Un prêtre, des étudiants et quelques scientifiques entreprennent de mettre à jour le secret contenu dans un mystèrieux coffret gardé depuis des siècles par une secte religieuse. A l'intérieur un troublant liquide vert va vite mettre toute l'humanité en péril. (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Apparition
Non renseigné
Merci à Racetrack qui a créé cette fiche
Très bien. L'originalité du scénario est excellente, mais certains points auraient mérité d'être soit plus poussés, soit plus clairs (notamment cette histoire de machins du futur, que je n'ai toujours pas bien comprise).
La période 1981-1986 fut à mon sens la plus prolifique pour John Carpenter puisqu'il y a réalisé "Escape from New York", "The Thing", "Christine", "Starman" et l'inénarrable "Big Trouble in Little China", des films que je peux facilement mettre dans mon top 20, voire mon top 10 tant je les trouve géniaux en tous points.
Mais on est ici pour parler de "Prince of Darkness", réalisé en 1987, et qui semble revenir à un cinéma plus modeste par rapport aux films précédents. En effet, on passe d'une moyenne de 15 millions de Dollars pour les productions citées précédemment à "seulement" 3 millions ici... Et cela va donc redonner à Carpenter l'occasion de nous prouver qu'il sait faire des films de bric et de broc, du ciné de récupération qu'il magnifie.
Tout d'abord, évoquons les thématiques chères à ce réalisateur : on retrouve bien évidemment l'enfermement, puisque les protagonistes vont se retrouver assiégés dans une église, entourée de clochards possédés.Comme dans "Assault", ceux-ci apparaissent même derrière des arbres à un moment donné. La grosse différence c'est qu'ici la menace va également venir de l'intérieur, donnant alors beaucoup plus de d'angoisse. Le mal est ici encore déshumanisé au possible, car on ne verra jamais le visage du démon. Par contre, ce dernier peut prendre possession des humains et a donc finalement tous les visages possibles.
En prenant son temps pour nous présenter le contexte, le film met un peu trop de temps à vraiment démarrer, et peine par la suite à tout expliquer ou à mieux utiliser ce qu'il explique. Par exemple, la scientifique blonde était-elle enceinte avant de se faire posséder ? J'ai également trouvé que l'histoire des tachions qui est une super trouvaille (des éléments qui vont plus vite que la lumière et qui pour l’œil humain remonteraient le temps, devenant des messages provenant du futur pour avertir les protagonistes), était mal exploitée.
Cela étant dit, si on est loin de l'effet produit par "The Thing", on retrouve ici beaucoup de tension, et surtout, des personnages qui réfléchissent face au danger. Exit donc les décisions stupides. En même temps ce sont des scientifiques, il est donc normal qu'ils fassent preuve de jugeote.
Côté casting, on retrouve Victor Wong et Dennis Dun ("Big Trouble in Little China") et Donald Pleasence ("Halloween" et "Escape from New York").
On peut presque parler de préfiguration quand, sur un ordinateur apparaît la phrase "He lives !", étant donné que le film suivant de Carpenter s'intitule... "They Live !"
Enfin, mais c'est probablement moi qui sur-interprète, le film "End of Days" avec Schwarzenegger, se déroule en 1999 et raconte également le retour du diable sur la Terre. A la toute fin de "Prince of Darkness" on a une vision de 1999 lors de laquelle un personnage du film qui a été emportée dans les ténèbres, sort de l'église...