Zurich, 1958. Ernst et Röbi se rencontrent par l’intermédiaire du Cercle, une organisation suisse clandestine, pionnière de l’émancipation homosexuelle. Alors que les deux hommes luttent pour leur amour, ils vivent l’apogée et le déclin du Club, éditeur d’une revue homosexuelle trilingue, la seule alors autorisée dans le monde. (Source : Allociné)
Rôle principal
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« Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout ». C’est à l’aide de ces mots justement choisis que Jean-Luc Godart à un jour défini un art qui ne pouvait s’apparenter à aucun autre : le septième et unique art. Nombre de réalisateurs lui ont donné raison et ont su, à leur manière, le rendre aussi indestructible qu’habilement incontournable. Cette année, c’est avec grâce, charme et élégance que le réalisateur suisse Stefan Haupt vient apporter sa modeste contribution à ce qui fait du cinéma un carrefour à part entière. Et il le fait d’une bien belle manière car au-delà de s’attaquer à une histoire méconnue du paysage zurichois des années 50, il réconcilie les amateurs de blockbusters quant au bien fondé de réalisations non élitistes mais utiles au plus grand nombre. Cela donne beaucoup de vertu au Cercle, un mélange docu-fiction qui ne tarde pas à rentrer en adéquation parfaite et capte de par son franc parler, son réalisme. Matthias Hungerbühler et Sven Schelker, les Ernst et Röbi d’une époque tourmentée et marquante, réalisent un véritable tour de force en interprétant avec autant d’exactitude un couple né pour s’aimer, né pour dépasser les conventions en s’affranchissant de tout idéal d’éthique. Le Cercle est plus qu’un film à découvrir : il est et restera un film utile dont l’écho se veut déjà universel.