Froid comme le marbre

Première française

Un jeune homme, 30 ans, et sa petite amie, 35 ans, mariée à un autre, ont une relation secrète dans une maison-musée de Bakou où elle tra- vaille comme guide. Il est un peintre moderne qui gagne sa vie en gravant des portraits de défunts sur des pierres tombales, ce qui est courant en Azerbaïdjan. Un matin, il trouve dans la cuisine son père qui vient d’être libéré de prison après avoir été amnistié pour bonne conduite. Il a tué sa femme mais personne n’a jamais su pourquoi. « Les familles m'ont toujours fasciné, en tant que micro-modèles de la société. Dans mon premier film, j'ai dépeint un conflit familial générationnel du point de vue du père. Dans ce nouveau film, je me concentre sur le point de vue du fils, l'anti-héros d'une société en mutation. Il a laissé derrière lui les valeurs de l'ancien monde, mais il ne les a pas remplacées par de nouvelles. Il ne se voit plus comme un musulman ou un asiatique, mais il ne réalise pas qu'il est loin d'être l'athée artistique et cosmopolite qu'il aspire à être. Le retour du père bouleverse la vie du fils et il se rend compte peu à peu qu'il est incapable de briser les chaînes générationnelles. Le fils ressemble plus au père qu'il ne veut l'admettre.» Asif Rustamov
Source FICA Vesoul