59 h
99.5 h
133 h
Elden Ring est un jeu vidéo d'action-RPG développé par FromSoftware et édité par Bandai Namco Entertainment, issu de la collaboration entre le créateur de jeux vidéo Hidetaka Miyazaki et l'écrivain George R. R. Martin. Il sort le 25 février 2022 sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series et Windows.
Trame
Elden Ring se déroule dans le royaume des Entre-Terre, quelque temps après la destruction du Cercle d’Elden titulaire et la dispersion de ses fragments, les Grandes Runes. Autrefois honoré par le Cercle et l'Arbre-Monde qui symbolisaient sa présence, le royaume est maintenant gouverné par les progénitures demi-dieux de la reine Marika l'Éternelle, chacun possédant un éclat du Cercle qui les corrompt et les empoisonne de par leur pouvoir. Le joueur incarne un Sans-Eclat (un exilé des Entre-Terre qui a perdu la grâce du Cercle) rappelé après le Fracassement, qui doit traverser le royaume pour trouver toutes les Grandes Runes, restaurer le Cercle d’Elden et devenir le Seigneur d'Elden.
Système de jeu
Elden Ring est un jeu d'action-RPG à la troisième personne se déroulant dans un univers de dark fantasy. Il est décrit par son créateur comme une évolution de Dark Souls, même si contrairement à celui-ci, Elden Ring prend place dans un monde ouvert qui peut être parcouru à cheval.
Wikipedia
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Obtenir toutes les sorcelleries et incantations légendaires
Obtenir tous les esprits légendaires
Obtenir tous les talismans légendaires
Obtenir toutes les armes légendaires
Obtenir tous les succès
Merci à Racetrack qui a créé cette fiche
Malgré une baisse de qualité abismale au niveau des boss sur la fin, c'est sans doute le meilleur jeu From, qui réussit à faire encore mieux niveau système de combat que Bloodborne, prend des qualités et des formes de tous les jeux sortis jusque-là, y compris King's Field, et les mélange. Dommage encore une fois que la recette ne tienne pas jusqu'à la fin, mais vu le gigantisme du jeu, on ne pouvait pas demander mieux. Une flawed masterpiece.
Version Playstation 5 100 h de jeuL'apogée de From Software, l'un des meilleurs Souls. La principale qualité de ce titre est le nombre astronomique de contenus (nombre d'environnements différents, nombre de boss, nombre de quêtes, nombre de zones à explorer. 100h sont nécessaires pour finir le jeu en ayant exploré l'entièreté des zones et donjons optionnelles.
Version Playstation 5 120 h de jeuIl est leur premier Open world et il écrase la grande majorité des OW des concurrents libérant le joueurs de quêtes fedex inintéressante, de "?" sur la carte etc. A la manière d'un BOTW la topographie et le level design des zones est juste excellent poussant le joueur à se questionner sur ce qu'il l'entoure, où aller, chaque lieu apporte son lot de lore toujours aussi mystérieux dans les Souls.
Les meilleurs boss arrivent en end game. Au moins 8 boss uniques sont mémorables !
Après comme tout jeu il a quelques défauts. Les pires selon moi :
- La réutilisation intempestive des "mini boss" qu'ils ont réutilisaient pour combler chaque fin de donjon.
- Du loot souvent inintéressant (énormément de sorts dans le jeu) merci quand on joue au corps à corps...
- Un sentiment de longueur arrivé vers les 80% du jeu, malheureusement cela arrive à tous les jeux au bout d'un moment.
Mais dans l'ensemble c'est un excellent jeu à faire absolument pour celui qui aime le jeu vidéo. Heureusement que From Software sort du lot, il faudrait que les autres éditeurs prennent l'exemple et que l'industrie suive.
Il rejoint le haut du panier des Souls qui sont pour moi Dark Souls 1 et Bloodborne !
Je me suis laissé emporter par la hype de ce jeu et le moins que je puisse dire, c’est que je le regrette amèrement.
Version PC 9 h de jeuJe le compare à mes autres expériences de jeu en monde ouvert puisqu’il est qualifié en partie comme tel. Je pose donc mes bases / expériences :
- Les franchises des GTA, Red Dead, The Witcher, Ghost of Tsushima, Horizon dawn zero/forbidden west, Zelda BOW, Assassin's Creed, Saints Row, Amalur (je n'évoquerai pas ceux à la première personne).
- Graphismes : c’est correct mais ça casse pas des briques même à côté de GTA V datant de 2013. L'animation de la monture n'est pas terrible non plus comparée à un Red dead, Ghost of T, Shadow of Colossus, The Witcher ou encore Assassin et même Zelda...
Un monde ouvert certes mais il paraît pauvre, vide, c'est bien de mettre des animaux, des arbres et d'essayer de le rendre vivant, mais ça sonne faux ici. Quand je vois la gestion des paysages et de la nature dans Horizon ou Red dead, on est à des années lumières.
- Gameplay : N’ayant testé que le Vagabond à l’heure actuelle, c’est lourd et fastidieux. On a l’impression de conduire un tank. Pour l'anecdote, en parcourant le net, on vous dit qu'il est mieux de le déséquipper de son armure pour être plus rapide...C'est vachement intéressant de vous proposer de choisir une classe comme celle-ci pour finalement jouer en slip.. Quel intérêt ?
Histoire de pinailler : Au niveau des touches, appuyer sur Y et la croix directionnelle en guise de raccourci n’est pas pratique du tout.
La gestion de l'inventaire est assez laborieuse également.
Bref, je trouve l'ensemble du gameplay archaïque ou rétro pour être poli.
- Soundtrack : je ne la remarque pas vraiment. Donc on ne peut pas dire que je sois épris ou pris aux tripes. Mais j'attends d'avancer davantage dans le jeu pour peut être découvrir de belles symphonies.
- Difficulté : Alors, là on est servi. Là, pas de surprise, vous en aurez pour votre argent si vous payez pour ça. Ici, vous ne serez pas pris par la main pour les quêtes, pas de vrai tuto, débrouillez vous. C'est bien et pas bien en même temps.
Mais, je me demande toujours quel public on cherche à toucher avec ce type de difficulté imposée sans choix possible mais si vous avez un travail et des enfants dans votre vie, passez votre chemin à moins d'y consacrer les 6 prochains mois de votre vie.
Car, le début du jeu est particulier : 1er ennemi : on meurt (ouf, c'était prévu). Puis, premier ennemi en monde ouvert, on se dit, allé c'est parti...ben non, ce n'est pas parti, on meurt aussi ! (Et oui ! il fallait l'éviter !).
Vous avez pris la classe Vagabond, l'espèce de chevalier, ok ben vous jouerez à poil et non en armure...Au final, on n'ose même plus rentrer dans une grotte. En réalité, ce jeu aime vous persécuter.
Bref, ce jeu me semble "un peu" surcoté. J'ai la sensation que c'est comme lorsqu'un nouveau Mario ou Zelda sort, il y a une sorte d'aveuglement total dans les critiques. Non pas que ces jeux n'aient pas de qualités et je ne dis pas que Elden Ring est un mauvais jeu mais faut tout de même relativiser...
Pour résumer : sur tous les aspects du jeux que l'on peut évaluer (graphisme, bande son, animation, gameplay, etc) Elden Ring est-il dans le haut du panier ? La réponse est NON. Mais les gens l'aiment ! Pourquoi ? Elden Ring est difficile ! En fait, si vous aimez la difficulté et surtout la souffrance, vous aimerez ce jeu.
Elden Ring est la maîtresse SM que vous n'avez jamais eu. Peu importe si ce n'est pas la plus belle ou la plus intelligente, mais elle sait ce que vous aimez et en général, ce n'est pas la tendresse. Ou bien dans une relation amoureuse toxique, plus on vous fait souffrir et plus vous vous attachez.
Je rappelle que la définition d'un jeu est : Activité physique ou mentale dont le but essentiel est le plaisir qu'elle procure.
Je vais persévérer pour voir si je peux faire partie de ceux et celles qui aiment être malmenés physiquement et/ou psychologiquement. A suivre.
Prélude : chacun ses goûts, j'en convient.
Version PCPar contre Cragger ton commentaire me parait un peu à côté de la réalité, surtout après "juste" 6h de jeu sur un titre qui en demande une bonne centaine pour un premier run relativement complet (j'en suis à 70 et des brouettes et je suis loin d'avoir fait le tour).
C'est Dark Souls 4, on a déjà des milliers d'avis dithyrambiques côté critique et côté public, on est loin de l'hallucination collective.
Faut adhérer au concept posé par FromSoftware, qui ne prend pas les sentiers battus par les autres gros jeux en open world. Tout un concept. Ici l'open world ne grouille pas de PNJ, de villes fécondes etc... non, l'open world est sauvage et tout tourne autour de l'exploration, et The Lands Between invite à la découverte. Tous les deux pas on tombe sur des donjons (certes pas toujours inspirés), les régions sont plutôt variées, et les chateaux, nombreux, regorgent de secrets (entre les murs à briser, les passages secrets, les plates-formes entre les ascenseurs...). Une réussite dans la continuité de ce qui a participé au succès des souls : un level design et même un world design exemplaire.
Certes il y a des centaines de pièges retors, de coups bas... des putains de coffres piégés qui te téléportent dès les premières minutes de jeu dans un endroit où tu es largement trop bas niveau, et des ennemis qui semblent invincibles. Mais rien n'est posé au hasard, tout est déjouable si on observe. Hormis Sekiro qui est vraiment le plus dur de l'univers des Souls-like de FromSoftware, ça reste une série de jeux qui demandent surtout de rester attentifs et d'avoir un peu de skill.
La direction artistique est fabuleuse, tu ne peux pas dire que tu es resté de marbre en sortant de la première crypte et en découvrant cet incroyable tableau !
L'inventaire old-school c'est un peu la marque de fabrique austère de la série, et il est logique d'avoir un tel truc qui semble archaïque dans ce type de jeu. Mais surtout, l'inventaire c'est ton journal de bord, c'est là dedans que tu vas retrouver énormément d'informations sur le lore du jeu qui est encore plus fou que dans les trois premiers Souls.
Le gampeplay peut te paraitre absurde... En fait il faut que la charge de ton équipement fasse moins de la moitié de ta capacité de charge afin que tes mouvements soient fluides. Si tu peux porter une charge de 50, il faut que ton équipement fasse 25 maximum sinon ton personnage va être lourdaud. Tu peux augmenter ta endurance pour pouvoir porter plus de charge et donc des armures et armes plus lourdes tout en restant agile. En plus tu as choisi la classe la plus "classique" mais aussi celle qui demande le plus de skill car tu vas tout faire au corps à corps.
Et pour la musique... laisse juste celle de l'écran titre t'envouter. Les autre musiques sont surtout des musiques d'ambiance, et celles des boss par contre sont absolument dingues.
Alors oui je comprends qu'en ne connaissant pas les Souls, on se sente perdu dans Elden Ring, qui essaie de s'adresser à un public large tout en caressant dans le sens du poil les afficionados des jeux précédents. Moi je trouve que le tour de force est réussi, haut la main, mais ça reste un jeu exigeant.
Mon premier jeu de From Software et que dire ? Un jeu excellent !
Version Playstation 4 7 h de jeuJe n'ai jamais autant try hard devant un jeu, et le tour de force est réussi. J'ai beau m'être fait massacré un nombre incalculable de fois mais plus j'avance plus je trouve des nouvelles stratégies, en faisant plus attention aux patterns des ennemis.
Passer de se faire one shot par tous les mobs lambdas, à les massacrer naturellement, quel plaisir.
J'ai encore beaucoup de choses à explorer et parfois c'est vrai qu'il est difficile de se situer où sont les PNJ (d'ailleurs je vérifie si la cible est une target avant même de penser que c'est un PNJ).
Il est vrai que le menu et parfois les commandes sont un peu archaïques mais au final on se débrouille et c'est ça qui compte selon moi.
Un Anneau ancien pour les amener tous, et dans les ténèbres, jouer.
Version Playstation 5 120 h de jeuCela n'aura échappé à personne, sur la scène vidéo-ludique, le début de l'année 2022 a été marqué par la sortie du dernier rejeton de FromSoftware, le très attendu Elden Ring. Avec sa promo hors-normes, digne des grosses productions dites "AAA", on sentait que le studio cherchait à appater non seulement les fans de la licence "SoulsBorne/Sekiro" mais aussi un public plus large. D'ailleurs, il n'y a pas vraiment d'autre raison que celle de vouloir se démarquer de ses grands frères, pour que cette nouvelle aventure ne soit pas estampillée "Dark Souls 4". Et ce n'est pas le père de la franchise, le bien nommé Hidetaka Miyazaki, qui viendra me contredire puisqu'il a lui même annoncé qu'Elden Ring avait été pensé pour être plus facile d'accès, tout en conservant un bon vieil aspect retors et une difficulté bel et bien présente.
Le pari est réussi puisque le succès critique et public est au rendez-vous.
Alors après plus de 120 heures passées à arpenter The Lands Between (between quoi et quoi ? Mystère !), que dire, que penser de cette mouture, fruit d'une expérience qui va puiser ses inspirations jusque dans les désormais vieux "King's Field" ? Hybride tout frais ? Monstre de Frankenstein aux viscères décomposées ? Un peu des deux ?
Commençons par les nouveautés, les apports vraiment inédits et qui touchent au gameplay pour le dépoussiérer et le rendre plus accessible :
- Pas tout à fait inédit car on avait déjà cette possibilité dans Sekiro, mais il n'a jamais été aussi facile de sauter puisqu'une touche est enfin dédiée à cette action. Les phases de plate-forme sont donc bien plus abordables et moins stressantes.
- On peut désormais tomber de relativement haut avant de subir des dégâts ou de mourir. En effet, le level-design comportant énormément de falaises, les chutes sont plus que légion... mais elle ne seront pas toujours mortelles. De plus, il est possible de savoir si une chute peut vous tuer de deux manières : soit en jetant une pierre colorée devant vous (si elle explose il ne faut pas sauter) soit en frappant avec votre arme depuis le bord d'un précipice (si votre personnage tombe, alors la chute ne le tuera pas, si il reste au bord du précipice, ne sautez pas !).
- La possibilité de se mouvoir à cheval (enfin, pas vraiment un cheval mais un truc qui y ressemble). Utile pour galoper sur la carte immense et surtout pour échapper à des ennemis omniprésents.
- La téléportation vers un feu de camp, pardon vers un site de grâce à n'importe quel moment, et ce, dès le début du jeu. Bon, hormis dans les grottes ou lorsque vous êtes en plein combat.
- La présence de statues près des points un peu chaud (ou devant certaines arènes de boss), permettant de respawn un peu plus près du lieu de trépas sans avoir à se refaire tout un cheminement parfois complexe.
- La possibilité d'invoquer un esprit de cendres, pouvant venir nous aider à zigouiller nos ennemis.
- La possibilité de crafter des consommables, et donc de ramasser tout un tas de merdouilles de par le monde.
- La présence d'une carte dont les parties sont à découvrir, pour nous orienter dans ce monde aussi vaste que dangereux.
- La présence d'un vrai monde ouvert (plus ouvert que les zones interconnectées des trois Dark Souls et de Bloodborne par exemple) à la fois crédible et varié.
- Un cycle jour/nuit du plus bel effet, ayant une influence sur le monde qui nous entoure.
Tout le reste du jeu est finalement repris des "Dark Souls", de l'ambiance aux animations en passant par le scénario et les quêtes cryptiques, le level-design et la direction artistiques divins, la courbe de progression, la caméra traitresse, etc... Le studio a donc choisi d'utiliser le meilleur de ses vieilles recettes, et respecte totalement l'héritage qu'il porte.
Dans Elden Ring, on commence le jeu en choisissant sa classe parmi la dizaine qui sont proposées. De chevalier à magicien en passant par prêtre, samouraï ou bien ce bon vieux clodo dont tous les attributs sont à 1. On est ensuite propulsés dans un tutoriel dont l'issue toute Darksoulienne nous envoie vers le vrai début de l'épopée.
Mais au fait, qu'est-ce qu'on fout là ? Et bien dans la plus pure tradition Darksoulienne, nous sommes dans la peau d'un Tarnished (Sans-Eclat), un être banni par la déesse Marika suite à un grand schisme magico-religieux qui a plongé le monde dans un espèce d'état pré-apocalyptique. Et donc, nous revoilà dans le coin car il faudrait remettre un peu d'ordre là dedans, occire les nouveaux seigneurs afin de prendre le pouvoir. Bon, je simplifie à outrance et de manière délibérée car le lore est en réalité absolument dantesque et incroyablement détaillé. Tout s'y entremêle et il ne sera pas rare qu'une quête secondaire vienne influer sur des éléments de l'histoire principale.
Bref, suite au prologue vint... La première claque lorsqu'on met le nez dehors et que s'étend sous nos yeux ébahis un véritable travail d'orfèvre. Non seulement technique, mais aussi artistique, et surtout logique, car à l'écran apparaissent tous les premiers objectifs proposés. Tel un tableau de maître, ce visuel impose le savoir faire d'un studio qui n'a plus rien à prouver sur ce plan.
D'emblée, l'accent est mis sur la liberté d'action. On peut suivre le chemin tracé ou sortir des sentiers battus et aller se faire casser la gueule à droite et à gauche, se retrouver téléporté dans des zones dont la difficulté est absurde pour un joueur de bas niveau, mais y trouver des objets dont la puissance est telle qu'ils vous suivront (presque) jusqu'à la fin (le Meteorite Staff et le sort Rock Sling sont pour toujours dans mon coeur).
Si l'exploration a toujours été jouissive dans les Souls, elle l'est encore plus ici, tant la carte fourmille d'éléments. Le level-design, toujours exemplaire, rend la découverte toujours ludique. On ne se perd jamais et si la prudence est de mise, la curiosité mène toujours vers des endroits surprenants, soit parce qu'on y trouvera un boss optionnel, un objet unique, un téléporteur, un PNJ inattendu, ou encore un donjon "mineur".
Car la carte regorge de mines ou de tombeaux optionnels à explorer. On pourra regretter qu'ils se ressemblent un peu tous, mais ils ont l'avantage d'être courts, avec parfois un puzzle à résoudre, des objets nécessaires pour améliorer vos invocations ou vos armes, et surtout un boss et donc une récompense à la clé. On aura également le bonheur tout relatif de croiser des boss en pleine nature, certains préférant "Lands Between by night" vous ne les verrez qu'après le coucher du soleil.
Et il reste encore les donjons dits "legacy", soit dit autrement, de bons gros donjons à l'ancienne et dont le "nettoyage" compte plus ou moins pour l'histoire, et dont l'immensité n'est égalée que par l'incroyable architecture. S'il y a une chose de sure, c'est que du début à la fin, ces zones arrivent à renouveller la surprise, l'émerveillement, mais aussi cette frousse d'être happé par un piège ou un ennemi qu'on aurait pas vu venir. Mon seul petit regret sera à chercher du côté des raccourcis qui perdent souvent leur intérêt du fait des nombreux sites de grâce et de la possibilité de pouvoir se téléporter à n'importe quel moment. Pour rappel, dans Dark Souls, l'ouverture d'un raccourci était une vraie bouffée d'air frais.
On améliore son personnage en dépensant les runes (et non plus les âmes) glanées en pourfendant les ennemis ou en en ramassant de temps à autres. Il suffit de choisir quel attribut sur les 8 disponibles on souhaite monter de niveau, et roulez jeunesse. Si par exemple je fais passer ma vitalié de 10 à 11 cela me coûtera donc un certain nombre de runes et me fera monter d'un niveau. Le nombre de runes nécessaires s'accroit de niveau en niveau. Au joueur de dépenser ses runes selon le build qu'il a l'intention de créer. Là où Elden Ring se démarque un peu plus de ses précédesseurs, c'est sur la possibilité de changer assez facilement de build en cours de jeu. Ainsi, un magicien en galère pourra devenir un tank pour aller trépaner un boss récalcitrant.
Le bestiaire est toujours aussi impressionnant malgré quelques variantes de certains types d'ennemis que l'on retrouvera tout du long et qui peuvent paraitre redondants. Je ne m'attarderai pas sur les mobs de base, même si chacun est en capacité de vous mettre en pièce à la moindre erreur, mais plutôt sur les ennemis uniques, qu'on retrouve par dizaines, et qui proposent toujours des duels captivants dont l'issue n'est jamais écrite à l'avance. Les boss, tout en superlatifs, impressionnent par leur diversité et leurs entrées en scène. Certains se battent facilement, d'autres requièrent de la patience et beaucoup d'aprentissage.
D'autant que de vieux écueils inhérents à la saga font ici un retour en grande pompe : la caméra est toujours aussi capricieuse, et les ennemis peuvent vous toucher à travers les murs. Ce qui est affreusement rageant quand on pense s'être mis à l'abri ! Bon, on va dire que ça fait partie du folklore. Après tout, le Reblochon ça pue les pieds, mais c'est délicieux.
La difficulté est toute relative. D'une part, car le jeu permet une telle liberté qu'il est possible de délaisser pendant de longues heures un objectif trop ardu afin d'aquérir de nouvelles compétences, et qu'il est aussi possible d'esquiver certains boss en choisissant des chemins de contournement. D'autre part car selon le build choisi, on peut tout simplement rouler sur la plus grande partie du jeu et ce, de manière assez abusée par moments, au point où il sera possible d'annihiler certains boss en quelques secondes en conjugant une potion procurant une jauge de magie illimitée pendant quelques instants avec un sort ultra puissant. Enfin, et comme je l'ai toujours dit sur les autres Souls-like, la vraie difficulté consiste à surmonter la barrière que l'on met psychologiquement devant soi. En observant les patterns des boss on parvient toujours à trouver la faille, le bon moment pour contre-attaquer. Le tout est de ne pas vouloir être trop gourmand.
L'intelligence artificielle est également toujours aux fraises, mais c'est pour notre plus grand bonheur puisque cela évite d'avoir sans cesse des hordes d'ennemis à nos trousses. Par exemple si deux soldats se font face, vous pourrez en tuer un sans que l'autre ne réagisse. De même, certains boss sont "cheesables" de manière assez éhontée et il sera généralement assez aisé de profiter des limites du moteur de jeu pour tuer lâchement des monstres qui ont été bercés trop près de la morgenstern.
FromSoftware réussit donc haut la main l'exercice et transpose avec brio sa licence dans un monde ouvert. On le comparera forcément à celui "Zelda : Breath of the Wild" ne serait-ce que pour sa direction artistique absolument folle, ou à celui de "The Witcher III : Wild Hunt"... et je le comprends tout à fait puisqu'il s'agit désormais des mètres étalon. Cependant, le monde d'Elden Ring est unique en son genre : on y trouve pas de ville prospère où les PNJ se baladent librement, mais il reste néanmoins crédible et vivant. Et surtout magistralement créé afin que toutes les zones, et elles sont nombreuses, soient un plaisir à découvrir et à explorer.
Après tout ce temps passé dessus, je ne peux pas dire qu'Elden Ring est mon jeu favori de la franchise, mais en toute objectivité, c'est probablement le plus abouti et le meilleur car le plus équilibré, et, de loin, le plus beau sur le plan artistique.