Le film est présenté à Un Certain Regard au Festival de Cannes 2015.
De retour d'Afghanistan, Vincent, victime de troubles de stress post-traumatique, est chargé d’assurer la sécurité de Jessie, la femme d'un riche homme d'affaires libanais, dans sa propriété « Maryland ».Tandis qu'il éprouve une étrange fascination pour la femme qu'il doit protéger, Vincent est sujet à des angoisses et des hallucinations. Malgré le calme apparent qui règne sur « Maryland », Vincent perçoit une menace extérieure... (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Non renseigné
Merci à Key qui a créé cette fiche
C'est un film assez sensoriels, de bons acteurs, mais alors je n'ai pas du tout compris la fin ! j'ai été très dérouté par l'arrivé du générique, l'impression qu'il manquait 10min au moins !
C'était étrangement excellent
Je crois qu'il ne faut pas trop réfléchir et apprécier la tension (avec la musique de Gesaffelstein c'est splendide)
Je n'ai pas vu le temps passer !
Si je m’attendais à être intensément entaché par le poids des souvenirs de notre soldat, par ailleurs brillamment interprété par Schoenaerts, la tension est faiblement transmise. Le jeu des sens est trop facile : des codes cinématographiques surannés pour rendre compte du stress en portant l’attention sur des sons, constants et crépitants, en attirant le regard sur des détails visuels glissés à l’écran pour retranscrire succinctement la méfiance de tout instant. La caméra se focalise sur les mains du militaire, crispées par une peur qui ne traverse que lui ; sur des coups d’œil fuyant et anxiogènes...
Trop longtemps maintenus en haleine par un semblant de récit où s’enjoignent rixes violentes et attentes angoissantes, la patience du spectateur atteint ses limites rapidement. Le manque de profondeur des personnages se cache derrière l’explication d’une névrose ambiante et les ellipses narratives cherchent à provoquer l’anxiété. Il va s’en dire que l’angoisse peine à surgir tandis que la dramatisation de l’espace et des sens vire lentement – très lentement – à l’intrigue à suspense.
En voulant confondre la paranoïa propre au Syndrome Post-Traumatique et la menace quant à elle bien réelle, la réalisation en est brouillonne, quasi-faible. On y perd alors la densité du renfermement et l’intérêt pour une subjectivité singulière, au profit d’une pseudo évocation des noirceurs politiques et du trafic mafieux.
Une ambiance très particulière et pas mal d'intensité dans ce film sombre et prenant. Matthias Schoenaerts est très crédible et le duo avec Diane Kruger est efficace. Cinq minutes de plus auraient peut être suffit à la conclusion ?