Emmanuelle est en quête d’un plaisir perdu. Elle s’envole seule à Hong Kong, pour un voyage professionnel. Dans cette ville-monde sensuelle, elle multiplie les expériences et fait la rencontre de Kei, un homme qui ne cesse de lui échapper. (Source : Allociné).
Rôle principal
Non renseigné
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
Un scénario qui tient un peu sur un ticket de métro. *insérer ici une blague sur les poils pubiens.*
Cet essai sur l'érotisme peut se défendre, néanmoins.
Les thèmes du désir et du plaisir féminin sont super intéressants à explorer. J'ai été un peu surpris que tout ne tourne qu'autour du corps des femmes (et principalement Emmanuelle), je m'attendais à plus d'érotisation des corps masculins, au moins pour obtenir un équilibre dans le film. Je m'attendais aussi à une narratrice moins... dépressive.
Enfin, je ne sais pas trop ce à quoi je m'attendais. Dans l'ensemble, l'ambiance est quand même assez morose dans cet hôtel. Le ton n'est pas vraiment à la fête. Tout le monde a l'air de s'y ennuyer et leur spleen est contagieux.
Niveau réalisation, je n'ai pas senti forcément beaucoup d'audace. Je ne suis pas étonné que le film n'ait pas été sélectionné à Cannes, finalement.
^^ Après, ce qui fonctionne en matière d'érotisme diffère pour chacun.
Rien de subversif, de sulfureux... 50 nuances d’Emmanuelle sur papier glacé qui tiennent 0lus du ridicule que de l'érotisme.
Le quotidien ennuyeux d'une inspectrice d'hôtels de luxe : soporifique.
Pour un film qui se dit féministe, je trouve ça bizarre de ne sexualiser que les femmes, de permettre à un personnage de faire du harcèlement sexuel et que cela soit glorifié, de cultiver le règne de la minceur...
"female gaze" mdr
Emmanuelle, un prénom qui ne réussit définitivement pas à la France ces dernières années (ouais, tacle de gauchiste). Nouvelle lecture d'un personnage qui a fait le bonheur du box office pendant UN AN sur son premier volet, on assiste ici aux pérégrinations d'une Emmanuelle qui trouve son désir dans celui qu'elle procure aux autres jusqu'à ce qu'il y en ait un qui s'y refuse.
La dernière fois que j'ai vu Noémie Merlant, elle épousait un manège à sensations, je pense qu'on peut établir que cette dame a des soucis en terme d'amour propre.
Bref, on s'ennuie assez fermement, le jeu est trop littéral pour être crédible, y a rien de réaliste là dedans, les scènes de sexe sont jolies sans être folles (mais effectivement c'est très subjectif cet aspect là). Pour un film qui se concentre sur le désir, chose proprement humaine, l'ensemble est très désincarné, très déshumanisé même, très faux.