Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement. Le projet de construction d’un « camping glamour » dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l’équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois...
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Non renseigné
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Déçu par ce film dont le thème principal, la défense de l'environnement, est plutôt habilement soutenu dans une approche non militante mais pragmatique de nécessaire conciliation de l'Homme avec son milieu. Toutefois, plusieurs défauts majeurs en limitent la portée. D'abord, le rythme. Certes, la lenteur symbolise le contraste entre la vie frénétique de la ville et la routine simple et tranquille de la campagne mais cela ne justifie pas la succession de plans séquences interminables qui n'apportent finalement pas grand-chose à un scénario en définitive assez peu dense. La scène d'exposition initiale est en particulier assez difficile à supporter. D'autre part et surtout, il y a cette fin incompréhensible, complètement décalée par rapport au reste de la narration (et pourtant le cinéma japonais nous a habitués à des twists improbables et sanglants), à tel point qu'elle laisse le spectateur incrédule et sans le moindre schéma explicatif. La qualité de la photographie n'excuse pas tout. Si quelqu'un a une interprétation pour le titre...
D'accord avec le commentaire d'au-dessus, le propos initial est très bon et défendu avec des arguments très pertinents, mais le rythme extrêmement lent fait rapidement perdre une grande partie de l'intérêt que l'on pourrait avoir.
Je ne suis pas contre un film lent, au contraire, certains de mes films préférés prennent tout leur temps, mais ici ce choix ne m'a pas paru nécessaire, ça semblait presque être un moyen de meubler. Dès les premières minutes, c'est une éternité passée à contempler des arbres, puis une autre à voir notre protagoniste couper du bois en temps réel... Ça aurait pu être réduit d'au moins de moitié, le film n'aurait rien perdu de son message.
Vers le milieu du film, on se réveille un peu avec la mise en place d'un vrai conflit qui devient très intéressant, le film reste lent mais il y a une nette amélioration.
Et puis finalement, la fin arrive, comme un cheveu sur la soupe, pour détruire absolument tout ce que le film avait préalablement construit, y compris le message même. Aucune logique, aucune cohérence, aucune symbolique qui serve le propos initial, rien.
J'ai lu quelques interprétations, certaines pouvant plus ou moins expliquer le titre du film avec la notion de sauvagerie présente aussi bien dans la nature que chez les hommes à la différence que les conséquences de ce mal surviendront chez l'homme, mais non seulement aucune de ces interprétations ne me satisfait (d'autant plus que personne ne semble être d'accord), le message qui en ressort, si c'est bien celui-là, est très très mal amené et finalement très peu pertinent.
Vraiment très déçue, j'attendais beaucoup de ce film.