Chroniques de la vie d'un agent temporel envoyé dans le passé afin d'empêcher de futurs criminels de passer à l'acte. Pour sa dernière mission, l'agent doit stopper un tueur qui l'a démasqué à travers le temps, et empêcher une attaque dévastatrice qui fera des milliers de morts.
(Source : RottenTomatoes)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à Phil qui a créé cette fiche
ATTENTION : les dolipranes ne sont pas fournis avec le film ! Et il en faut pour résoudre les nombreux paradoxes lés au voyage temporel exploré ici. Un film intimiste avec un fond de science-fiction où sont littéralement appliqués les thèmes du moi, du surmoi et de l'être androgyne originel face au plus grand mystère de l'Humanité, l'Amour. À considérer d'un point de vue philosophique donc. Une oeuvre méconnue que n'aurait pas renié Christopher Nolan...
Petite série B direct-to-video sans prétention. Le scénario viole allègrement le principe de causalité (comme tous les films avec voyage dans le passé mais là, ils se sont lâchés) mais respecte sa logique interne et par conséquent arrive à être techniquement cohérent (mais réellement abérant). Les acteurs sont bons (mention spéciale à Sarah Snook (qui fait salement penser à Dane Dehaan) ) et la musique (composée par un des deux réals) est vraiment bien. J'ai pas trouvé le film mind-fuck du tout, c'est assez limpide, voire même inutilement explicatif à la fin. Ça explore le thème très actuel mais rare au cinema qu'est le genrisme et, même si c'est casse-gueule, ça le fait plutôt bien et rien que pour ça le film est intéressant. Pour faire court, si on aime Ethan Hawke, les films qui font beaucoup avec peu et qui nous baladent un peu au passage, ça vaut vraiment le coup.
@Fake :
Je crois que tu résume extrêmement bien la situation.
Sympatoche beaucoup de choses prévisibles,a lot of paradoxes, effectivement on se gratte plus la tête sur la fin, non pas parce qu’on l'a trouvé géniale, mais plutôt parcequ'on se pause une toute autre question ->"beh pourquoi le film alors?"
Bref, je vais reprendre les termes de @Fake "c'est un film qui fait beaucoup avec peu et qui nous baladent un peu au passage"
et du coup c'est pas mal!
Je ne sais toujours pas qui de l'oeuf ou de la poule... ce qui est sûr, c'est ce serpent qui se mord éternellement la queue... J'en tourne encore en rond. J'ai adoré l'ambiance, ce côté minimaliste, en tout cas. Longtemps que je n'avais pas vu Ethan Hawke dans un rôle et un film si intéressant. Je vous envie presque de trouver ça limpide et prévisible. Pensée aussi pour les frères Nolan, of course...
Meh !
C'pas mauvais mais je doute fortement que l'intrigue du film tienne debout ... [spoiler] Quelqu'un qui s'automotive à se faire entuber par une organisation pour sauver des tas de gens avec lesquels ils n'ont aucune attache, jdis non, j'y crois pas :D [/spoiler]
Arrêtez avec Nolan! Franchement, c'est pas le nouveau Kubrick.
Film très sympa par ailleurs, le côté effet Ourobouros m'a bien plu et les 2 deux acteurs sont tops.
Très belle photographie au passage. Certains plans sont superbes.
ENORME !! Belle claque scénaristique ça faisait longtemps. Les acteurs jouent bien, l'ambiance est sympa et c'est dommage pour ce film d'être passé presque inaperçu.
ça fait bizarre quand on ne sait pas à quoi s'attendre ! Va me falloir un second visionnage pour assembler le puzzle voire même 3, 4. J'ai adoré l'histoire et l'idée derrière tout ça mais il va quand même falloir m'expliquer comment peut on [spoiler] accoucher de soi-même [/spoiler]. Alors oui, sans ça, le film aurait été moins sympa mais à un moment faut pas trop pousser. Mais bizarrement, même avec ce WTF, on se laisse porter, berner, manipuler ,tout au long du film. Faut dire que la réalisation, les plans, la photo et le jeu de Sarah Snook y sont pour beaucoup.
Je ne sais pas si c'est la fatigue qui a influencé mon jugement mais j'ai trouvé la première partie vraiment longue … beaucoup d'éléments qui ne sont pas réutilisés dans la deuxième partie, c'est dommage.
Sinon le du paradoxe temporel est plutôt bien trouvé.
Un petit chef-d’œuvre, original et bien pensé, qui va au bout de sa logique. Loin d'être compliqué à comprendre, mais peut-être difficile à appréhender vu que les thématiques abordées le sont rarement au cinéma, surtout saupoudrées de science-fiction.
[spoiler] En tout cas ce coup de boucle temporelle, c'est carrément génial. [/spoiler]
PS : Nolan n'est pas et ne sera certainement jamais le mètre étalon du fantastique et de la SF.
Bah c'est à dire qu'il semble être le seul capable de faire de gros blockbusters de science fiction originaux, tout le reste étant soit adaptation soit remake soit complètement naze. Donc c'est un peu normal qu'il soit une référence incontournable du genre et, oui, le mètre étalon de la SF actuelle (disons des années 2010).
C'est pas parce qu'il est le seul à faire de gros blockbusters de SF qu'il est le meilleur. A son crédit j'accorde totalement le fait que ses films soient (... plutôt) originaux, à défaut d'être faussement intelligents.
J'ai pas encore vu Cloud Atlas, ou Southland Tales, ni Upside Down, mais il parait qu'ils sont très bon également. Il y a largement de quoi se faire plaisir avec de plus petites productions. Gattaca, Twelve Monkeys, Blade Runner, Contact, Children of Man, Sunshine... et Predestination en sont aussi de bons exemple.
A mon sens c'est aussi l'un des seuls à en faire de bons, qui sont devenus très rare. Quand tu vois l'écart de niveau entre un Tomorowland ou Jupiter Ascending et Interstellar c'est quand même clair que le mec domine le genre (encore une fois, je parle juste de scénarios originaux, écrits et pensés pour le cinéma)
Cloud Atlas est un grand film, mais Southland Tales et Upside Down c'est quand même rikiki par rapport à Inception. Twelve Monkey est basé sur le court métrage "La jetée", Blade Runner sur le livre de K.Dick "Les androïdes rêvent-t-ils de moutons électriques" (que j'ai lu récemment avant de revoir le film... chef d'oeuvre), Contact est l'adaptation de "Contact", Children of men est également l'adaptation du livre éponyme. Reste Sunshine et Gattaca en originaux, que j'adore mais qui restent en dessous de Inception pour moi.
Donc en originaux y'a pas grand chose, surtout aujourd'hui ou le moindre bouquin pour ado est adapté. Nolan te sort Le Prestige, Inception et Interstellar, trois films originaux acclamés par le public ET la critique... Après on aime on aime pas mais il faut reconnaître leur importance pour le genre et pour les blockbusters en général.
Je pense qu'il serait plus juste de dire que Nolan sort des films de SF à gros budget potables, dans un océan de navets... Ce qui relativement parlant peut en faire d'Inception un chef d’œuvre. Après The Maze ou Deviant et j'en passe, forcement quand Interstellar sort, c'est la révélation.
C'est pas parce qu'un film est adapté d'un roman qu'il est forcement moins bon qu'un autre totalement original par contre.
Je peux tout à fait comprendre qu'il y ait des fans inconditionnels de Nolan (encore que après son massacre de Batman j'ai encore un peu de mal avec cette idée ), mais le porter aux nues c'est -je pense- être trop subjectif.
J'avoue être un gros fanboy, et je suis un peu défensif quand on parle de lui parce que les Nolan-haters n'y vont pas de main morte. ^^
Par contre je dis pas que les scénarios adaptés sont forcément moins bons que les scénario originaux loin de là, c'est juste deux approches totalement différente et il faut à mon avis bien les différencier. Surtout en blockbuster.
Ha Fake, je trouvais vraiment étrange de ta part que tu colles à Blade Runner 4/10 sur SC et un truc comme 14/20 sur sériebox, du coup me voilà rassuré.
Je suis même passé à 18 !
Film très intéressant même si les paradoxes temporels me gênent un peu. Chacun à son opinion sur les voyages dans le temps, mais j'ai du mal à croire que tout ceci peut arriver.
Exemple : En l'an 2015, je décide de remonter le temps en 2009 pour me tuer lorsque j'étais plus jeune. Lorsque je presse la détente pour achever mon "moi" plus jeune d'un tir dans la tête, un paradoxe temporel apparaît car mon "moi" assassin de 2015 ne peut plus exister étant donné que je suis mort en 2009. De ce paradoxe résulte (toujours selon moi) trois possibilités :
- La plus pessimiste : L'univers explose à cause de ce paradoxe temporel (idée venue de notre très cher Doc Emmett Brown).
- La plus basique, utilisée dans certaines œuvres : Mon "moi" du futur disparaît instantanément étant donné qu'il ne peut plus exister du fait de sa mort en 2009. En revanche, ceci ne règle toujours pas le problème du paradoxe temporel.
- La plus pratique (d'un point de vue scénaristique) : Une nouvelle ligne temporelle apparaît avec un futur où je suis mort en 2009. Moi "moi" de 2015 reste vivant mais venant donc d'un univers alternatif (à ce sujet, un épisode de la série Community exploite très bien cette possibilité des univers alternatifs).
Personnellement, j'ai un faible pour la troisième théorie. Sauf que le film n'utilise aucune de ces théories, et je ne comprends pas la vision des scénaristes à propos des voyages dans le temps. En effet, leur vision est dénuée de logique ! Comment [spoiler] l'héroïne peut-elle coucher avec elle-même plus âgée pour ensuite donner naissance à elle-même ? [/spoiler]. Avec le voyage dans temps il est possible de remonter le temps et de se [spoiler] séduire plus jeune. Et si comme l'héroïne on a changé de sexe dans le futur, il est possible de coucher avec soi-même. Mais, comme le soulève Doryan, on ne peut pas donner naissance à soi-même. Car on ne peut exister si on est soi-même son géniteur. En effet, comment peut-on naître dans un premier temps si l'on ne sera conçu que plus tard par un futur "soi" ? [/spoiler] Il manque un élément de départ ! Comme le dit Fake : le principe de causalité est absent de cette oeuvre cinématographique. Alors j'ai découvert que le film est tiré de la nouvelle "Vous les zombies" parue en 1959. Sauf que la nouvelle possède elle-aussi le même problème de causalité. Tout ceci me laisse donc dans une grande incompréhension ...
Alors le film n'est pas mauvais non plus. J'ai mis une note correcte car il est plein de surprises et qu'il porte à réflexion. Mais ce problème de cohérence me gêne réellement pour mettre plus ...
@Fake : Petite précision concernant les films originaux. Bien qu'excellents tous les deux, le Prestige et Cloud Atlas sont tous deux adaptés de romans. Le premier est basé sur l'oeuvre éponyme de Christopher Priest et le second puise son inspiration du roman Cartographie des Nuages de David Mitchell.
@MLT : Je ne savais absolument pas pour Le Prestige, par contre je savais pour Could Atlas, d'ailleurs réputé inadaptable pendant longtemps.
Sinon tu as parfaitement résumé les méthodes de résolution de paradoxes temporels, mais t'as oublié "la boucle temporelle" qui est la méthode utilisée dans ce film, mais c'est plus une licence poétique que de la logique.
" Avec le voyage dans temps il est possible de remonter le temps et de se [spoiler] séduire plus jeune. Et si comme l'héroïne on a changé de sexe dans le futur, il est possible de coucher avec soi-même. Mais, comme le soulève Doryan, on ne peut pas donner naissance à soi-même. Car on ne peut exister si on est soi-même son géniteur. En effet, comment peut-on naître dans un premier temps si l'on ne sera conçu que plus tard par un futur "soi" ? [/spoiler] Il manque un élément de départ ! " Justement, il n'y a pas de point de départ. On est dans une boucle temporelle : ce qui se passe s'est toujours passé et se passera toujours. Quoi que le personnage fasse ça ne change rien, tout est écrit d'avance, tout est... prédestiné. Les réalisateurs on voulut raconter l'histoire d'un protagoniste qui [spoiler] n'est définit que par des gens qui ne sont autres que lui [/spoiler], et qui est donc terriblement seul. Mais cette histoire n'aurait pas été possible à raconter en respectant le principe de causalité : toute cause arrive avant ses effets et un effet ne peut pas rétroagir sur sa cause. Ici, il est à le fois la cause (les parents) et l'effet (le bébé).
@Fake : Merci de ta réponse.
Personnellement le principe de la boucle temporelle me gène quelque peu ... Même si oui le film respecte sa logique, illustrée d'ailleurs par la question d'Ethan Hawke : "Qui vient en premier, l’œuf ou la poule ?". Mais il me faut un point de départ. Pour moi l'héroïne ne peut exister en premier lieu [spoiler] vu qu'elle est elle-même sa génitrice [/spoiler].
Après je comprend leur idée de boucle temporelle et le fait que rien ne changera jamais. Surtout que [spoiler] avec l'enregistrement vocal laissé par Ethan Hawke à Sarah Snook lorsqu'elle prend ses fonctions de voyageuse dans le temps, elle se retrouve presque forcée de répéter les mêmes actions [/spoiler]. La boucle temporelle restera identique. Juste que le principe de départ me chiffonne ... Après ce film reste très intéressant. Il fait débattre et réfléchir, par conséquent son intérêt n'est pas nul. D'où le 13/20 que je ne regrette pas.
Je pense que la photo de Christopher Kirby sur cette même page décrit parfaitement ma réaction à la fin du film.
Personne n'a parlé du fait que [spoiler] le chef de "la police du temps" est aussi le même personnage, c'est pourquoi il envoie son lui plus jeune en mission. [/spoiler]
Bon.
Le côté paradoxe du lien causal, tout ça... c'est assumé dans le scénario même, donc je juge pas. Par contre je ne pige pas bien le sens global du film, et surtout pas sa toute fin [spoiler] avec la discussion dans la laverie [/spoiler]. Ensuite, le personnage de Jane, sa vie et sa particularité médicale ne font pas beaucoup de sens, hein, donc déjà là c'est limite.
Mais c'est surtout dans le message, en fait, que ça me gêne ; le scénario, l'intrigue toute entière se résume finalement à rien, sans vouloir spoiler. C'est très frustrant. En tout cas j'en ressors très dubitatif et je ne comprends pas bien les notes ici (mis à part un extase pour les films complexes, alambiqués, énigmatiques, très denses et à la fois avec très peu d'histoire).
Bref je suis déçu, je m'attendais à de la SF, au lieu de ça, ça philosophe sur les paradoxes engendrés par le voyage temporel. J'ai bien aimé [spoiler] la mise en place et la bulle d'auto-engendrement, la personne qui n'existe que dans ce paradoxe, qui EST un paradoxe à elle seule [/spoiler], mais c'est juste dans cette mise en scène, ce tableau. Le film en lui-même n'a pas grand intérêt.
[spoiler] pour le changement de sexe, c'est criant de prétexte : il nous faut un auto-engendrement donc on va intenter une raison à la con pour un changement de sexe, mais ça ne tient pas debout. Pourquoi une phalloplastie ? Pourquoi cette nature surnaturelle ? Et psychologiquement, la boucle ne tient pas debout, les choix sont là juste pour soutenir le scénar, c'est trop évident et donc c'est chiant et pas crédible [/spoiler]
J'ai beaucoup aimé mais il faut plus le voir comme un conte philosophique que comme un film de science-fiction je pense car on ne peut pas, au final, saisir le but de tout ce qui se passe (ou alors j'ai loupé un truc ^^). Mention très spéciale à Sarah Snook. C'est une des rares fois où j'ai été autant subjuguée par une actrice. Je suivrai donc sa carrière à partir de maintenant !
Je pense revoir le film tout de même pour voir si j'ai tout saisi et confirmer mon avis positif du film.
J'ai déjà lu une nouvelle qui utilise ce principe. J'aurais pu aimer, mais je déteste cette idée même de prédestination, alors qu'on peut faire des boucles temporelles avec un bien meilleur principe, et plus riche. De toute façon, le rythme était nul, désolé pour Ethan Hawke.
La littérature américaine regorge de nouvelles des années 50's explorant les paradoxes de ce genre. Ce film est l'adaptation de "Vous les zombies…" de Robert A. Heinlein. Il est donc absurde d'avoir comme argument une "nouvelle déjà lue".
L'originalité n'est pas l'objectif premier, mais bien l'effet de style. Certes, les Spierig ne brillent pas par leur finesse. Pourtant, parler de manque de rythme est la preuve même des prises de risque dans la narration, notamment sur cette longue (et intéressante) conversation de début de film.
Enfin, il y a plus ou moins trois façons d'aborder le voyage temporel. Cette histoire en combine deux, et c'est là le génie. Donc, détester ce scénario, c'est détester l'essence même de la boucle temporelle.
Mais c'est une tuerie ce film...
Niveau paradoxe et boucle temporelle, ça soulève effectivement des questions mais j'ai l'impression que c'est juste exactement ce qu'ils ont voulu faire.
Perso, ce qui me fait me poser des questions, ce n'est pas tant [spoiler] que l'héroïne accouche d'elle-même, mais plutôt qu'en tant que John, il la séduise et lui-même tombe amoureux d'elle ! Donc en gros, il est amoureux de lui en sachant très bien qui elle est... oO [/spoiler]
Pfou ! Quel film !
En le commençant je me suis demandée si j'avais mis le bon film car ça ne ressemblait pas au synopsis écrit lol. Mais à partir de 45 min c'est bon ça commence avec les sauts.
Un film qui retourne le cerveau et à ce moment on dit que c'est franchement génial !
Ethan et sarah sont époustouflants j'ai vraiment adoré !
[spoiler] (le seul bémol que je reproche c'est qu'il n'y a pas beaucoup de voyage dans le temporel alors que le sujet principal c'est ça, le début est un peu lent mais ... faut bien que cette histoire se mette en route ^^) [/spoiler]
Pas de fin quoi ! Youpi ^^