Biopic sur la vie et la carrière de Bob Marley, qui est considéré comme l'un des artistes les plus prolifiques de l'histoire et qui est largement célébré pour avoir fait connaître le genre reggae au cours de ses presque 20 ans de carrière, avant de décéder en 1981 à l'âge de 36 ans, d'un cancer. (Source : themoviedb)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Un biopic de grosses feignasses. Comment faire un film aussi insignifiant sur une personnalité aussi riche ? Mieux vaut se remater le documentaire de Kevin Macdonald !
Frustrant. Ça décolle jamais. Ça raconte vraiment pas grand chose. Ça reste très en surface. En rendant plus normée l'attitude de Bob Marley. Le contraste est saisissant à la fin avec les images d'archives. Là on se rend compte qu'il était vraiment vraiment perché. On a l'impression pendant le film qu'ils ont toujours un bedo à la main mais qu'ils sont jamais défoncés. Curieux, je pense pas que ça fumait du CBD par là-bas.
Côté cinéma je n'ai pas grand chose à dire, le film ne me semble pas bien inspiré.
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En revanche politiquement il y a quelque chose qui m'a profondément dérangé. Le film donne l'impression de dépeindre un Bob Marley en lâche ayant fui la Jamaïque, puis qui acquiert la gloire grâce aux occidentaux, particulièrement l'Europe.
C'est bien simple, vous ne verrez la Jamaïque que sous un mauvais jour, ou presque, et l'Occident sous un bon jour (a part éventuellement la scène d'arrestation, qui passe en 1 minute). Et surtout vous ne verrez que l'Europe, pendant environ 1h, la dernière, soit la majorité du film.
De Bob Marley, vous ne verrez donc pas ses débuts, ou très peu (dans une scène plutôt entraînante par ailleurs), vous ne verrez pas ses concerts en Afrique, vous n'entendrez pas parler de Survival, et son concert de retour en Jamaïque sera coupé au tout début.
En résumé, de Bob Marley vous ne verrez qu'un homme qui s'est gentrifié en Europe suite au succès d'Exodus et de sa tournée Européenne. Cette manière d'invisibiliser sa carrière Jamaïquaine, ou sa carrière post Londres, je vois ça comme un gigantesque crachat à la figure des noirs, de Jamaïque comme d'Afrique. On ne parle pas non plus des USA, certes, mais même là c'est douteux puisque son manager lui dit qu'une grosse communauté afro américaine l'attend ... Décidément ...
Peut être suis je mal placé pour parler de ça, mais j'ai vraiment été gêné par le parti pris du film qui, en voulant draguer le public occidental fan de Bob Marley, ne lui parle que de la partie occidentale de sa carrière.
Je passe également sur l'utilisation catastrophique des cartons de début et de fin (montre la situation politique au lieu de l'expliquer on n'est pas dans Star Wars ?) ou les sempiternelles images d'archives qui vont bien, avec l'aveu d'échec ultime : le combat politique de Marley est transféré dans ses scènes d'archives en générique de fin (alors même que l'on ne fait que faire dire au Bob Marley du film qu'il ne fait pas de politique ...)
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Reste que ça donne envie d'écouter du Bob Marley, mais pas si sûr que ça soit grâce au film.
Un biopic dont tout le monde parlait avant sa sortie et qui me laisse sur ma faim à la fin de la séance !
Je ne connaissais pas du tout Bob Marley à part les quelques « clichés » et chansons de lui donc ce fut une totale découverte ! On se concentre sur l’artiste durant une période très précise de sa vie (son premier concert pour la paix) et la est pour moi le léger souci ! J’aurais aimé en savoir plus déjà sur son enfance avec le contexte jamaïcain de l’époque qui aurait pu être intéressant à développer ! Ensuite on se concentre beaucoup sur la carrière (ce qui est loin d’être inintéressant au contraire ) mais j’aurai aimé plus de précisions sur ses relations personnelles avec sa femme (qui nous fait comprendre pas mal de choses lors d’une dispute mais cela reste superficielle) et ses enfants !
Malgré tout la B.O nous emporte et Kingsley Ben Adir est très bon dans son rôle ! De plus le côté très « reggae » se ressent parfaitement dans le film !
Au final, c’est donc un bon biopic mais qui aurait pu être plus complet !
L'un des points les plus frappants est l'absence d'exploration des nombreuses relations féminines de Bob Marley. Bien que le film mette en avant sa relation avec Rita Marley, il néglige d'autres figures importantes de sa vie, comme Cindy Breakspeare, la mère de Damian Marley. Cette omission laisse un vide dans la compréhension de sa complexité émotionnelle et des influences qui ont façonné sa musique.
Le film adopte une approche très mystique, présentant Marley comme un prêcheur ou un messie. Cette représentation peut sembler exagérée et sacralisée, ce qui risque de détourner l'attention des aspects plus humains et parfois tumultueux de sa vie. En se concentrant sur cette image idéalisée, le film passe à côté d'une analyse plus nuancée de son parcours.
Un autre aspect qui m'a dérangé est l'utilisation répétée du terme "yeah man". Bien que cela puisse être une expression authentique de son style de communication, sa fréquence excessive dans le film devient rapidement pénible. Cela donne l'impression que le film cherche à renforcer une certaine image stéréotypée plutôt qu'à offrir une représentation authentique et variée de sa personnalité.
En somme, "Bob Marley: One Love" présente une vision fascinante mais incomplète de l'artiste. Si la performance de Kingsley Ben-Adir est louable, le film aurait pu bénéficier d'une exploration plus profonde de ses relations personnelles et d'une approche moins mystique pour capturer l'essence véritable de Bob Marley.