Dans un futur proche où tout n’est plus que dévastation écologique, une mystérieuse lune rouge - apparue dans le ciel quelques années plus tôt - est exploitée à outrance pour son énergie.
Elle change brusquement de trajectoire et fonce droit sur la Terre.
Paul W.R, le seul astronaute capable de sauver l’Humanité, disparaît à l’aube de sa mission. Il a découvert le secret de la lune rouge et la raison pour laquelle celle-ci ne doit pas être détruite ...
Traqué sans relâche, Paul croise la route d’Elma, une adolescente au tempérament explosif qui va l’accompagner dans sa fuite à travers une France désertique.
Inspiré du court métrage Le Dernier Voyage de l’énigmatique Paul W.R..
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Non renseigné
Merci à Tix qui a créé cette fiche
Le témoignage d'un nouveau réalisateur envers ses mentors. Ce réal propose un style à la limite de l'improbable... au risque d'ailleurs de mettre une barrière devant le spectateur. C'est plutôt bien foutu, les deux acteurs principaux & Paul Hamy sont vraiment convaincants. Quelques vedettes en trop... et des chansons pas toujours adaptées mais en réalité tout ça participe à ce gigantesque bordel créatif, sans jamais bouder la surenchère, sans non plus faire l’erreur de sacrifier les personnages sur l'autel du spectacle.
Film très poétique. Revers de la médaille : scénario super creux et super bizarre.
On dirait un film de science-fiction raconté par un enfant, et je crois que c'est à peu près le concept, d'ailleurs... La photographie est impeccable du début à la fin, et j'ai apprécié chaque image (et chaque choix de musique) indépendamment de l'intrigue.
Faut se laisser porter et ne pas trop réfléchir, la magie fonctionne bien.
Ca fait vraiment plaisir de voir un film de genre Français de cette qualité. La scène d'intro en jette, et malgré un scénario ultra convenu, la plastique et les nombreux idées de réal en font une expériences super plaisante.
Dommage qu'il sorte dans une période aussi trouble que celle-ci !
Tant attendu, le film de science-fiction sauce post-apocalypse "Fabriqué en France" ma bonne dame, voici "Le Dernier Voyage", qui récolte allègrement la palme du film sorti de nulle part et sur lequel j'avais envie de parier gros.
Disons que ce genre n'a pas le vent en poupe dans l'hexagone, et que quand on annonce un tel projet, il a de quoi faire frétiller les neurones dopaminergiques. Avec sa photographie alléchante, son casting de qualité quoiqu'un peu fou, et son synopsis annonçant un certain parti pris intéressant sur la consommation aveugle et sur la rareté des ressources énergétiques. En bref, de la SF qui fait réfléchir.
Romain Quirot le réalisateur, titille son public avec des références en forme d'easter-egg un peu partout. On citera notamment la repompe visuelle d'une infographie issue du premier Star Wars (le schéma graphique de la première Death Star), les samples sonores d'ambiance provenant de Blade Runner, ou encore la VHS de Shining dans le décor. On le comprend bien vite, Quirot, il aime le cinéma. Et force est de constater que les petits plats ont été mis dans les grands pour créer une œuvre pleine de bonnes idées.
Mais qui n'est hélas pas exempte de défauts.
"Le Dernier Voyage" nous conte l'histoire d'une Terre en perdition. Après l'apparition d'une lune rouge dans le ciel, l'humanité s'est empressée de l'explorer, et d'en aspirer les ressources, notamment énergétiques. Seulement voilà, un jour, la lune rouge en a eu assez de se faire piller, et s'est soudain mise à se diriger droit sur la planète bleue, menaçant de fait d'extinction toutes les espèces la peuplant. Un astronaute, Paul WR, représente le seul espoir pour empêcher le cataclysme, mais celui-ci a disparu sans laisser de traces. Il refuse d'accomplir sa mission et le film a donc pour ambition de nous raconter pourquoi.
Dans un monde dont on apprendra finalement peu de choses, la civilisation semble s'être effondrée, et seuls subsistent de pauvres hères agglutinés autour d'une ville fortifée dont on ne verra que les murs extérieurs. Si des relents de Mad Max se font sentir ce n'est pas pour rien, et le protagoniste aura même tôt fait de déguerpir à bord d'une vieille Peugeot volante, l'aidant à traverser les paysages désertiques d'une France rasée à blanc.
L'ambiance est là, et elle fait parfois penser à du Terry Gilliam, avec ses personnages loufoques et ses couleurs vives. Sans aller aussi loin dans la folie que l'éternel Monty Python, même s'il emprunte le tortueux chemin de l'analyse psychologique avec son film, Quirot propose quelques pistes intéressantes mais pas vraiment défrichées. Par exemple, la fin du film m'a complètement laissé de marbre, et à l'heure actuelle je ne parviens pas à la comprendre.
La mise en scène est très modeste malgré certains élans visuels. Tout est trop artificiel pour être crédible, à l'image des décors qu'on dirait parfois sortis d'une pièce de théâtre. On voit le décor et c'est gênant. On pourrait aussi évoquer les voitures volantes qui subissent les soubressauts de la route, ou bien l'absurdité des soldats qui tirent sur un gars qu'ils sont censés ramener vivant. Le scénario se perd totalement et flirte avec les incohérences pour finir de nous faire décrocher dans des allégories un peu trop pompeuses, tout comme cette phrase.
De mon humble point de vue, c'est une déception, car le métrage manque clairement de moyens narratifs. Ou alors c'est une volonté propre du réalisateur que de s'ancrer dans la catégorie des films perchés ?
De la S.F. française ambitieuse qui fait plaisir à voir, une histoire simple mais qui bénéficie d'une ambiance fort sympathique. On ressent le manque de budget certes mais cela rajoute du charme à cette production. Les références sont là, assumées au moins autant que les incohérences.