Un documentaire extrêmement beau, touchant et bien réalisé retraçant avec discrétion et bienveillance cette si dure vie qu'ont à subir les personnes sourdes et non voyantes. On suit en effet ici une vieille dame rempli d'amour et de bonté nommé Madame Straubinger, elle-même malentendante et affecté par la cécité, dans son parcours de vie et dans sa quête divine consistant humblement à redonner le goût de la vie à ses semblables et à ramener une certaine lumière dans leur vie. En résulte des scènes interminablement sublimes, prenantes et que Herzog, par sa mise en scène et sa maitrise de la caméra, arrive magistralement à mettre en image afin ressortir toute l'essence de la maladie, sans pour autant en faire de longs, pathos et pompeux discours. Car ici, justement, c'est principalement Madame Straubinger, par son expérience, sa capacité de résilience remarquable et ses monologues rempli de lucidité, qui nous guidera tout au long de ce périlleux voyage, sur ce fleuve sombre, noir et dérivant irrémédiablement vers ces interminables abysses physiques et mentales qu'elle nomme fatalement et poétiquement :
"Le pays du silence et de l'obscurité"
En résumé, un reportage fort, intime et totalement représentatif de l'homme qui en tire les ficelles ... c'est à dire artistique, sensorielle et humain, que ça soit dans son approche du monde, de l'individu ou du cinéma.
"Quand tu lâches ma main, c'est comme si nous étions à des milliers de kilomètres l'un de l'autre"
Un documentaire extrêmement beau, touchant et bien réalisé retraçant avec discrétion et bienveillance cette si dure vie qu'ont à subir les personnes sourdes et non voyantes. On suit en effet ici une vieille dame rempli d'amour et de bonté nommé Madame Straubinger, elle-même malentendante et affecté par la cécité, dans son parcours de vie et dans sa quête divine consistant humblement à redonner le goût de la vie à ses semblables et à ramener une certaine lumière dans leur vie. En résulte des scènes interminablement sublimes, prenantes et que Herzog, par sa mise en scène et sa maitrise de la caméra, arrive magistralement à mettre en image afin ressortir toute l'essence de la maladie, sans pour autant en faire de longs, pathos et pompeux discours. Car ici, justement, c'est principalement Madame Straubinger, par son expérience, sa capacité de résilience remarquable et ses monologues rempli de lucidité, qui nous guidera tout au long de ce périlleux voyage, sur ce fleuve sombre, noir et dérivant irrémédiablement vers ces interminables abysses physiques et mentales qu'elle nomme fatalement et poétiquement :
"Le pays du silence et de l'obscurité"
En résumé, un reportage fort, intime et totalement représentatif de l'homme qui en tire les ficelles ... c'est à dire artistique, sensorielle et humain, que ça soit dans son approche du monde, de l'individu ou du cinéma.
"Quand tu lâches ma main, c'est comme si nous étions à des milliers de kilomètres l'un de l'autre"