Alex, 18 ans, est un fan de la série de films fantastiques Arthur depuis qu'il est enfant. Lorsque son groupe d'amis très soudé le surprend en l'invitant à se rendre dans la maison abandonnée où le film a été tourné, ils se dirigent involontairement vers un piège tordu et mortel. Ce qui était autrefois un rêve d'enfant va bientôt se transformer en un véritable cauchemar. (Source : themoviedb)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Merci à Elvis qui a créé cette fiche
C'est un navet, une arnaque que l'on subit pendant 90 longues minutes. Comment cautionner un scénario aussi débile ? Un scénar qui nous prend sans arrêt pour des billes... la mise en scène "clipesque", qui fait vraiment tâche ! Et je ne parle même pas des acteurs.. c'est le plus mauvais film que j'ai vu au cinéma cette année pour l'instant. Avec une idée pourtant très originale au départ, mais le film passe complètement à côté de son concept.
Je ne comprend même pas pourquoi ce film est sorti au cinéma, ou même comment Luc Besson à osé faire ça ?
Arthur malédiction, film d'épouvante français, des ami.e.s d'enfance fans de la franchise Arthur et les Minimoys visitent la maison du film, mais rencontrent des tueurs eux aussi fans du film mais pas de la même manière ☠
Mon avis est coupé en deux
Tout le long du film, j'ai été positivement surpris : les personnages que l'on suit sont attachants et bien écrites (pas bien écrit pour celui ficelle de film d'horreur "personnage inquiétant qui dit n'allez pas là", pas grave), la scène de se pécho est un modèle d'écoute et de consentement (hélas rarement représenté), la tension met le temps tranquillement pour se construire de manière (globalement, il y a des ficelles trop appuyées) efficace, les réactions face aux morts du slasher sont logiques (rare aussi, en gardant en tête qu'avoir des personnages en danger de mort qui ne réagissent pas de façon "logique" est, justement, logique : l'exemple typique, c'est la perso flippée des espaces confinés qui ne respecte pas la règle des films d'horreur de ne pas se séparer, parce qu'elle respecte la règle de ne pas descendre à la cave)
Et à partir de la scène de fin avec les personnages déguisés en Matalassai, ça tourne mal, pour le film ; déjà, le côté exotisant et proche de la nature de ces sauvages de Matalassai dans les films de base pose question, et là avec l'angle horreur c'est pire. Surtout (spoiler, je n'en ai rien à faire), la fin c'est le personnage cliché du campagnard avec un fusil (cliché du xénophobe blanc et "de souche" comme on dit quand on aime le pourri) qui sauve les héros en tirant sur les noirs, c'est plus que très gênant (c'est aussi le personnage qui fait sécher des pieds coupés chez lui, du coup je n'ai pas compris qui il est, il habite là ou c'est un autre tueur ou autre ?). Aussi, on termine avec un policier qui explique "c'est la faute des jeunes de banlieue et des films violents" : on a compris que le film est raciste et ce n'est pas de ne pas en avoir l'intention qui change quoi que ce soit, mais MEC TU DIS ÇA DANS UN FILM D'HORREUR !!! Pire fin, pire que nul
Bonus, le film est réalisé par luc besson, violeur impuni protégé par l'impunité des puissants, qui sur ce tournage a plagié et fait souffrir actrices et acteurs : la production qui en a le pouvoir doit protéger les gens de tels prédateurs, ce n'est ni aux individus qui y travaillent parce que c'est leur métier ni aux gens qui regardent de s'en occuper.
Comment ce film a-t-il pu voir le jour ?
Je suis contente de ne pas avoir payé une entrée de cinéma pour ça et je suis désolée pour ceux qui l'ont fait.
Moi qui pensait que le délire de fanfiction datait de mon époque du lycée, il faut croire que non.
Plus sérieusement, difficile de cracher sur le film (on se retient mais c'est tentant) au vu des conditions de production floues voire carrément vicieuses. Le résultat s'en ressent tant l'ensemble échoue à chaque tentative que ce soit en terme de personnages, d'histoire, de mise en scène. Il y en a mais faut effectivement aimer le côté clipesque à base de ralentis ou d'accélérés jamais justifiés à part pour la coolitude du geste (sans jamais l'être, cool).
BREF, un échec très curieux à voir, très intéressant dans le système Besson et plus généralement dans le traitement des jeunes aspirants cinéastes, technicien, ou toute autre branche professionnelle du milieu.
Il faudrait quand même un jour penser à engager un scénariste et trouver un réalisateur...!