Romy, PDG d’une grande entreprise, a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire dans la société qu’elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis… (Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
C'est l'histoire d'une femme qui n'a pas eu d'orgasme partagé depuis fort longtemps et qui saisit l'opportunité de réaliser ses fantasmes sado-masochistes à l'arrivée d'un jeune stagiaire un poil dirigiste.
C'est intéressant de parler de plaisir féminin et de toutes les interrogations qui peuvent en découler. Cependant, j'ai trouvé que le sujet restait abordé très en surface, avec une accumulation de scènes de sexe plutôt gênantes.
C'est pas facile de se retrouver projeté dans les fantasmes de quelqu'un d'autre.
En fait, je crois qu'en entrant dans la salle, je m'attendais davantage à un thriller, avec une interaction entre la vie sexuelle du personnage et sa vie professionnelle, et à des jeux de pouvoir... Ce n'était pas ça du tout.
C'est plus un film contemporain psychologique sur les fantasmes atypiques.
Que l'on pourrait facilement réduire à un 50 nuances de Grey pour MILF, ou à une version plus dévergondée d’Emmanuelle, si on voulait être médisant. Mais c'est quand même un peu mieux que cela, plus profond dans la réflexion, et surtout, c'est green flag, comme disent les jeunes.
En bref, ça peut faire un bon support de débat, à l'époque où la dark romance cartonne. Il y a des choses à commenter.
Babygirl soulève effectivement des questions intéressantes mais le film en lui même se révèle assez catastrophique, vain et déjà dépassé. Loin de moi l'idée de juger les fantasmes de mes contemporains mais dès le premier quart d'heure, on a droit à une comparaison entre Nicole Kidman et une chienne qui se fait siffler. Niveau subtilité, on repassera.
Ensuite, que dire ? Romy, le personnage principal, s'enfonce dans une relation où, effectivement, elle explore un peu plus sa sexualité que la norme morale va considérer de débridée mais elle le fait à travers la manipulation orchestrée par 'un personnage charismatique comme un câble HDMI qui refuse de s'imbriquer dans sa prise (mais qui n'attend que ça de s'imbriquer dans Nicole). On sent la lutte en Romy, entre son désir d'aventures, d'exploration d'elle même à travers sa sexualité, et la fidélité que son mariage exige. Cependant, très rapidement, cette lutte explose en vol en raison d'un chantage qui vient détruire complètement l'idée du film, de cette frontière floue entre ses désirs et sa moralité (qui n'est pas la même pour tous mais qui est imposée). Et une fois ce barrage détruit, on embarque sur le radeau des convenances de n'importe quel film qui parlera d'adultère et on rame aux côtés des personnages.
Bref, énormément de choses à dire sur ce film, certes mais il n'en reste pas moins vide à plein de niveaux. Ce n'est pas un thriller érotique, la trame principale est la même que la majorité des téléfilms TF1 l'après midi, le sexe n'est jamais tellement montré (comment peut on être érotique et interdit aux moins de 12 ans seulement ? Ok c'est le sujet principal du film mais c'est soft).
Film très beau esthétiquement, super jeux d'actrices et d'acteurs mais qui frôle à de nombreuses reprises la culture du viol. Un film se voulant être BDSM mais sans les codes safe du bdsm.