Quatre amis se rendent dans une cabane au bord d'un lac pour le week-end. La partie de plaisir se transforme en cauchemar quand trois d'entre eux finissent enfermés dans un sauna brûlant. Chaque minute compte et chaque degré supplémentaire représente un danger mortel tandis qu'ils luttent pour leur vie dans ce local dont la chaleur se rapproche rapidement des 247 degrés Farenheit.
Rôle secondaire
Non renseigné
Ça aurait été bien en court ou moyen métrage, parce que là ça tire vraiment en longueur. Il faut plus d'une demi-heure d'introduction avant que le drame ne commence. Mais la situation est assez cocasse et, à défaut d'être réaliste, elle est plutôt crédible (même si je déteste qu'on utilise l'alcool ou la fumette pour justifier qu'un personnage ne se souvient pas de tel truc important ou ne remarque pas quelque chose d'évident sur le moment, c'est trop facile).
La partie huis-clos est honnête, avec des moments de tension quand il faut et quelques essais infructueux pour se sortir de là. Mais le film est globalement mou et la fin est sans intérêt, dans le sens où elle ne propose rien de particulier. C'est fini, voilà, générique, rien d'autre qu'une maigre conclusion à "l'histoire".
Il est actuellement très compliqué d’apporter saveur séduisante à un huit clos, tant leur nombre est important et tant le genre semble avoir été abordé sous tous les angles. Et sans que personne ne les voient venir, ce sont les réalisateurs Géorgiens Levan Bakhia et Beqa Jguburia qui dynamisent avec intérêt ce cinéma très compliqué à approcher et à rendre puissant. 247°F, racontant l’histoire de jeunes adultes pris au piège dans un sauna, prend le temps d’installer une ambiance tantôt sympathique, tantôt louche. Ils font très vite comprendre à chacun qu’un incident peut très vite arriver, et mettent en avant le sens du sacrifice, du courage, mais aussi de la réflexion. Personne ne sait vraiment qui est responsable de cette situation ne serait-ce qu’horrible à imaginer, et le spectateur se pose très vite de nombreuses questions. En utilisant de nombreux clichés attachés aux protagonistes principaux (voulus, ou non ?), 247°F montre rapidement de réelles ambitions masquées par une certaine suffisance scénaristique intrigante.