Fear Street - Partie 3 : 1666

Évidemment ce n'est pas un chef d'œuvre du cinéma horrifique mais j'ai bien apprécié cette petite trilogie très série B. Les vieux brisquards comme moi se laisseront pas forcément surprendre mais c'est pas désagréable. Quelques effets gorges sans basculer dans le cradingue, ça reste grand public et divertissant.

La catégorisation Netflix 16+ me semble exagérée, en France on serait plutôt sur du 13+, même si j'ai regardé avec ma fille de 11 ans (mais j'assume, elle a déjà vu Logan...), qui a bien aimé aussi.

Final affreusement peu inspiré.

L'aller-retour dans le temps n'amène absolument rien, ne servant qu'à transposer les mêmes histoires d'ados tourmentés. Ok, la ligne directrice est respectée (une homosexualité mal vue par la société, quelle que soit l'époque) mais au lieu d'une montée en puissance du propos, on finit ici avec un scénario qui se répète bêtement, des péripéties très mécaniques et sans aucun recul.

Du coup, le film oublie d'installer son atmosphère, et se veut directement le climax de la trilogie ; problème, c'est le début d'un film, donc ça ne fonctionne pas. Tout ça pour faire un pied de nez en milieu de film qui rebat les cartes et qui admet définitivement que Fear Street n'est qu'une série 6x52 déguisée en films (on s'en doutait déjà).

J'ai l'impression d'avoir vu Fear Street : Endgame. C'était naze.

Une bonne petite trilogie, ils savent vraiment où ils vont. Aucun détails n’est laissé au hasard ! Franchement c’était pas mal !

Sans être dingue, cette trilogie se laisse très bien regarder.

Ah, je savais pas que c'était tiré des livres du mec qui a fait Chair de Poule !

C'était une bonne petite trilogie qui ne réinvente pas le genre mais qui a le mérite de nous raconter une histoire, là ou beaucoup de slashers se concentre sur le l'horreur des meurtres.

La fin d'une trilogie qui aurait effectivement pu se contenir en deux films mais bon, la réalisatrice et l'équipe ont voulu se faire plaisir, Netflix était chaud... Pourquoi pas ?
C'est bien ça le problème : on sent qu'on est face à un film Netflix, à une production Netflix assez standardisée qui s'apparente à n'importe quel format sériel. D'où ce décalage pas assumé.
N'en reste pas moins un film trop long pour ce qu'il raconte mais original, à l'image de la trilogie qui aura eu le mérite de replonger dans le slasher en le réinventant, le liant à une mythologie de sorcière bienvenue.
Force est de constater que seul le premier film vaut la peine, le reste souffre de longueurs et de l'effet du soufflet retombé.

Pas mal, cette partie-ci raconte plus de choses, mais hélas elle est narrée et réalisée avec la qualité d'un film d'horreur (ce que cette partie n'est pas), donc c'est très maladroit voire grossier dans la mise en scène et les persos, et c'est très banal, finalement.
Mais, comme j'ai dit, ici on a un scénar intéressant, qui va au-delà du slasher un peu débile. Donc c'est pas mal et ça se suit bien. La 2e partie, retour en 1994, est divertissante.