Mrs. Edythe Van Hopper, respectable veuve déjà âgée, accompagnée de sa jeune demoiselle de compagnie, est en villégiature à Monte-Carlo dans l'hôtel Côte-d'Azur, lorsque leur chemin croise celui de Maxim de Winter, riche veuf, qui n'a aucun mal à séduire la jeune fille et, dans la foulée, à l'épouser et l'emmener dans sa demeure ancestrale de Manderley, quelque part sur la côte sud-est de l'Angleterre.Les premiers contacts avec le personnel du château, régenté par la peu amène gouvernante Mrs. Danvers, sont glaciaux. Cette dernière, en effet, attachée depuis toujours au service de la précédente Mrs. de Winter, Rebecca, et lui vouant une passion sans limite, même à titre posthume, n'accepte pas l'intrusion de l'« usurpatrice ». Le souvenir de l'épouse disparue et vénérée continue de hanter le château sombre.
Adapté du livre Rebecca de Daphné Du Maurier
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Merci à baba qui a créé cette fiche
Un travail formidable, la crainte qui monte en crescendo. Une défunte épouse, qui n'est d'abord qu'un détail (que je n'ai d'abord qu'à peine relevé, ayant pris le soin de ne pas lire le synopsis au préalable). Un détail, donc, qui se change peu à peu en cataclysme.
Joan Fontaine est vraiment très juste, et c'est un plaisir de suivre le personnage qu'elle campe, avec cette évolution de caractère tout en subtilité. On ne connaît même pas son prénom, chose curieuse pour un personnage principal, c'est ce qui fait l'originalité ici : la vraie héroïne est celle qui donne son nom au titre et qu'on ne verra pas une seule fois, Rebecca.
Son absence ou celle de flash-backs fait partie de la machination, puisque aucun être ne pourrait susciter autant d'émotions combinées que celui que nous avons construit. En choisissant un flou total, on laisse au spectateur le soin de construire un personnage qu'aucune comédienne n'aurait su incarner.
Et la musique... elle pourrait être passée sans dialogues tant elle est expressive. Les violons, d'abord joyeux, se chargent d'installer la confiance, pour que lorsque arrive la vérité, elle puisse mieux glacer le sang. Incarnée par Mme. Danvers, l'un des personnages les plus vicieusement terrifiants du cinéma, l'angoisse est lente mais sûre.
Une très bonne surprise, un excellent film.
"He doesn't need you, he has his memories".
Magnifique thriller qui tient en haleine du début à la fin. La première partie est juste parfaite, mais à partir du petit twist aux deux tiers du film, on rejoint un type d'intrigue beaucoup plus classique même si le tout reste très bien mené. Un excellent film, qui malgré ses quasi 80 ans n'a pas pris une ride !
La mère Danvers est aussi aimable qu'une porte de prison et est complètement ravagée du bocal!
Favell a une sacrée grande gueule et croit pouvoir mener l'enquête à la place du Colonel! (Qui lui rabat le caquet!)