Détails

Durée moyenne du jeu

207 h

Date de sortie EUR JP USA

25 février 2022

Résumé / Contenu du jeu

Elden Ring est un jeu vidéo d'action-RPG développé par FromSoftware et édité par Bandai Namco Entertainment, issu de la collaboration entre le créateur de jeux vidéo Hidetaka Miyazaki et l'écrivain George R. R. Martin. Il sort le 25 février 2022 sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series et Windows.

Trame
Elden Ring se déroule dans le royaume des Entre-Terre, quelque temps après la destruction du Cercle d’Elden titulaire et la dispersion de ses fragments, les Grandes Runes. Autrefois honoré par le Cercle et l'Arbre-Monde qui symbolisaient sa présence, le royaume est maintenant gouverné par les progénitures demi-dieux de la reine Marika l'Éternelle, chacun possédant un éclat du Cercle qui les corrompt et les empoisonne de par leur pouvoir. Le joueur incarne un Sans-Eclat (un exilé des Entre-Terre qui a perdu la grâce du Cercle) rappelé après le Fracassement, qui doit traverser le royaume pour trouver toutes les Grandes Runes, restaurer le Cercle d’Elden et devenir le Seigneur d'Elden.

Système de jeu
Elden Ring est un jeu d'action-RPG à la troisième personne se déroulant dans un univers de dark fantasy. Il est décrit par son créateur comme une évolution de Dark Souls, même si contrairement à celui-ci, Elden Ring prend place dans un monde ouvert qui peut être parcouru à cheval.

Wikipedia

Commentaires (7)

  • avatar Goralden
    18 / 20Le 05 Mars 2022 à 23:56Goralden

    Malgré une baisse de qualité abismale au niveau des boss sur la fin, c'est sans doute le meilleur jeu From, qui réussit à faire encore mieux niveau système de combat que Bloodborne, prend des qualités et des formes de tous les jeux sortis jusque-là, y compris King's Field, et les mélange. Dommage encore une fois que la recette ne tienne pas jusqu'à la fin, mais vu le gigantisme du jeu, on ne pouvait pas demander mieux. Une flawed masterpiece.

    Version Playstation 5 100 h de jeu
  • avatar kev013m
    20 / 20Le 18 Mars 2022 à 18:12kev013m

    L'apogée de From Software, l'un des meilleurs Souls. La principale qualité de ce titre est le nombre astronomique de contenus (nombre d'environnements différents, nombre de boss, nombre de quêtes, nombre de zones à explorer. 100h sont nécessaires pour finir le jeu en ayant exploré l'entièreté des zones et donjons optionnelles.

    Il est leur premier Open world et il écrase la grande majorité des OW des concurrents libérant le joueurs de quêtes fedex inintéressante, de "?" sur la carte etc. A la manière d'un BOTW la topographie et le level design des zones est juste excellent poussant le joueur à se questionner sur ce qu'il l'entoure, où aller, chaque lieu apporte son lot de lore toujours aussi mystérieux dans les Souls.
    Les meilleurs boss arrivent en end game. Au moins 8 boss uniques sont mémorables !

    Après comme tout jeu il a quelques défauts. Les pires selon moi :
    - La réutilisation intempestive des "mini boss" qu'ils ont réutilisaient pour combler chaque fin de donjon.
    - Du loot souvent inintéressant (énormément de sorts dans le jeu) merci quand on joue au corps à corps...
    - Un sentiment de longueur arrivé vers les 80% du jeu, malheureusement cela arrive à tous les jeux au bout d'un moment.

    Mais dans l'ensemble c'est un excellent jeu à faire absolument pour celui qui aime le jeu vidéo. Heureusement que From Software sort du lot, il faudrait que les autres éditeurs prennent l'exemple et que l'industrie suive.

    Il rejoint le haut du panier des Souls qui sont pour moi Dark Souls 1 et Bloodborne !

    Version Playstation 5 120 h de jeu
  • avatar Cragger
    10 / 20Le 22 Mars 2022 à 22:28Cragger

    Je me suis laissé emporter par la hype de ce jeu et le moins que je puisse dire, c’est que je le regrette amèrement.
    Je le compare à mes autres expériences de jeu en monde ouvert puisqu’il est qualifié en partie comme tel. Je pose donc mes bases / expériences :
    - Les franchises des GTA, Red Dead, The Witcher, Ghost of Tsushima, Horizon dawn zero/forbidden west, Zelda BOW, Assassin's Creed, Saints Row, Amalur (je n'évoquerai pas ceux à la première personne).

    - Graphismes : c’est correct mais ça casse pas des briques même à côté de GTA V datant de 2013. L'animation de la monture n'est pas terrible non plus comparée à un Red dead, Ghost of T, Shadow of Colossus, The Witcher ou encore Assassin et même Zelda...
    Un monde ouvert certes mais il paraît pauvre, vide, c'est bien de mettre des animaux, des arbres et d'essayer de le rendre vivant, mais ça sonne faux ici. Quand je vois la gestion des paysages et de la nature dans Horizon ou Red dead, on est à des années lumières.

    - Gameplay : N’ayant testé que le Vagabond à l’heure actuelle, c’est lourd et fastidieux. On a l’impression de conduire un tank. Pour l'anecdote, en parcourant le net, on vous dit qu'il est mieux de le déséquipper de son armure pour être plus rapide...C'est vachement intéressant de vous proposer de choisir une classe comme celle-ci pour finalement jouer en slip.. Quel intérêt ?
    Histoire de pinailler : Au niveau des touches, appuyer sur Y et la croix directionnelle en guise de raccourci n’est pas pratique du tout.
    La gestion de l'inventaire est assez laborieuse également.
    Bref, je trouve l'ensemble du gameplay archaïque ou rétro pour être poli.

    - Soundtrack : je ne la remarque pas vraiment. Donc on ne peut pas dire que je sois épris ou pris aux tripes. Mais j'attends d'avancer davantage dans le jeu pour peut être découvrir de belles symphonies.

    - Difficulté : Alors, là on est servi. Là, pas de surprise, vous en aurez pour votre argent si vous payez pour ça. Ici, vous ne serez pas pris par la main pour les quêtes, pas de vrai tuto, débrouillez vous. C'est bien et pas bien en même temps.
    Mais, je me demande toujours quel public on cherche à toucher avec ce type de difficulté imposée sans choix possible mais si vous avez un travail et des enfants dans votre vie, passez votre chemin à moins d'y consacrer les 6 prochains mois de votre vie.
    Car, le début du jeu est particulier : 1er ennemi : on meurt (ouf, c'était prévu). Puis, premier ennemi en monde ouvert, on se dit, allé c'est parti...ben non, ce n'est pas parti, on meurt aussi ! (Et oui ! il fallait l'éviter !).
    Vous avez pris la classe Vagabond, l'espèce de chevalier, ok ben vous jouerez à poil et non en armure...Au final, on n'ose même plus rentrer dans une grotte. En réalité, ce jeu aime vous persécuter.

    Bref, ce jeu me semble "un peu" surcoté. J'ai la sensation que c'est comme lorsqu'un nouveau Mario ou Zelda sort, il y a une sorte d'aveuglement total dans les critiques. Non pas que ces jeux n'aient pas de qualités et je ne dis pas que Elden Ring est un mauvais jeu mais faut tout de même relativiser...

    Pour résumer : sur tous les aspects du jeux que l'on peut évaluer (graphisme, bande son, animation, gameplay, etc) Elden Ring est-il dans le haut du panier ? La réponse est NON. Mais les gens l'aiment ! Pourquoi ? Elden Ring est difficile ! En fait, si vous aimez la difficulté et surtout la souffrance, vous aimerez ce jeu.

    Elden Ring est la maîtresse SM que vous n'avez jamais eu. Peu importe si ce n'est pas la plus belle ou la plus intelligente, mais elle sait ce que vous aimez et en général, ce n'est pas la tendresse. Ou bien dans une relation amoureuse toxique, plus on vous fait souffrir et plus vous vous attachez.
    Je rappelle que la définition d'un jeu est : Activité physique ou mentale dont le but essentiel est le plaisir qu'elle procure.

    Je vais persévérer pour voir si je peux faire partie de ceux et celles qui aiment être malmenés physiquement et/ou psychologiquement. A suivre.

    Version PC 9 h de jeu
  • avatar Benben
    Le 23 Mars 2022 à 10:49Benben

    Prélude : chacun ses goûts, j'en convient.

    Par contre Cragger ton commentaire me parait un peu à côté de la réalité, surtout après "juste" 6h de jeu sur un titre qui en demande une bonne centaine pour un premier run relativement complet (j'en suis à 70 et des brouettes et je suis loin d'avoir fait le tour).

    C'est Dark Souls 4, on a déjà des milliers d'avis dithyrambiques côté critique et côté public, on est loin de l'hallucination collective.

    Faut adhérer au concept posé par FromSoftware, qui ne prend pas les sentiers battus par les autres gros jeux en open world. Tout un concept. Ici l'open world ne grouille pas de PNJ, de villes fécondes etc... non, l'open world est sauvage et tout tourne autour de l'exploration, et The Lands Between invite à la découverte. Tous les deux pas on tombe sur des donjons (certes pas toujours inspirés), les régions sont plutôt variées, et les chateaux, nombreux, regorgent de secrets (entre les murs à briser, les passages secrets, les plates-formes entre les ascenseurs...). Une réussite dans la continuité de ce qui a participé au succès des souls : un level design et même un world design exemplaire.

    Certes il y a des centaines de pièges retors, de coups bas... des putains de coffres piégés qui te téléportent dès les premières minutes de jeu dans un endroit où tu es largement trop bas niveau, et des ennemis qui semblent invincibles. Mais rien n'est posé au hasard, tout est déjouable si on observe. Hormis Sekiro qui est vraiment le plus dur de l'univers des Souls-like de FromSoftware, ça reste une série de jeux qui demandent surtout de rester attentifs et d'avoir un peu de skill.

    La direction artistique est fabuleuse, tu ne peux pas dire que tu es resté de marbre en sortant de la première crypte et en découvrant cet incroyable tableau !

    L'inventaire old-school c'est un peu la marque de fabrique austère de la série, et il est logique d'avoir un tel truc qui semble archaïque dans ce type de jeu. Mais surtout, l'inventaire c'est ton journal de bord, c'est là dedans que tu vas retrouver énormément d'informations sur le lore du jeu qui est encore plus fou que dans les trois premiers Souls.

    Le gampeplay peut te paraitre absurde... En fait il faut que la charge de ton équipement fasse moins de la moitié de ta capacité de charge afin que tes mouvements soient fluides. Si tu peux porter une charge de 50, il faut que ton équipement fasse 25 maximum sinon ton personnage va être lourdaud. Tu peux augmenter ta endurance pour pouvoir porter plus de charge et donc des armures et armes plus lourdes tout en restant agile. En plus tu as choisi la classe la plus "classique" mais aussi celle qui demande le plus de skill car tu vas tout faire au corps à corps.

    Et pour la musique... laisse juste celle de l'écran titre t'envouter. Les autre musiques sont surtout des musiques d'ambiance, et celles des boss par contre sont absolument dingues.

    Alors oui je comprends qu'en ne connaissant pas les Souls, on se sente perdu dans Elden Ring, qui essaie de s'adresser à un public large tout en caressant dans le sens du poil les afficionados des jeux précédents. Moi je trouve que le tour de force est réussi, haut la main, mais ça reste un jeu exigeant.

    Version PC
  • avatar RemHD
    17 / 20Le 31 Mars 2022 à 10:42RemHD

    Mon premier jeu de From Software et que dire ? Un jeu excellent !

    Je n'ai jamais autant try hard devant un jeu, et le tour de force est réussi. J'ai beau m'être fait massacré un nombre incalculable de fois mais plus j'avance plus je trouve des nouvelles stratégies, en faisant plus attention aux patterns des ennemis.

    Passer de se faire one shot par tous les mobs lambdas, à les massacrer naturellement, quel plaisir.

    J'ai encore beaucoup de choses à explorer et parfois c'est vrai qu'il est difficile de se situer où sont les PNJ (d'ailleurs je vérifie si la cible est une target avant même de penser que c'est un PNJ).
    Il est vrai que le menu et parfois les commandes sont un peu archaïques mais au final on se débrouille et c'est ça qui compte selon moi.



    Version Playstation 4 7 h de jeu
  • avatar Benben
    18 / 20Le 14 Avril 2022 à 10:44Benben

    Un Anneau ancien pour les amener tous, et dans les ténèbres, jouer.

    Cela n'aura échappé à personne, sur la scène vidéo-ludique, le début de l'année 2022 a été marqué par la sortie du dernier rejeton de FromSoftware, le très attendu Elden Ring. Avec sa promo hors-normes, digne des grosses productions dites "AAA", on sentait que le studio cherchait à appater non seulement les fans de la licence "SoulsBorne/Sekiro" mais aussi un public plus large. D'ailleurs, il n'y a pas vraiment d'autre raison que celle de vouloir se démarquer de ses grands frères, pour que cette nouvelle aventure ne soit pas estampillée "Dark Souls 4". Et ce n'est pas le père de la franchise, le bien nommé Hidetaka Miyazaki, qui viendra me contredire puisqu'il a lui même annoncé qu'Elden Ring avait été pensé pour être plus facile d'accès, tout en conservant un bon vieil aspect retors et une difficulté bel et bien présente.

    Le pari est réussi puisque le succès critique et public est au rendez-vous.

    Alors après plus de 120 heures passées à arpenter The Lands Between (between quoi et quoi ? Mystère !), que dire, que penser de cette mouture, fruit d'une expérience qui va puiser ses inspirations jusque dans les désormais vieux "King's Field" ? Hybride tout frais ? Monstre de Frankenstein aux viscères décomposées ? Un peu des deux ?

    Commençons par les nouveautés, les apports vraiment inédits et qui touchent au gameplay pour le dépoussiérer et le rendre plus accessible :

    - Pas tout à fait inédit car on avait déjà cette possibilité dans Sekiro, mais il n'a jamais été aussi facile de sauter puisqu'une touche est enfin dédiée à cette action. Les phases de plate-forme sont donc bien plus abordables et moins stressantes.

    - On peut désormais tomber de relativement haut avant de subir des dégâts ou de mourir. En effet, le level-design comportant énormément de falaises, les chutes sont plus que légion... mais elle ne seront pas toujours mortelles. De plus, il est possible de savoir si une chute peut vous tuer de deux manières : soit en jetant une pierre colorée devant vous (si elle explose il ne faut pas sauter) soit en frappant avec votre arme depuis le bord d'un précipice (si votre personnage tombe, alors la chute ne le tuera pas, si il reste au bord du précipice, ne sautez pas !).

    - La possibilité de se mouvoir à cheval (enfin, pas vraiment un cheval mais un truc qui y ressemble). Utile pour galoper sur la carte immense et surtout pour échapper à des ennemis omniprésents.

    - La téléportation vers un feu de camp, pardon vers un site de grâce à n'importe quel moment, et ce, dès le début du jeu. Bon, hormis dans les grottes ou lorsque vous êtes en plein combat.

    - La présence de statues près des points un peu chaud (ou devant certaines arènes de boss), permettant de respawn un peu plus près du lieu de trépas sans avoir à se refaire tout un cheminement parfois complexe.

    - La possibilité d'invoquer un esprit de cendres, pouvant venir nous aider à zigouiller nos ennemis.

    - La possibilité de crafter des consommables, et donc de ramasser tout un tas de merdouilles de par le monde.

    - La présence d'une carte dont les parties sont à découvrir, pour nous orienter dans ce monde aussi vaste que dangereux.

    - La présence d'un vrai monde ouvert (plus ouvert que les zones interconnectées des trois Dark Souls et de Bloodborne par exemple) à la fois crédible et varié.

    - Un cycle jour/nuit du plus bel effet, ayant une influence sur le monde qui nous entoure.

    Tout le reste du jeu est finalement repris des "Dark Souls", de l'ambiance aux animations en passant par le scénario et les quêtes cryptiques, le level-design et la direction artistiques divins, la courbe de progression, la caméra traitresse, etc... Le studio a donc choisi d'utiliser le meilleur de ses vieilles recettes, et respecte totalement l'héritage qu'il porte.

    Dans Elden Ring, on commence le jeu en choisissant sa classe parmi la dizaine qui sont proposées. De chevalier à magicien en passant par prêtre, samouraï ou bien ce bon vieux clodo dont tous les attributs sont à 1. On est ensuite propulsés dans un tutoriel dont l'issue toute Darksoulienne nous envoie vers le vrai début de l'épopée.

    Mais au fait, qu'est-ce qu'on fout là ? Et bien dans la plus pure tradition Darksoulienne, nous sommes dans la peau d'un Tarnished (Sans-Eclat), un être banni par la déesse Marika suite à un grand schisme magico-religieux qui a plongé le monde dans un espèce d'état pré-apocalyptique. Et donc, nous revoilà dans le coin car il faudrait remettre un peu d'ordre là dedans, occire les nouveaux seigneurs afin de prendre le pouvoir. Bon, je simplifie à outrance et de manière délibérée car le lore est en réalité absolument dantesque et incroyablement détaillé. Tout s'y entremêle et il ne sera pas rare qu'une quête secondaire vienne influer sur des éléments de l'histoire principale.

    Bref, suite au prologue vint... La première claque lorsqu'on met le nez dehors et que s'étend sous nos yeux ébahis un véritable travail d'orfèvre. Non seulement technique, mais aussi artistique, et surtout logique, car à l'écran apparaissent tous les premiers objectifs proposés. Tel un tableau de maître, ce visuel impose le savoir faire d'un studio qui n'a plus rien à prouver sur ce plan.

    D'emblée, l'accent est mis sur la liberté d'action. On peut suivre le chemin tracé ou sortir des sentiers battus et aller se faire casser la gueule à droite et à gauche, se retrouver téléporté dans des zones dont la difficulté est absurde pour un joueur de bas niveau, mais y trouver des objets dont la puissance est telle qu'ils vous suivront (presque) jusqu'à la fin (le Meteorite Staff et le sort Rock Sling sont pour toujours dans mon coeur).

    Si l'exploration a toujours été jouissive dans les Souls, elle l'est encore plus ici, tant la carte fourmille d'éléments. Le level-design, toujours exemplaire, rend la découverte toujours ludique. On ne se perd jamais et si la prudence est de mise, la curiosité mène toujours vers des endroits surprenants, soit parce qu'on y trouvera un boss optionnel, un objet unique, un téléporteur, un PNJ inattendu, ou encore un donjon "mineur".

    Car la carte regorge de mines ou de tombeaux optionnels à explorer. On pourra regretter qu'ils se ressemblent un peu tous, mais ils ont l'avantage d'être courts, avec parfois un puzzle à résoudre, des objets nécessaires pour améliorer vos invocations ou vos armes, et surtout un boss et donc une récompense à la clé. On aura également le bonheur tout relatif de croiser des boss en pleine nature, certains préférant "Lands Between by night" vous ne les verrez qu'après le coucher du soleil.

    Et il reste encore les donjons dits "legacy", soit dit autrement, de bons gros donjons à l'ancienne et dont le "nettoyage" compte plus ou moins pour l'histoire, et dont l'immensité n'est égalée que par l'incroyable architecture. S'il y a une chose de sure, c'est que du début à la fin, ces zones arrivent à renouveller la surprise, l'émerveillement, mais aussi cette frousse d'être happé par un piège ou un ennemi qu'on aurait pas vu venir. Mon seul petit regret sera à chercher du côté des raccourcis qui perdent souvent leur intérêt du fait des nombreux sites de grâce et de la possibilité de pouvoir se téléporter à n'importe quel moment. Pour rappel, dans Dark Souls, l'ouverture d'un raccourci était une vraie bouffée d'air frais.

    On améliore son personnage en dépensant les runes (et non plus les âmes) glanées en pourfendant les ennemis ou en en ramassant de temps à autres. Il suffit de choisir quel attribut sur les 8 disponibles on souhaite monter de niveau, et roulez jeunesse. Si par exemple je fais passer ma vitalié de 10 à 11 cela me coûtera donc un certain nombre de runes et me fera monter d'un niveau. Le nombre de runes nécessaires s'accroit de niveau en niveau. Au joueur de dépenser ses runes selon le build qu'il a l'intention de créer. Là où Elden Ring se démarque un peu plus de ses précédesseurs, c'est sur la possibilité de changer assez facilement de build en cours de jeu. Ainsi, un magicien en galère pourra devenir un tank pour aller trépaner un boss récalcitrant.

    Le bestiaire est toujours aussi impressionnant malgré quelques variantes de certains types d'ennemis que l'on retrouvera tout du long et qui peuvent paraitre redondants. Je ne m'attarderai pas sur les mobs de base, même si chacun est en capacité de vous mettre en pièce à la moindre erreur, mais plutôt sur les ennemis uniques, qu'on retrouve par dizaines, et qui proposent toujours des duels captivants dont l'issue n'est jamais écrite à l'avance. Les boss, tout en superlatifs, impressionnent par leur diversité et leurs entrées en scène. Certains se battent facilement, d'autres requièrent de la patience et beaucoup d'aprentissage.

    D'autant que de vieux écueils inhérents à la saga font ici un retour en grande pompe : la caméra est toujours aussi capricieuse, et les ennemis peuvent vous toucher à travers les murs. Ce qui est affreusement rageant quand on pense s'être mis à l'abri ! Bon, on va dire que ça fait partie du folklore. Après tout, le Reblochon ça pue les pieds, mais c'est délicieux.

    La difficulté est toute relative. D'une part, car le jeu permet une telle liberté qu'il est possible de délaisser pendant de longues heures un objectif trop ardu afin d'aquérir de nouvelles compétences, et qu'il est aussi possible d'esquiver certains boss en choisissant des chemins de contournement. D'autre part car selon le build choisi, on peut tout simplement rouler sur la plus grande partie du jeu et ce, de manière assez abusée par moments, au point où il sera possible d'annihiler certains boss en quelques secondes en conjugant une potion procurant une jauge de magie illimitée pendant quelques instants avec un sort ultra puissant. Enfin, et comme je l'ai toujours dit sur les autres Souls-like, la vraie difficulté consiste à surmonter la barrière que l'on met psychologiquement devant soi. En observant les patterns des boss on parvient toujours à trouver la faille, le bon moment pour contre-attaquer. Le tout est de ne pas vouloir être trop gourmand.

    L'intelligence artificielle est également toujours aux fraises, mais c'est pour notre plus grand bonheur puisque cela évite d'avoir sans cesse des hordes d'ennemis à nos trousses. Par exemple si deux soldats se font face, vous pourrez en tuer un sans que l'autre ne réagisse. De même, certains boss sont "cheesables" de manière assez éhontée et il sera généralement assez aisé de profiter des limites du moteur de jeu pour tuer lâchement des monstres qui ont été bercés trop près de la morgenstern.

    FromSoftware réussit donc haut la main l'exercice et transpose avec brio sa licence dans un monde ouvert. On le comparera forcément à celui "Zelda : Breath of the Wild" ne serait-ce que pour sa direction artistique absolument folle, ou à celui de "The Witcher III : Wild Hunt"... et je le comprends tout à fait puisqu'il s'agit désormais des mètres étalon. Cependant, le monde d'Elden Ring est unique en son genre : on y trouve pas de ville prospère où les PNJ se baladent librement, mais il reste néanmoins crédible et vivant. Et surtout magistralement créé afin que toutes les zones, et elles sont nombreuses, soient un plaisir à découvrir et à explorer.

    Après tout ce temps passé dessus, je ne peux pas dire qu'Elden Ring est mon jeu favori de la franchise, mais en toute objectivité, c'est probablement le plus abouti et le meilleur car le plus équilibré, et, de loin, le plus beau sur le plan artistique.

    Version Playstation 5 120 h de jeu
  • avatar Franz26
    19 / 20Le 02 Mars 2025 à 13:04Franz26

    Désormais enrichi d’un généreux DLC et d’une version GOTY sur Playstation 5, je n’ai plus d’excuses pour repousser les réjouissances : il est grand temps de se lancer corps et âme dans Elden Ring ! Et après plus de 120 heures à arpenter l’Entre-Terre en long, en large et en travers, je peux désormais dresser un constat objectif sur le dernier Souls-Like de From Software. Voyons ensemble ce que la formule open-world apporte à la franchise phare de monsieur Miyazaki.

    Passé la traditionnelle création de son avatar avec une classe de départ prédéfinie qui ne vous engage en rien tant vous aller pouvoir moduler vos statistiques par la suite, nous voici lâché dans l’Entre-Terre après une introduction toujours aussi nébuleuse. Simple pèlerin anonyme, sans-éclat exilé ayant perdu la grâce du cercle d’Elden, vous allez pourtant tenter de rétablir l’équilibre du royaume. Cette once d’espoir est conditionnée à une ambition colossale : devenir le nouveau seigneur d’Elden. Comme d’habitude, le lore du titre ne s’apprivoise pas facilement et beaucoup passeront à côté d’un background aussi dense qu’obscur. Mais ce n’est point l’heure de consulter wiki et vidéos pour s’abreuver de théories complexes, non, concentrons-nous d’abord sur nos premiers pas… qui se terminent brutalement. Un décès prématuré aux airs de déjà-vu, annonçant la couleur : nous sommes bien dans un Souls mes aïeux !

    Malgré cet échec précoce inévitable, notre avatar sort vite de son confinement initial et un panorama gigantesque à la beauté artistique quasi divine se dévoile devant nos yeux ébahis. Du premier point de grâce disponible le sentiment de liberté donne le vertige ! L’arbre monde, si loin et si proche à la fois, illumine ainsi l’arrière-plan de sa démesure enivrante. L’appel de l’aventure bat son plein, avec comme seul repère l’horizon et une carte épurée, emplie d’un brouillard de guerre mystérieux.

    Entrons directement dans le gras du sujet : le gigantisme du terrain de jeu. Loin d’être un amateur de mondes ouverts et des mécaniques qu’ils induisent, la proposition de From Software m’a littéralement fasciné. C’est bien simple, je pense qu’en matière d’immersion et d’exploration, Elden Ring se place un cran au-dessus de toutes mes expériences de joueur ! Ayant une manette en main depuis que mon zizi se dresse, et affublé dans quelques mois du statut de quadragénaire (big up mon Benben si tu me lis), je vous laisse mesurer l’ampleur du constat.

    Bien évidemment ses prédécesseurs avaient emboité le pas, et si la plupart des environnements d’Elden Ring n’atteignent pas le génie conceptuel d’un Dark Souls en matière de level design, ils se rattrapent sans mal par une direction artistique d’orfèvre couplée à une amplitude inédite. Je ne saurais référencer le nombre de claques reçues et les frissons dégagés par la découverte de lieux atypiques au cours de mon épopée. Le plus fou dans tout ça, c’est que certains environnements incroyables s’avèrent complètement optionnels ! On pense par exemple à l’ascenseur de la Sofia, dévoilant soudainement une zone souterraine hallucinante et jusqu’alors insoupçonnable ! Et ce genre d’exemple foisonne tant l’univers d’Elden Ring se veut vivant, riche et généreux en points d’intérêts. Jouant sur les reliefs et une verticalité saisissante, l’Entre-Terre regorge ainsi de secrets et récompense la curiosité. Bien évidemment, catacombes et autres sous-terrain lambda finissent par se ressembler, et le soin apporté aux donjons principaux contraste parfois avec le reste. Mais l’ensemble fait preuve d’une cohérence remarquable, hissant l’open world d’Elden Ring parmi les références du genre.

    Baignant toujours dans une aura Dark Fantasy fortement inspirée de Berserk, l’ambiance dégagée nous happe dans un monde torturé et déchiré, en proie à différents maux malsains. Les humains qui n’ont pas sombrés dans la folie survivent dans des cités ou forteresses en ruines, en vénérant encore quelques divinités obscures. Mais généralement la compagnie n’a rien d’humanoïde, et le bestiaire décharné d’Elden Ring garanti un sentiment d’insécurité permanent. Car l’exigence de la saga, bien que désormais biaisée par la liberté offerte et les détours possibles dès qu’un obstacle trop ardu se présente, est respectée : le moindre mob peut vous punir si vous foncez tête baissée ! La prudence et l’assimilation des patterns adverses sont donc la clé du succès, à condition de ne pas négliger la construction d’un build viable et cohérent, également indissociable à une progression sereine. Un terme un peu déplacé pour évoquer la souffrance qui vous attend face aux nombreux boss du jeu. Certains se dévoilant sans préavis, hors donjons, alors que l’escapade initiale semblait safe. A la vue de leur nombre, proportionnel au contenu du jeu, on n’échappe pas au recyclage et à ce petit effet de redondance malheureux. Mais certains valent clairement le détour, tant pour leur originalité, leur design ou leur animation exceptionnelle. En résulte des affrontements mémorables et sanglants, portant la tension à son paroxysme et offrant un sentiment d’accomplissement rare une fois l’adversaire occis… après maintes tentatives ! Bien que l’habitué de la franchise n’aura pas de peine à s’assoir sur le trône d’Elden, non sans quelques gouttes de sueurs inévitables.

    Désormais se sont des runes qui officient comme points d’expérience et vous permettent d’upgrader vos statistiques, réparties en plusieurs catégories : vitalité, endurance, esprit, agilité, etc… Vous connaissez la routine : ne pas s’éparpiller pour se concentrer sur une ou deux spécialités, et s’équiper en conséquence avec des armes indexant leurs dégâts sur vos critères privilégiés. Le gameplay ne change donc guère par rapport à un Soul traditionnel. Parmi les évolutions notables on relèvera la possibilité d’invoquer des esprits et de les améliorer tout au long de l’aventure, de sauter via une touche dédiée - enfin ! -, et surtout de se promener ou combattre avec son fier destrier céleste. Compagnon de route bien pratique, ce dernier se matérialise à loisir et en un éclair afin de vous faire profiter de sa vitesse et son agilité, au demeurant fort utile pour accéder à quelques lieux trop abrupts.

    Elden Ring fait aussi la part belle au loot, et vous allez ramasser des objets en pagaille ! La plupart inutiles, puisque une fois fixé sur un build on a tendance à s’enfermer dans une routine de gameplay, on s’attachera néanmoins à tout récupérer en espérant tomber sur l’équipement parfait, la pierre de forge manquante ou un bonus de rune louable. La fabrication d’objets ne m’aura également servi qu’à de rares occasions, et le système de jeu d’Elden Ring reste finalement aussi classique qu’efficace. Une continuité au service d’un équilibre parfait, calibré pour cette nouvelle expérience en monde ouvert.

    Un monde où la beauté artistique se matérialise à l’écran grâce à une réalisation de qualité. Si le titre de From Software n’atteint pas encore le rendu technique des gros triples A de sa génération, il n’en reste pas moins très impressionnant. Malgré quelques textures un peu vieillottes, l’Entre-Terre fourmille de détails et régale nos mirettes. On saluera les magnifiques jeux de lumières, notamment ce cycle jour/nuit renversant, mais surtout l’animation bluffante du bestiaire. Un point sur lequel Elden Ring règne en maitre.

    La diversité des environnements assure un dépaysement unique et un voyage tout aussi inoubliable. Périple dont vous êtes acteur certes, mais qui ne tourne pas autour de votre avatar. Car le monde d’Elden Ring vit et mouvemente en toute autonomie, si bien qu’il est encore trop facile de passer à côté de nombreuses quêtes de PNJs. Un aspect qui m’a toujours un peu frustré.

    Revenons sur l’atmosphère incroyable d’Elden Ring, déjà évoquée plus haut dans ce texte qui commence à s’éterniser. Ami lecteur, au singulier, courage. Tu en vois le bout ! La variété des environnements donne le ton : de la vaste Nécrolimbe orientale aux terres arides de Caelid, en passant par les marécages de Lirunia ou le plateau enneigé d’Atlus, chaque zone se reconnaît visuellement d’un coup d’œil et dégage une ambiance spécifique. Mais le point commun reste évidemment cette sensation d’oppression construite autour des innombrables dangers que recèle l’Entre-Terre. Pourtant, un semblant de quiétude contemplative ne manquera pas de titiller vos sens de temps à autre, déclenché par une pate artiste exceptionnelle et un gigantisme, je me répète, grisant. Des émotions bien évidemment transcendées par la bande son.

    Car oui, avant de conclure il ne faudrait pas oublier l’apport des magnifiques thèmes composés pour l’occasion. Souvent discrets et mélancoliques pour laisser les bruitages ambiants accompagner au mieux l’exploration, ils prennent régulièrement une dimension épique, biblique même, lors des joutes magistrales contre les boss majeurs. Un régal, couplé à un doublage VO irréprochable.

    DLC : Shadow of The Erdtree

    Il faudrait voir à ne pas l’oublier celui-là ! Pourtant on ne s’éternisera pas, puisque ce DLC vient tout simplement prolonger avec maestria l’expérience de jeu initiale. Au programme : de nouvelles zones magnifiques, des boss incroyables, des armes inédites, d’intrigants PNJs, etc… Bref, de quoi s’offrir une petite trentaine d’heures supplémentaires de bonheur. Ce royaume des ombres n’étant accessible que vers la fin du jeu, les développeurs ont dû trouver un concept pour appuyer davantage la difficulté sans déséquilibrer l’aventure principale. Ainsi, un système de collectibles particuliers, applicable uniquement dans ce nouveau monde, vient compléter la montée en puissance de votre avatar.

    Avant de conclure, faut-il vraiment aborder la durée de vie du jeu ? Dantesque, vous n’en doutez pas. Et si Elden Ring, malgré tout son génie conceptuel, n’échappe pas à quelques ficelles répétitives des mondes ouverts, il s’impose comme un modèle du genre et apporte à la saga une dimension inédite. Véritable consécration pour From Software, probablement la fin d’un cycle aussi, le succès planétaire d’Elden Ring n’est pas usurpé. Suite spirituelle et ambitieuse des Souls, il en ressort un périple marquant conduit par une direction artistique d’exception et un design majestueux. Marque de fabrique de la saga, ici transcendée par un monde ouvert dans lequel on a envie de se perdre tout en y relevant d’innombrables défis. De là à dire qu’il s’agit de l’aboutissement de la franchise, il n’y a qu’un pas. Un pur chef d’œuvre.

    Version Playstation 5 120 h de jeu
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