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The Legend of Zelda : Breath of the Wild est un jeu d'action/aventure sur Switch. Link se réveille d'un sommeil de 100 ans dans un royaume d'Hyrule dévasté. Il lui faudra percer les mystères du passé et vaincre Ganon, le fléau. L'aventure prend place dans un gigantesque monde ouvert et accorde ainsi une part importante à l'exploration. Le titre a été pensé pour que le joueur puisse aller où il veut dès le début, s'éloignant de la linéarité habituelle de la série.
Rôle secondaire
Merci à Greveche qui a créé cette fiche
Nintendo revient sur le devant de la scène après avoir peiné à convaincre le grand public et les éditeurs de jeux, la faute à une console trop en dehors des clous, dont les développements spécifiques liés au hardware refroidissent les ardeurs des producteurs en quête de chiffre.
Version Wii U 112 h de jeuAvec une nouvelle console et un jeu phare (qui sert à la fois de feux avant pour la Switch et de feux arrière pour la Wii U), Big N vient une nouvelle fois conter au monde entier son amour pour le Jeu Vidéo.
The Legend of Zelda – Breath of the Wild débarque avec un retard technologique évident, mais qu’il serait bête et obtus de s’en tenir à cela ! Nous avons certainement tous vu la scène d’intro de ce volet des aventures de Link, empreinte d’une poésie et d’un lyrisme qui à eux seuls effacent d’un souffle les critiques geignardes des camés à la puissance graphique. La direction artistique atteint ici un niveau d’excellence qui en dit long sur la volonté des créateurs de proposer une œuvre unique et marquante.
L’environnement, la nature, la faune et la flore, le cycle jour/nuit, la météo, les montagnes, les lacs, les ruines et les villages constituent le personnage principal de l’aventure : ce fameux WILD du titre, est le cœur même de l’épopée, au point que les mésaventures de Zelda passent au second plan la plupart du temps. Explorer Hyrule devient une expérience qui ne tarit jamais de surprises tant la carte est grande et variée. Alors certes, à cause, ou plutôt grâce à The Witcher III – Wild Hunt, toute expérience en monde ouvert est aujourd’hui forcément comparée au mètre étalon du genre. On regrettera le manque de vie et d’autonomie des PNJ, ou la densité des forêts. Mais face au soin apporté aux détails même les plus insignifiants, on sera bien vite totalement transportés et séduits.
Breath of the Wild est visuellement l’un des plus beaux jeux jamais créés. C’est du péremptoire.
Passons au gameplay, qui reprend avec brio ce que les Zelda proposent depuis 30 ans tout en apportant à chaque itération des petits plus intelligemment trouvés. La vitalité qui augmente au fil de l’aventure, et la barre d’endurance et les balades à cheval font leur grand retour. Les pouvoirs de Link sont débloqués quant à eux dès le début (sauf un, qui est optionnel). Laissant au joueur le champ libre pour explorer le monde en découvrir ses dangers. On a beaucoup parlé des combats et des armes qui se brisent : il s’agit à mon sens ici d’une pirouette obligeant le joueur à varier ses techniques et/ou incitant à la prudence plutôt qu’aux grosses bastons. Cela étant dit, quand on est over-puissant à la fin du jeu, rien à battre de la subtilité, les ennemis n’ont qu’à s’aligner sagement et attendre leur poutrage en bonne et due forme. Ceci m’amène à la difficulté du titre, qui globalement n’a rien d’un challenge. Seul un type d’ennemi oppose une vraie résistance, mais la rareté de l’espèce en fait un problème bien vite oublié pour qui n’aurait pas envie de looter les meilleurs objets. J’en profite pour faire un aparté sur l’inventaire, qui une fois bien rempli devient un vrai calvaire à fouiller !
Parler du gameplay sans aborder l’escalade serait passer à côté d’un aspect crucial de ce Zelda, 90 % des surfaces étant grimpables. Obligatoire pour atteindre certains lieux, source d’émerveillement quand on atteint un sommet ou de stress quand la barre d’endurance commence à clignoter ou quand la pluie rend les surfaces glissantes, on aura très vite besoin de chercher un équipement permettant de devenir un véritable acrobate des falaises.
Lâché en pleine nature, Link devra donc s’adapter à son environnement. Des climats arides au froid polaire, des orages mortels aux douces brises des plaines, on effleure presque un aspect « survivaliste ». Mais le tout est ludiquement amené, et retourner les dangers climatiques contre les ennemis deviendra bien vite une source d’amusement et de stratégie : utiliser ses armes en métal comme paratonnerre pour déchaîner les enfers sur un campement pendant un orage, ou balancer une petite boule de neige qui va devenir énorme ne sont que les exemples les plus frappants de ce que proposent les développeurs. Link devra également s’improviser cuisiner et alchimiste : créer des potions et cuisiner des mets à base d’aliments récoltés s’imposera de manière plus ou moins forcée et cassera le rythme de l’aventure.
A la différence des précédents titres de la licence, il n’y a ici que 4 donjons majeurs. Mais que les adeptes des énigmes se rassurent, 120 donjons modestes contrebalancent l’absence des sempiternels « donjons à tiroirs » que l’on connaît tous. Ces 120 donjons permettent de récolter des orbes, nécessaires à l’amélioration de la barre de vitalité et d’endurance. Pour les plus téméraires, la complétion des 120 shrines révèle une récompense plus emblématique qu’autre chose, mais qui mérite le temps passé à les terminer. Surtout que certains de ces shrines demandent de la célérité et pas mal de jugeotte. Un vrai régal qui offre un sentiment de réussite équivalent à celui de la saga Portal.
Un vrai regret sur la trame scénaristique, que j’ai trouvé trop mise en retrait, ou plutôt, trop cachée par l’aspect exploration. L’arrivée tardive des doublages en version japonaise renforce cependant l’immersion (même si le doublage anglais est très bon), et les cutscenes sont très justement jouées.
L’OST enfin, se dévoile timidement au fil du jeu. Tout d’abord avec quelques notes de piano subtiles, puis avec des musiques orchestrales et des musiques d’ambiance. Sans être la meilleure OST du monde, elle n’en demeure pas moins d’excellente facture.
Pour conclure, et pour parler spécifiquement de la version Wii U, hormis la différence de résolution par rapport à la version Switch, c’est la même chose. On notera tout de même des baisses de framerate dans les environnements intérieurs (dans les étables notamment) et lors de certains combats avec une arme à base de feu. Pour les possesseurs de Wii U, nul besoin d’investir dans une Switch dès maintenant sauf si les autres jeux vous intéressent évidemment.
C'est mon premier Zelda que j’achète et je ne suis pas déçu.
Version Nintendo Switch 130 h de jeuPour ma pars ce jeu lance bien la console qui n'a pas côté jeux toute ses chances. BOTW se démarque des autres jeux qui sont sortis en même temps que lui. Même si le but du jeu reste de vaincre le méchant il y a une vrai cinématique qui fait plaisir.
J'avoue au début mettre aidé de vidéo j'ai eu du mal a comprendre comment faire et j'ai suivi les pas d'un youtubeur qui ma finalement emmener au château de Ganon.
J'ai réussis comme lui a aller dans salle d'arme et vaincre les monstres présent (avec beaucoup de difficultés). Par la suite j'ai compris le système des sanctuaires, des tours qui m'ont bien occupé. Les missions principales (les ombres de Ganons) qui une fois vaincues nous donnent de pouvoir supplémentaires. La Map est vaste et donne l'impression de passer de la forêt de l’Amazonie, au désert du Sahara, des paysages gelés de Sibérie, au étendu du nord de l’Irlande. Les armes, les animaux et les créatures sont variés tout comme les costumes qui permettent de grimpé plus vite ou encore remonter une cascade.
Bref en commençant le jeu on a envie d'aller partout de tout voir mais j'ai l'impression des fois de revenir de nombreuses fois sur mes pas. Et rien que le fait de récolter les noix korugu (les 900) n'aide pas. J'ai finalement bien profité malgré et vaincu Ganon qui finalement n'est pas un boss qui fait le plus galéré.
Les DLC's qui arrivent vont peut être me redonner goût au jeu.
Un pote m'as fait tester, me suis tellement fait chier que j'ai stopper après une demi-heure de jeu. J'aurais pu faire une bonne heure de plus pourtant.
Version Nintendo Switch 4 h de jeuJe préfère un bon vieux jeux version GB(c)...
What the... ?
Version Nintendo SwitchSammy... en 1/2 heure de jeu t'as à peine le temps de sortir du Shrine du début, parler à "Un Mystérieux Vieillard Barbu", défoncer 2-3 Bokoblins et cueillir des pommes.
Je comprends que tu n'accroches pas au concept de monde ouvert en 3D, mais juger BotW aussi sèchement alors qu'il requiert une centaine d'heure de jeu pour en faire un tour et que, apparemment, tu n'avais qu'une heure et demie devant toi (donc pas du tout le temps et le loisir de te poser pleinement dans l'univers et le dépaysement du titre), c'est hard !
Surtout qu'en plus tu colles un 11/20. Autant ne pas le noter, sinon on va finir par écrire des chroniques basées uniquement sur des trailers ^_^
Certes Benben. Mais n'importe quel Zelda ou jeux d'aventure (voir même rpg) auquel j'ai joué, m'as marqué dès la première demi-heure et ce sans parler du scénario.
Version Nintendo Switch 4 h de jeuMoi dans un zelda ou même un "simple" jeu d'aventure je m'attend à avoir peur pour la vie de mon perso quand je suis en dehors d'une ville ou autre "safe zone" (Minish Cap, Pokémon, Borderlands etc...) pas à quelque pauvre monstre en journée et à peine plus la nuit.
Et j'accroche pas au disign de ce Link, et la façon d'y jouer. J'aurais pu être plus sévère et mettre 6 x).
Apparemment j'étais encore dans la zone de départ (celle des 3 premières heures).
Version Nintendo Switch 4 h de jeuMais, MOI, si je joue à un jeu vidéo orienté Action / aventure, c'est pour quasiment direct être plongé dans l'action justement. Si je veux jouer à un jeu pour son scénario et n'avoir presque pas de chose à faire je joue à un (j)rpg dans ce cas... (FF X, KH 2...) pas à Zelda.
Sammy, Même objectivement, ce Zelda est franchement une réussite. Alors d'accord, chacun ses goûts, tu as le droit de ne pas avoir accroché même si je le redis, en une heure tu n'as même pas le temps d'effleurer la surface du pouillème de ce que réserve cet opus.
Version Nintendo SwitchPersonnellement je n'ai jamais été un FanBoy de la saga. J'aime bien les Zelda mais sans leur vouer un culte, la preuve je n'ai fait que Link's Awakening quand j'étais tout pitit, Ocarina of Time quand j'étais moins pitit, et The Wind Waker enfin grand.
Mais force est de constater que Breath of the Wild est un titre grandiose et bourré de bonnes idées, qui demande au joueur de s'impliquer, est c'est à mon avis pour ça que tu n'as pas aimé : ici il faut prendre le temps d'apprivoiser l'environnement sans quoi, en effet il n'y a pas grand chose à faire à part avancer en ligne droite. Il faut imaginer, penser à ce que l'on peut faire, paumé en pleine nature, et essayer de le faire pour que la magie opère. Nintendo propose un jeu bac à sable où les rouages doivent être activés à la manette, où rien n'est automatique. Impossible d'appréhender cela en une heure.
Je te conseille vivement, si tu en as l'occasion et surtout l'envie, d'essayer de te replonger dans ce Zelda, en prenant ton temps car le jeu (huhu) en vaut la chandelle :)
Déjà 16h de jeu, et je ne vois pas le temps filer. Et ce qui est assez magique, c'est que jusqu'à présent, tout peut être accompli à la force de la réflexion : une tour prétendument imprenable, un sanctuaire retors, un boss au détour d'un bosquet, un poste de garde... Tout est possible quand on s'en donne la peine. Quel sentiment exaltant :)
Version Nintendo Switch 137 h de jeuJe suis vieux, j'ai fait tout les zelda sauf oracle et seasons et bam voilà le meilleur, le plus grand, le plus addictif !
Version Nintendo Switch 142 h de jeufini a 100% a l époque hors dlc. et bien … conclusion : du temps de perdu. un début 20/20 un middle 12/20 dongeons minables et quasi inexistant … et un end game de farmer chinois 0/20. bref pourquoi j ai fais tout ca ? en mode robot sans âme peut être … bon 20+12+0 divise par 3, ca donnera ma note ...
Version Nintendo Switch 300 h de jeuPfiouuuuu. Bon ok, je débute seulement, mais je suis juste ébahie par ce monde ouvert, toutes ses possibilités, l'histoire, les graphismes....... On découvre différentes fonctionnalités même après des heures de jeu, on se balade, on prends des beignes et on recommence tellement ce jeu est addictif. Début certes long mais je me suis sentie dans la peau de Link, encore groggie de son long sommeil qui peine à comprendre où aller et quoi faire, et qui (re)découvre son monde et ses incroyables possibilités. Et quand arrive le 1er Gardien et qu'on entre vraiment dans l'histoire.... Quelle claque!!!!!
Version Nintendo Switch 300 h de jeuBon, c'est le dernier Zelda que je tente... Ce genre de jeux n'est pas fait pour moi. J'ai stoppé tout après 80 heures de jeu, après la moitié je pense. Ca me gonflait d'y jouer alors, pourquoi se forcer ?
Version Nintendo Switch 160 h de jeuJ'adore les mondes ouverts mais manifestement je préfère les occidentaux aux japonais. Les The Witchers 3, Red Dead, Gta, Assassin's Creed Odyssey...sont des références. Dans Zelda, on passe le plus clair de sont temps à cuisiner et à chercher des armes car elles se cassent tous les 2/3 ennemis...Les quêtes sont pas des plus palpitantes non plus. Bref, j'ai abandonné.
Version Nintendo SwitchAu croisement de deux générations de consoles tel Twilight Princess en son temps, Breath of The Wild débarque simultanément sur Wii U et Nintendo Switch. Plombée par son cuisant échec commercial, la Wii U se voit privé d’un Zelda exclusif (même si les remasters de WW et TP furent une bénédiction) et doit partager la gloire avec sa petite sœur, impatiente de redorer le blason Nintendo. O impitoyable politique interne… Mais qu’importe le support et les concessions techniques : lorsque Link reprend du service, on la ferme et on savoure. D’autant plus si la licence ose le renouveau.
Version Nintendo Switch 70 h de jeuLibertééééééé ! Comme dirait la couille gauche de Mel Gibson. Un maitre mot souvent à l’honneur avec les Zelda, mais qui prend ici tout son sens par l’intermédiaire d’un vrai Open World. Concept à la mode depuis quelques années, porté par d’immenses succès critiques et financiers tel que GTA V, RDR 2, ou l’incontournable The Witcher III. Sortez-moi le con du fond qui a dit « Cyberpunk 2077 », merci (rendez-vous pour la GOTY débuggée sur PS5) ! Bref, lâché sans préavis au sein d’un monde d’Hyrule plus vaste et ambitieux que jamais, notre Link amnésique va tenter de rétablir l’ordre et vaincre les forces du Chaos. Après quelques heures de mise en bouche durant lesquelles vous récupérerez l’essentiel de vos pouvoirs, la suite ne dépendra que de vous ! Affublé d’une pimpante tunique bleue cassant encore davantage les codes de la série, il est grand temps de partir à l’aventure. Affranchi de toute linéarité.
Un périple plutôt champêtre aux premiers abords, voyant un Link démuni se lancer à la découverte d’un Hyrule sauvage et méconnaissable où subsiste timidement quelques bastions de civilisation. L’indispensable tablette Sheikah, smartphone des temps anciens, viendra heureusement épauler notre jeune héros en servant notamment de journal de bord et de mappemonde. Cette dernière ne se dévoilera que par segments, une fois l’ascension de la tour du secteur menée à bien. Imposantes, elles balisent en quelque sorte la progression et offrent un panorama vertigineux sur les alentours en quête de points d’intérêts. Les principaux se matérialisent sous la forme de sanctuaires : salles à énigmes ou petits défis qui permettent d’obtenir de précieux emblèmes du triomphe, se monnayant ensuite contre des cœurs de vie supplémentaires ou un upgrade de la jauge d’endurance. De quoi récompenser l’exploration, également soutenue par la recherche des noix Korogu (nécessaires pour augmenter la capacité de l’inventaire), coffres cachés, repaires ennemis et sous-quêtes (à la con) en tout genre ! Un contenu gargantuesque, presque vertigineux, qui assure évidemment une durée de vie à toute épreuve. Attention toutefois, passé l’intérêt des sanctuaires secrets et l’émerveillement due à la direction artistique -nous y reviendrons- une pointe de lassitude finira forcement par titiller les moins curieux. Open-World oblige, on n’échappe pas à de longues traversées de vide ou de recherche infructueuse. Une épopée non linéaire laissée totalement à l’appréciation du joueur, et si l’on peut se contenter d’un périple rectiligne centré sur les quatre donjons majeurs, l’ambition du titre est clairement de nous aspirer corps et âme dans ce bac à sable géant.
Non exempt de défauts malgré une générosité débordante, l’univers de BOTW profite d’une construction remarquable. Porté par une réalisation en Cell Shading un peu datée mais pleine de charme, il bénéficie surtout d’un level design exemplaire jouant de la verticalité. Car dans cet opus Link s’improvise as de la grimpette et se lancera à l’assaut de la moindre paroi praticable, désireux de glaner un peu de hauteur et de recul à la recherche de trésors divers et variés. La prise d’altitude permet également de tirer parti de la voile de Link, et s’élancer d’une cime pour rejoindre plus facilement un point difficile d’accès par le sol sera monnaie courante. Bien évidemment ces phases de grimpettes sont régies par une jauge d’endurance capricieuse… ainsi que par les aléas de la météo : gare à la pluie !
Dans BOTW le crafting, tant pour la récolte de provisions (la chasse et la cuisine permettent de restaurer son énergie et génèrent ainsi un petit côté « survivaliste ») que de pièces d’équipement, monopolisera une bonne partie de votre attention. En effet, les armes sont soumises à une jauge de résistance et auront vite fait de se briser sous l’usure. Il faudra donc veiller à renouveler constamment son stock d’épées, de lances, de boucliers ou d’arcs afin de ne jamais tomber en rade. En parallèle, les combats se révèlent plutôt basique et manquent d’inspiration malgré un système d’esquive et de parade parfaite. Seulement 4 « vrais » boss à l’issu des donjons principaux, Ganon en dessert, et ce ne sont pas les quelques ennemis plus retors que la moyenne (type cyclopes ou centaures) qui apporteront du piment et de la consistance aux affrontements, vite relégués au second plan.
A la base développé pour la Wii U, il est clair que Breath of the Wild vous éblouira davantage par sa direction artistique inspirée que sa technique pure. Il profite néanmoins d’effets de lumières saisissants et d’un jeu météorologique en temps réel assez bluffant. Quelques chutes de framerate s’incrustent de temps en temps, mais rien de bien méchant. Niveau sonore la franchise nous a habitué à mieux, et la majorité des thèmes se font discrets au profit des bruitages environnants. Un choix plutôt judicieux et qui accentue l’immersion dans ces terres désolées. Quelques élans mélancoliques ou épiques viennent enrichir une atmosphère emplie de poésie et conforter cette ambiance exceptionnelle au sound design familier.
On passera rapidement sur l‘histoire, encore plus en retrait qu’à l’accoutumé. Si la quête des souvenirs de Link permet de dénouer en partie les évènements passés, difficile de ne pas rester sur sa faim devant cette trame scénaristique bien maigre. Néanmoins, l’aura mystérieuse qui entoure le lore de BOTW se suffit à elle-même, et si l’aventure manque d’un fil conducteur solide elle n’en reste pas moins délectable. Très vite la soif d’exploration monte à la tête, et la richesse de ces terres sauvages se dévoile avec subtilité. En résulte des dizaines d’heures de jeu à la clé avant de voir le bout des 120 sanctuaires et des nombreuses quêtes annexes. Deux DLCs viendront ajouter un peu de gras à ce festin déjà copieux : et c’est le doigt ! J’ai évidemment fais l’impasse sur ce contenu additionnel et cette pratique de putain (surtout de la part de Nintendo envers une de ses licences phares), largement rassasié par l’aventure principale.
Nul doute, The Legend of Zelda : Breath of the Wild est une immense réussite. En changeant de recette sans dénaturer les fondamentaux, Nintendo pousse l’essence même de la saga à son paroxysme et offre aux joueurs une quête inoubliable, concentré d’aventure et véritable ode à l’exploration. S’ensuit des mécaniques et un concept pensés sur la base d’un monde ouvert, avec ses avantages et ses inconvénients. Ces derniers restent toutefois minoritaires, voir anecdotiques, et l'alchimie fonctionne à merveille ! A défaut de lui octroyer une note parfaite ou approchant, la presse spécialisée et la majorité des joueurs ayant un peu surcoté le titre à mon gout, Breath of The Wild n’a pas usurpé sa réputation et se hisse parmi les meilleurs volets de la franchise. Tout simplement génial, et de quoi lancer dignement mon « millésime gaming » 2021.
The Witcher 3 et Skyrim sont bien mieux. L'un scénaristiquement parlant, l'autre dans son gameplay pourtant dater.
Version Nintendo Switch 4 h de jeuN'apporte pas tant que ça au jeu à monde ouvert.
Si un jeu t'accroche pas des 4h de jeu, autant arrêter les frais. C'est comme certains film (sauf le premier Matrix), si tu arrives pas à tenir plus de 10min autant stopper directement.
Encore une fois, je me lance dans un Zelda. Encore une fois, je m'aperçois que son gameplay ne me correspond pas du tout. Et puis la Switch est une purge, je ne compte pas les foirages à cause d'erreurs de manipulation dû à la crispation sur une manette trop dense (non et puis viser au joystick quoi...)
Version Nintendo SwitchMais celui-ci a un gameplay tellement riche qu'il est aisé de porter son intérêt ailleurs, sur l'exploration, l'aventure, la découverte. Cependant, comme lorsque j'ai dû affronter un espèce de magicien relou (inévitable pour accéder à une tour), il est très probable que je le ragequit un jour face à un mob au-delà de mes compétences et que je n'y revienne plus.
La chose la plus réussie est le monde ouvert, sa taille, l'impression de gigantisme, l'escalade des montagnes, les biomes différents. Sa diversité le place en ça au-dessus d'un Witcher III ou d'un TES.
La physique sur laquelle il base tout, des énigmes de sanctuaires aux stratégies contre des bokoblins, est très cohérente et permet au jeu de ne pas devenir un déluge de scripts ou d'actions prémâchées. Le jeu nous donne vraiment l'impression de faire notre sauce.