Ce jeu commence directement après Metroid II : Return of Samus.
Samus Aran a amené sur la station orbitale Ceres la larve de Metroid. Mais très peu de temps après, le chasseur de primes le plus redouté de la galaxie reçoit un appel de détresse : la station a été attaquée par son ennemi juré, Ridley.
Samus le prend en chasse jusqu'à la planète Zebes, infestée de Pirates de l'espace, pour lui ravir la larve et régler ses comptes avec lui.
Ce jeu est la pierre angulaire de la saga Metroid, celui qui lui a donné la majeure partie de son identité, et qui a créé un gameplay unique qui n'a été qu'assez peu modifié par la suite.
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Metroid 3, plus couramment appelé : Super Metroid. Un de ces noms ancré dans l’histoire du jeu vidéo, entré dans la légende et devenu culte pour toute une génération de joueurs. Grand amateur de la licence, je l’ai pourtant découverte sur le tard avec les premiers opus Game Boy Advance. Je m’emploi aujourd’hui à rattraper cette lacune historique. Un petit coup de plumeau sur ma Super Nintendo, immortelle et soigneusement bichonnée, et me voici paré pour un voyage dans le temps. 26 ans tout de même…
Version Super Nintendo 15 h de jeuSi la série a d’abord vu le jour sur Nes puis sur Game Boy, c’est bel et bien avec le volet 16 bits que la franchise atteindra la reconnaissance ultime. Super Metroid a officié comme modèle de base pour la plupart des épisodes modernes, et ne dépaysera pas l’habitué de la série. Ainsi, c’est avec une aisance toute naturelle que l’on prend les commandes de Samus Aran, bien déterminée à récupérer la larve Metroid dérobée par les pirates de l’espace. Passé une jolie introduction rappelant brièvement le contexte et les événements passés, place à l’exploration de l’intrigante planète Zebes ! Oui, car l’essence de la série repose avant tout sur ce périple vers l’inconnu, matérialisé par une gigantesque mappemonde, elle-même découpée en zones diverses parsemées de secrets en tout genre. La progression sera régie par une multitude de capacités et d’équipements annexes, essentiels pour s'enfoncer toujours plus loin dans les confins de ce monde souterrain. De majestueux boss viendront barrer la route de notre héroïne, qui devra faire preuve d’une certaine dextérité afin d'échapper à ce bourbier infernal. Un gameplay désormais bien connu, quasi irréprochable et déjà impressionnant de maîtrise.
La finesse des graphismes de Super Metroid aura également contribué à son immense succès. Décors détaillés et originaux, animation et fluidité exemplaires, effets visuels saisissants, etc… Autant de superlatifs pour définir une réalisation à la hauteur des meilleurs titres de la console. De quoi mettre à l’honneur une excellente direction artistique et assurer une immersion imparable, tant l’ambiance prend aux tripes et transcende l’exploration. Les tréfonds désolés et mystérieux de Zebes sont accompagnés de musiques aux sonorités plutôt métalliques, graves et inquiétantes, assez répétitives mais bien adaptées au ton général. L’excellent sound design, ô combien familier, parachèvera cette bande son de qualité.
Sous réserve de maîtriser avec doigté les mouvements de Samus et de privilégier la fouille minutieuse, qui récompensera le joueur avec de nombreux power-up, le titre propose un challenge raisonnable et une quinzaine d’heures suffisent pour un premier run assez complet (82% d’items collectés en ce qui me concerne). Quant à découvrir l’intégralité des secrets que recèlent les innombrables couloirs de Super Metroid, c’est une tout autre histoire !
En guise de conclusion, le constat semble sans appel : Super Metroid s’affirme comme un chef d’œuvre aux qualités intarissables ! Encore aujourd’hui son gameplay millimétré fait mouche, et son univers SF/Fantastique nous immerge dans l’aventure avec une aisance déconcertante. Histoire d’avancer de timides défauts, on relèvera quelques rares déconvenues dans les mouvements de Samus et deux ou trois approximations de level design (ainsi que l’absence regrettable de téléporteurs, introduits plus tardivement). Replacé dans son contexte le tour de force reste magistral, et impressionne encore de nos jours. Sans nostalgie aucune et en gardant en tête mes exigences de joueur moderne je ne peux lui décerner une note parfaite, mais ne vous y trompez pas : il s’agit d’un titre fabuleux, à (re)découvrir absolument.