son esprit critique. Cela commence par un soupir, un regard, un sourire… la suite, chacun est libre de la vivre comme bon lui semble. Pim, lui, n’a pas décidé de tomber sous le charme de son meilleur ami mais voit vite la réalité se dresser devant lui tel une muraille insurmontable qui l’oblige à délaisser, au passage, toute idée d’épanouissement personnel. Par son esthétique, son aspect soigné et épuré, ses dialogues aussi prenants qu’absents, ce drame belge soulève bon nombre de questions et force le subconscient de chacun à prendre (ou non) position afin de sublimer son aspect critique. A raison ou à tord, « Sur le chemin des dunes » force le respect par son franc parlé et son réalisme à toute épreuve qui s’affranchit de toute règle pour faire passer un véritable message universel, aussi dur à entendre soit-il. Avec une certaine prétention, Bavo Defurne touche un public très large et montre qu’un coin reculé de la Belgique peut avoir autant de charme qu’une plage brésilienne en temps de chaleur excessive. Les jeunes acteurs du film, triés avec minutie et précaution au cours de plus de six mois d’audition, participent pleinement à ce que l’on peut très légitimement appeler un film indépendant des grands jours.
La souffrance solitaire et taciturne d'un ado qui s'éveille à l'amour et à la sexualité avec son meilleur ami, dans un environnement familial parfaitement dysfonctionnel. Voilà une histoire qui pouvait être intéressante. Mais, malgré la prestation touchante du jeune Jelle Florizoone, le film se perd dans des longueurs (vraiment longues) et ne mène nulle part...si ce n'est à une fin peu vraisemblable. Sympathique petite BO.