Halloween Kills

Passer la frontière pour aller voir un film au cinéma, c'est fait. Il y a encore des pays où j'ai le droit d'y aller j'ai l'impression. Halloween Kills, pour moi c'est très moyen. D'abord un préambule qui tente de remettre dans le bain... mais les acteurs ne collent pas du tout. Un très mauvais retour pour Tommy ! Jamie Lee Curtis (que j'adore), ne sert plus à rien ici. D'ailleurs je note que le plan iconique de l'actrice présent dans quasiment tous les Trailers, n'est même pas dans le film... parce que si en plus David Gordon Green se moque des fans, c'est déjà plus gênant. J'avais vraiment hâte de le voir et j'étais évidemment pour cette idée de faire revenir les anciens, mais force est d’admettre que ça part dans tous les sens... avec juste de temps en temps, Myers qui massacre quelqu'un pour faire plaisir aux fans. Toujours un goût sur pour l'esthétique et des références sympa qui abondent... mais c'est tout. Film intermédiaire, avec une toute dernière partie brutale, au montage atroce. Allez, je suis persuadé que le prochain sera le meilleur de cette trilogie !

C'est une étrange suite au Halloween 2018 qui nous est proposée cette année. Etrange dans le sens où si encore une fois, les rôles de proie et de prédateur sont mélangés, le tout part dans un délire cathartique assez improbable est totalement idiot.

Je ne sais pas si la volonté du réalisateur était de critiquer l'idée de se faire justice soi-même ou bien s'il cherchait juste un prétexte pour nous offrir une grosse boucherie en peu de temps, toujours est-il que "les villageois en colère, armés de fourches" font une belle bande de guignols et offrent des séquence totalement hors sujet.

Remarque, cela pourrait peut-être indiquer pourquoi, sur la très brève séquence de la morgue, sur l'étiquette accrochée au pied du psychiatre de l'épisode précédent, le lieu de trépas indiqué est Izmir, une ville en Turquie (alors qu'il est mort à Haddonfield deux heures plus tôt hein). Boulette ou easter-egg ? Un peu des deux car l'acteur qui joue le psychiatre, Haluk Bilginer, est né à Izmir en Turquie. Il suffisait de changer "Place of death" par "Place of birth" sur l'étiquette.

La réécriture du tout premier opus de 1979 est ici expliquée à travers un flashback que j'ai trouvé particulièrement bien fait, surtout au niveau du maquillage d'un des personnages : j'y ai franchement cru à 100% !

Au risque d'ôter du mystère autour du personnage de Michael, nous avons aussi droit à une brève explication sur ce qui le rend aussi fort, gravant dans le marbre l'aspect fantastique du monstre si tant est que cela fut encore nécessaire.

Cette fois, hormis lors des séquences de massacre tout azimut d'anonymes, les personnages tués sont beaucoup plus attachants, et leur débilité profonde et probablement congénitale ne ternit pas trop leur portrait.

Encore un petit effort, peut-être que le troisième volet de cette trilogie remontera encore la pente !

J'ai pas mal été décontenancé par cette suite directe de Halloween 2018, que j'avais plutôt apprécié il y a 3 ans.
J'ai trouvé l'idée d'inverser proie et chasseur plutôt intéressante mais sous exploitée, bien que donnant lieu à de jubilatoires bains de sang. J'ai ressenti la même chose que Benben au final, ce "meh" un peu bizarre à ne pas savoir où les scénaristes voulaient nous emmener avec cet arc scénaristique.

Je n'ai pas été super convaincu par les "nouveaux" personnages, dont la caractérisation et l'ancrage dans la mythologie était bien trop artificielle à mon goût (notamment via une scène d'intro vraiment passable).

Mais par contre, il y a de réelles idées de mise en scène et une volonté d'explorer la mythologie et le personnage de Michael Myers qui fat plaisir à voir. Je pense sincèrement que les scénaristes et réals sont fan de l'oeuvre et veulent faire des occurrences qui s'inscrivent durablement dans la saga.
Je suis donc extrêmement pressé de voir Halloween Ends l'année prochaine, en espérant moi aussi que ce soit le meilleur de cette trilogie.

Le mal à l'état pur !

Pour ma part un des meilleurs opus !!
Cette fin (alternative) de "halloween la nuit des masques" en 1978 était top, au moins cela paraît plus plausible si nous oublions les autres suites sorties dans les années 80 (que surement beaucoup de personnes n'ont pas vu) la on nous offrent clairement une 2ème fin de ce 1er opus culte !!!
Sans compter le retour de TOUS les survivants du 1er (Marion, Tommy, Lindsey) en gardant par la même occasion les mêmes acteurs qu'il y a 40 ans).
Je pense que ce film plaira davantage aux gens ayant vu toute la saga et bien entendu aux VERITABLE fans de Michael Myers et Laurie !!

Halloween Kills est audacieux, ça on ne peut pas lui retirer ! C'est audacieux d'offrir aux spectateurs une sorte de fin alternative au film original de Carpenter. C'est audacieux de faire revenir tant de personnages de ce même film et de miser la majorité du scénario là dessus. Le film réussit à ce niveau là à brosser les fans hardcore dans le sens du poil et à rester compréhensible pour les spectateurs ayant démarré avec la version 2018. On a même droit à un retour impossible impressionnant.
L'ensemble du film est plutôt réussi. En 2018, Michael Myers devenait la proie de Laurie Strode. En 2021, il devient la proie de tout Haddonfield et c'est un concept très intéressant : une ville et ses habitants traumatisés par un fait divers glaçant qui essaye de s'en remettre et de s'en débarrasser, ensemble, pourquoi pas ? L'hystérie collective gagne forcément et il est évident que le message du réalisateur en vient à questionner la notion "d'auto justice", de renverser les rôles, de nous demander qui est le monstre à l'écran.
Le film est également audacieux quant au prolongement de la mythologie de Michael Myers, dont l'aspect surhumain est ici assumé et démontré. En plus de cela, ses motivations sont explicitées, pas forcément folles mais elles changent de l'éternel leitmotiv du chasseur en quête de sa proie finale.
Le film est aussi audacieux de proposer des personnages aussi idiots qui n'auront JAMAIS les bons réflexes et qui, après cinq décennies de film d'horreurs, ont toujours les mêmes réflexes idiots qui font lever les yeux au ciel.
En définitive, une suite réussie, violente à souhait, jouissive en terme de body count et de mise à mort. Avec un sous texte toujours bon à prendre et un Michael Myers plus puissant que jamais, la direction qu'a pris David Gordon Green et son équipe me plaît beaucoup et il me tarde de voir la fin de cette nuit d'Halloween 2018. Et de voir Laurie Strode en action car, effectivement, ici elle est au second plan pour laisser la place à sa famille. Une sorte de passage de flambeau toujours difficile à réaliser dans ce genre de saga qui s'étire dans le temps.

une sorte de contrepied à Halloween 2 puisqu'on indique clairement que Laurie n'est plus la cible, l'hôpital est donc un leurre pour l'intrigue. Concernant le fond malheureusement le film ne dit pas grand chose. le mal incarné on l'avait compris, même si l'on veut la métaphore de la mort à laquelle on ne peut échapper, le croque-mitaine ; pas besoin de nous l'expliquer avec des phrases. Alors le coup de en fait c'est un échec du système, mais les gens qui décident de s'en charger eux-mêmes, c'est un problème aussi , en fait je ne comprends pas quel message ça veut apporter puisqu'on nous propose un problème sans issue, sans solution. Un mec tue des gens le soir d'Halloween s'il est en liberté. Je me demande bien ce que la suite pourra raconter, hormis la chasse de Laurie qui était sur la touche ici. Si c'est lui qui vient la chasser ça serait encore revenir sur ses talons ...

J'ai vu toute la saga et je n'ai pas spécialement accroché en regardant ce film ... Je n'avais aucune attente et je suis quand même déçue...

Moins bien que le précédent, mais collez lui une balle de fusil à pompe dans la bouche et faite lui sauter la tête on vera si il est immortel !

Gore inutillement, pas aussi bon que le premier (enfin le second chronologiquement) et la fin : meh.