Comme chaque jour de l'an sous le règne de Louis XI, une foire populaire a lieu sur le parvis de Notre-Dame, à Paris.
C'est là que l'alchimiste Frollo remarque Esmeralda, une ravissante danseuse dont la grâce captive la foule et le séduit lui-même aussitôt.
A peine a-t-il le temps de préparer son enlèvement que la belle, poursuivie par des gardes, se réfugie dans la cathédrale.
Frollo ne s'avoue par vaincu pour autant : il charge Quasimodo, le bossu de Notre-Dame, d'enlever la jeune femme.
L'homme au physique contrefait, qui se souvient qu'Esmeralda lui avait donné de l'eau lorsqu'il était au pilori, est heureux de voir sa mission compromise par l'intervention de Phoebus, le beau capitaine des archers, dont la bohémienne s'éprend sans tarder...
Source : TCM Cinéma
Adapté du livre Notre-Dame de Paris de Victor Hugo
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Non renseigné
Tenez, voilà une adaptation qui fait bon usage de son budget décoiffant. Décoiffant en tout cas pour les années 30, et de quoi nous offrir un spectacle grandiose à base de reconstitution de Notre-Dame et du Paris de 1482. Puis, au moins aussi remarquable, c'est Charles Laughton méconnaissable, grimé en Quasimodo, qui livre une performance assez épatante pour que le film soit qualifié d'horrifique à sa sortie en salle. Apparition aussi de Maureen O'Hara à ses débuts, qui certes n'a pas grand chose d'une l'adolescente bohémienne, mais qui se glisse sans problème dans cette version glamourisée d'Esmeralda.
On notera le reste des changements opérés sur l'oeuvre originale, son Claude Frollo qui n'est plus prêtre mais juge (histoire de ne pas heurter le Code Hays) ou le frère de ce dernier, qui passe d'un jeune délinquant à un homme mûr et sage. Pourquoi pas, changeons aussi la fin, comme Disney quelques décennies plus tard, [spoiler] épargnons les coeurs des spectateurs et gardons Esmeralda en vie, amoureuse, qui jette un dernier regard à son ami le bossu. [/spoiler]
On déplorera pourtant ces modifications qui occultent la critique du clergé et la celle de la peine de mort, éternel combat de Victor Hugo.