Lamia, une femme naïve d'une vingtaine d'années, habite avec son mari, un coach bizarre, et la mère muette de celui-ci, noyée dans le désarroi. Tous les trois vivent un quotidien insolite et décalé dans un Liban secoué par la terreur... (Source : Allociné)
Non renseigné
Merci à Key qui a créé cette fiche
Dérangeant. Donc forcément intéressant. J'ai oscillé constamment entre bons ressentis et désintérêts non feints.
Dès le début, le vide s'installe, volontairement, emplit d'absence de paroles ou de non-sons, de bouts de ville désertiques en destruction-reconstruction, de personnages atypiques égarés dans un Liban moribond en quête d'identité. L'image, tantôt prise caméra à l'épaule, tantôt volée au débotté sous une aisselle ou derrière une épaule, vacille assez souvent et prend des libertés pour restituer le glauque, le désarroi, la peur, la folie de l'humain et surtout l'ennui, qui suinte insidieusement, constamment. La cruauté est là aussi, gratuite.
Et pourtant.. les toutes dernières minutes m'ont éblouies : une danse orientale et incestueuse, d'une beauté maléfique et inouïe, est venue tuer l'ennui (le mien et celui des libanais).