Il a habité nos imaginaires par la puissance de son empire médiatique, son ascension fulgurante et sa capacité à survivre aux revers politiques et aux déboires judiciaires. Il a incarné pendant vingt ans le laboratoire de l’Europe et le triomphe absolu du modèle libéral après la chute du communisme. Entre déclin et intimité impossible, Silvio Berlusconi incarne une époque qui se cherche, désespérée d’être vide.
(Source : themoviedb)
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
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Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Non renseigné
Merci à rastita qui a créé cette fiche
Sorrentino, fidèle à son style n'impose pas sa morale dans cette histoire qui propose plusieurs dilemmes. Celui de profiter de la vie fasse à une éthique personnelle. Celui de l'égoïsme face à l'altruisme et de la sincérité face à l'opinion publique. Sans chercher à faire un portrait de Silvio, selon il pose la question de la sincérité des hommes politiques dans leur action qui n'est pas nécessairement incompatible avec l'égoïsme et la corruption. En revanche je ne vois pas bien l'utilité de passer 1/3 du film à raconter l'histoire de Sergio Morra à part peut-être pour montrer les dérives auxquelles pousse ce genre de personnage tout en faisant un portrait de l'Italie sous Berlusconi adoré par les gens pour son charisme et rejeté par les médias de gauche. En soit le film défend presque le populisme comme recette tout en en présentant les défauts (notamment sur le plan culturel).
Fascinant et à 100 années lumières de la bande annonce ... Faut bien appâter le chaland ...