Dans une petite ville minière de l’Oregon, une institutrice et son frère policier enquêtent sur un jeune écolier. Les secrets de ce dernier vont entraîner d’effrayantes conséquences. (Source : Allociné)
Adaptation de la nouvelle The Quiet Boy de Nick Antosca, originellement publiée dans le magazine Guernica en janvier 2019.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Apparition
Non renseigné
Merci à rastita qui a créé cette fiche
Dommage que le personnage de Julia n'ait pas été plus travaillé. Le film peine à trouver son équilibre, entre drame psychologique et film d'horreur. D'un côté il lui manque une vraie substance émotionnelle, de l'autre on assiste à des scènes prévisibles sur un rythme lancinant. Mais c'est quand même plutôt bien foutu dans l'ensemble, esthétiquement surtout. Je ne me suis pas du tout ennuyé. J'ai d'ailleurs aimé la manière avec laquelle Julia [spoiler] s'acharne sur le Wendigo à la fin [/spoiler]. C'est ici que la métaphore explose... mais encore une fois, il manque quelque chose...
Ah qu'il est rare et bon de voir un film d'horreur ayant la décence de ne pas prendre ses spectateurs pour des idiots. Non pas que "Antlers" soit un film exceptionnel qui marquera l'histoire du Septième Art, mais il est toutefois plein de qualités, tant visuelles que narratives.
On connaissait déjà le style mélancolique de Scott Cooper, avec "Crazy Heart" dans lequel Jeff Bridges campait un chanteur de country sur le retour et surtout avec l'excellent western "Hostiles" avec Christian Bale. Il signe ici un film fantastico-gore et prouve qu'il maitrise le genre en posant les enjeux et l'ambiance avec efficacité.
Je soupçonne grandement Guillermo Del Toro, ici producteur, d'être derrière la patte visuelle du film, à la photographie sublime et travaillée, et aussi d'être à l'origine du design du monstre. Il dégouline d'horreur et de puissance, tout en ayant une certaine classe. Si on le voit trop peu à mon goût, cet artifice joue grandement sur la terreur qu'il inspire.
Les personnages ne sont pas en reste. Les deux enfants sont assez géniaux, on se prend d'affection pour eux surtout vu la tonne de merde qui leur tombe sur le coin de la tête. En ce qui concerne Julia et Paul Meadows, on nous fait bien comprendre qu'ils ont eu une enfance assez horrible avec un père abusif et violent. Le duel contre le monstre est une métaphore pour illustrer la victoire de Julia sur son passé, surtout qu'on tissera facilement des parallèles entre les enfants Lucas/Aiden et les adultes Julia/Paul, les enfants vivant la même terreur que les adultes mais avec un vrai monstre.
Le final reste assez "louche" aprés avoir affronté la bete en slip ! Bref plutot decevant
Assez peu surprenant mais très efficace dans l'ensemble, Affamés fait partie de ces bons films d'horreur qui passent relativement inaperçus. Scott Cooper parvient à nous immerger dans son histoire avec une ambiance pesante voire sordide, à base de violences physiques et morales d'un parent à l'enfant. Le ton du film est rapidement donné et on assiste à des scènes aussi effrayantes que sales, visuellement parlant (pas gore non plus). La métaphore, peu subtile, reste la bienvenue et le cinéaste parvient même à nous interroger avec son plan final sur la transmission du Mal d'une génération à une autre. Après Hostiles qui, lui aussi, était foutrement bien fichu, Scott Cooper continue son bonhomme de chemin et on le suivra avec grand intérêt !
(je dis "on" mais vous faites ce que vous voulez en vrai)
un film d'horreur qui n'oublie pas d'insuffler un véritable propos à son histoire et ce de manière plutôt intelligente. Malheureusement, le dernier tiers est vraiment interminable