La Nuit au Musée : Le Retour de Kahmunrah

Extrait :
Nouveau film, sous format animation cette fois, pour la saga « Nuit au Musée ». Le père Daley devant se rendre dans un musée à Tokyo pour quelques mois, il souhaite confier la surveillance de nuit à un nouveau gardien, enfin « souhaite », c’est plutôt qu’il n’a pas le choix. Le film commence avec l’un d’entre eux qui n’a pas duré bien longtemps, tant les personnages aiment s’amuser avec les nouveaux gardiens. Au final, il propose donc à son fils, qui connait le secret du musée, de tenir le poste durant son absence.

Avec ce genre de film, il est clair que la nostalgie peut jouer en faveur, ou non, du dernier en date. Pour rappel, la nuit au musée 3 date déjà de 2014, ça fait donc 8 ans que le dernier film est sortie sur nos écrans, ça commence à dater. Les réalisateurs ont optés pour un format animation, et le film est sorti directement sur la plateforme Disney plus, pas de passage au cinéma pour ce nouvel opus de la licence. Disney mixe d’ailleurs de plus en plus c’est sorti entre le cinéma et sa plateforme, sûrement pour essayer de plaire à tout le monde, car oui, tout le monde ne va pas au cinéma, et vue les prix et l’inflation, ça risque pas de pencher en sa faveur. Je ne me souviens plus exactement du premier film, mais j’imagine qu’il y a quelques clins d’œil, notamment avec le premier gardien montré à l’écran.

On retrouve des personnages phares des premiers opus, et sincèrement, même si la saga n’est pas très élevée en terme de scénario, j’ai bien aimé les retrouver, chacun avec leurs mimiques. L’intrigue met en avant le fils du gardien que l’on connait des autres films, peu sûr de lui, il panique assez vite et commet beaucoup de maladresse. Cette aventure au côté de ses amis du musée lui permettra de regagner confiance en lui, et ainsi d’évoluer un peu à l’école. Mais c’est là que malheureusement je n’ai pas trop aimé, c’est vue et revue comme thème, et au final, c’est l’ambiance mise en place par les autres personnages qui prend le dessus. Le protagoniste en devient presque oubliable, voire agaçant…

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