Élise à Brest, Alexia à Saint-Etienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !
Rôle principal
Non renseigné
Merci à thotho53 qui a créé cette fiche
Marie Perennès et Simon Depardon contactent et suivent 10 groupes de colleur.euses à travers la France. Selon les territoires suivis, les dynamiques sont très différentes mais il y a une uniformité des constats :
- réappropriation de l'espace "public"
- un vocabulaire spécifique développé
- déploiement d'énergie, accroissement du sentiment de puissance
- développement de sa propre autonomie dans l'illégalité qui correspond davantage à un devoir moral envers soi-même et la condition féminine.
Documentaire passionnant qui met une des branches partisanes du mouvement féministe contemporain en lumière, à travers leurs échanges théoriques et leurs actions pratiques.
Je suis absolument happée par le propos du film et l'énergie déployée par les colleur.euses.
Mais l'objet documentaire n'est pas si réussi que ça : le concept est très redondant. Le film dit vouloir connaître ces jeunes gens qui collent mais on en sait peu sur eux (peu d'annecdotes de vie ou de collage ou sur le mouvement, sa naissance, pourquoi telle personne à rejoint les collages etc...). C'est comme en surface uniquement.