Patrice Leconte Serge Frydman Vanessa Paradis, Daniel Auteuil, Catherine Lascault...
"Vous avez l'air d'une fille qui va faire une connerie", déclare l'homme qui s'approche d'Adèle, penchée sur le parapet d'un pont avec une grosse envie de noyer ses malheurs dans la Seine. Il s'appelle Gabor, il est lanceur de couteaux et il a besoin d'une cible. Adèle n'a jamais eu de chance mais, quitte à mourir, autant se rendre utile. Ces deux destins fêlés qui se rencontrent vont devenir les deux morceaux d'un numéro gagnant. Mais la chance c'est fragile, il suffit qu'Adèle et Gabor se tournent le dos, fassent un pas l'un sans l'autre, et elle s'envole.
Vanessa ParadisRôle principal
Daniel AuteuilRôle principal
Catherine LascaultRôle secondaire
Stéphane MetzgerRôle tertiaire
Pierre-François Martin-LavalRôle tertiaire
Mireille MosséRôle tertiaire
Claude AufaureRôle tertiaire
Farouk BermougaRôle tertiaire
Franck MonsignyRôle tertiaire
Luc PalunRôle tertiaire
Isabelle SpadePetit rôle
Merci à Achranide qui a créé cette fiche
1
Où était caché ce drôle de joyau ? J'avoue, honteusement au vu de sa liste de nominations aux Césars, que je découvre le film en même temps que son titre.
Une surprise du début à la fin, tant pour ces dialogues toujours inattendus, fins et poétiques, que pour les péripéties du couple que je n'arrivais jamais à prévoir.
J'étais restée scotchée par l'ouverture avec le monologue de Vanessa, trouvée par hasard sur internet, qui m'a attirée jusqu'au film dont elle était tiré. Cette ouverture, mazette, je m'en remettrai sûrement un jour... elle m'a même donné des impressions d'Emilie Muller (compliment suprême). Les minutes qui ont suivi n'ont pas démérité, quoique j'admettrais avoir suivi la deuxième partie avec moins d'entrain que la première, la faute peut-être à une histoire qui s'éloignait de celle que j'aurais voulu voir.
Enfin bon, on reste dans du très beau, du surprenant, du "je ne l'oublierai pas de sitôt, celui-là".
Il y a souvent des films qui ne sont pas du tout mis en avant et celui-ci en fait bien parti. La force du film, c’est sa réalisation en noir et blanc sublimée par sa photographie émerveillée de la divine idylle de Vanessa Paradis et Daniel Auteuil, impeccable et lumineux dans leurs rôles. L’histoire est simple mais rien n’empêche de nous happer. La poésie des mots et des dialogue est brillante. Un film français qui mérite plus son visionnage