Dans le Mexico des années 50, Lee, un américain, mène une vie désabusée au sein d'une communauté d’expatriés. L'arrivée du jeune Allerton va bouleverser l’existence de Lee, et faire renaitre en lui des sentiments oubliés.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Un film qui se veut subversif et intellectuel mais qui n'est ni l'un ni l'autre. Prétentieux et d'un ennui mortel, par contre, oui.
Fiévreux, incandescent et psychédélique le film évolue dans un artifice qui lui va bien...
Qu'on aime ou non Guadagnino, on peut le remercier de nous ramener un Daniel Craig sorti de son rôle de James Bond pour le voir dans un terrain jusqu'alors inconnu pour lui, du moins sur sa carrière récente. Ce rôle de quasi stoner qui écume les bars gays de Mexico, enchaînant rencontres sur shooters de téquila, à la recherche d'un ride éventuel voire d'un sens à sa vie, il le joue parfaitement. Il est maladroit, gauche (je suis gaucher, j'aime pas qu'on utilise cette caractéristique pour synonyme de maladroit m'enfin...) et ses tentatives de connexion à l'être qui le fascinent se révèlent souvent ridicules. C'est assez jubilatoire à regarder et quand le film concrétise la relation, c'est finalement assez beau à voir, sauvage et réel. Tout comme le voir errer au ralenti sur Come as You Are, le rendu est assez classe et la BO caresse les oreilles jusqu'à la limite de l'érotisme pour qui aime encore Nirvana et autres.
Et tout ça, cette déambulation, ce n'est que la première partie du film qui va ensuite dériver dans un environnement plus sauvage, les personnages étant à la recherche d'une plante aux capacités psychédéliques assez intenses, faisant déraper le film vers un terrain d'expérimentations artistiques auxquelles soit on accroche soit qui nous fait s'éloigner du film. A chacun sa propre expérience même s'il est indéniable de noter la volonté artistique au sens premier du terme de la part du réalisateur. Le film ébauche cette volonté dans sa première moitié avec quelques jolis plans où la volonté de Lee se matérialise à l'écran mais seulement dans son esprit. La deuxième partie vient éclater ses barrières mais pour les plus réfractaires, sachez que ce n'est pas que ça et que ces moments viennent entrecouper des scènes "normales".
Un Guadagnino assez sublime, très différent de Call Me By Your Name malgré la similarité des résumés. Un voyage qui frôlera l'onirique, venant faire un coup de coude à Kubrick en fin de course.