Mijak a dit (24 Janvier 2016 à 20:09)
Bon. Encore en cours (20h, juste), mais déjà, pour le genre et le gameplay, pas un jeu qui restera pour ces aspect dans ma mémoire.
Visuellement (le déplacement, interaction, gameplay, pas les graphismes bien sûr) me fait penser à Neverwinter Nights, que je n'avais pas trop apprécié. Celui-ci est plus varié, moins chiant, mais bien souvent on reste dans du combat à la chaine dans une succession de sales remplies d'ennemi toutes les deux portes ouvertes. On a aucune sensation de combat, de coups donnés ni rien, comme dans un MMO un peu, en fait. Je ne sais pas si c'est le fait de diriger un groupe de 4, ou la caméra si loin des gens (car les combats sont parfois étendus), mais du coup je ressens très peu d'immersion. Je suis très loin de mes combattants, littéralement. Peut-être que sur console la sensation est différente.
Côté combats, par contre, ça m'a fait penser à FFXII mais à un point qui m'a surpris. Il est sorti en... 2009 ? Bon. Quelques années auparavant, j'avais donc joué à FFXII, qui tranchait des FF traditionnels par ses combats sans transition et le fait qu'on dirigeait trois personnages, les deux autres suivant le leader (qui pouvait être sélectionné au choix), et combattant selon des "gambits" ; des règles déterminées d'actions selon conditions. La bataille pouvant être mise sur "pause" en ouvrant le menu des actions. Eh oui, exactement le gameplay de combat de Dragon Age Origins. Donc bon voilà, je suis obligé de le comparer à FFXII sur ce point, et avouer que FFXII est mieux (au niveau des règles ; dans DA souvent mes persos ne font pas ce que je veux - mon PJ ayant souvent fait une attaque au cac dans le vent au début du combat parce que quelqu'un d'autre se faisant attaquer, je crois, je sais pas trop en fait, ou parfois il reste juste là, immobiles, durant de précieuse secondes), et au niveau des attaques aussi, mais bon, c'est sûrement pour la possibilité d'utiliser les touches de raccourcis qu'on ne peut pas, du coup, avoir accès à toutes les compétences acquises en même temps (sauf en ouvrant l'arbre, carrément).
Voilà voilà. Sinon, le scénar, [edit] bah il se limite à aller récupérer des peuples alliés contre l'Enclin et à déjouer la traitrise de Loghain.
(edit : à 49h de jeu, le manque d'immersion se ressent toujours, mais l'histoire est prenante, même si elle se résume à trouver des alliés pour vaincre une menace globale. On a déjà vu ça. En revanche les side quest (et le lore) sont intéressantes, mais hélas plutôt courtes et très anecdotiques, il n'y a pas de véritable intrigue ou de profondeur parallèle à la quête principale. Les personnages aussi sont bien maniés et creusés comme il faut, mais leur relation avec le PJ ne les rend pas beaucoup plus présents. Bref je dois avouer que oui, je m'emmerde un peu.)
Maintenant que j'ai fini le jeu, j'ai pas envie de faire la suite, donc ça sera tout.
Mijak a dit (08 Décembre 2015 à 03:41)
Moui bon, je pige pas bien tout cet engouement. L'ambiance m'a beaucoup fait pensé à celle qu'on nous invite à découvrir dans Gone Home (la petite sœur) ; une vie d'adolescente, ses amitiés et ses problèmes, la révolte, l'envie de briser cette cage, de partir... Ici on a tout ça, aussi, mais d'une façon bien différente, mais avec toujours l'ambiance lycée américain, la musique mélancolique à la guitare (elles se ressemblent toutes, dans le jeu, mais c'est ma perception - je suis pas fan du genre), et bien sûr le côté fantastique qui pimente les choses (un Marc Lévy du jeu vidéo ?)
J'ai trouvé l'héroïne très insipide, normale/sans personnalité, et l'histoire permet non sans mal de nous sauver de l'ennui du gameplay.
On se croirait dans un telltale récent (très narratif et avec des choix de parcours changeant le déroulement), moins foutage de gueule sûrement, car il y a moins de moments clés, mais ils ont plus d'impact ; mais j'avoue que depuis mon dernier de ce genre, le style narratif à l'extrême avec quelques choix par-ci par-là, ça me gave un peu.
La particularité du retour dans le temps, en plus de n'être pas originale ni si plaisante que ça (ok pour l'intégration à l'histoire, le pouvoir de Max, mais après, ben finalement, c'est comme charger une sauvegarde, rien de plus - d'ailleurs à certains moments c'est ce que j'ai fait), ne permet de revenir que peu de temps avant, ce qui limite les choix en connaissance des conséquences qui suivent directement le dilemme, donc niveau effet papillon, on repassera. De plus, tout est scripté, prévu, guidé, aucune impression de liberté (dans Gone Home, il y avait l'enquête, la découverte, la liberté, la progression sans script) ; même pour les informations recueillies pour être exploitées, c'est un élément qui vient ensuite se souligner, genre "vous avez cette nouvelle option de dialogue, maintenant", moui, bon, merci, ai-je le choix ? Pas vraiment. Et on vous le dit, quand il vous faut retourner dans le temps, surtout, on vous tient par la main. Et puis la liberté en tant qu'illusion nous est toujours rappelée dans ces moments où Max choisit un truc important dont l'option ne vous est pas présentée ; on s'en rend pas compte forcément, c'est le scénario, mais c'est là qu'on se rend compte qu'on est aux commandes de rien du tout et qu'on suit juste l'histoire.
Mais bon, ce qui m'agace surtout c'est Max elle-même, encore un de ces archétypes créée pour être aimable par tout jeune, à la mode mais pas pouf, insoumise mais pas rebelle, pas populaire mais pas rejetée ; bref une fille qui n'existe pas et n'existerait pas. La moyenne en toute chose.
Et puis bon, ajoutons qu'elle fait des études de photos et a une amie punk, pour le côté lien avec la rebellitude. Mais punk gentille hein, attention, que tout le monde puisse comprendre et s'y attacher ; rien de trop agressif ni trop singulier.
Bon, sinon c'est joli, touchant, agréable... mais très édulcoré et en rien exceptionnel. La seconde partie apporte du changement, et le dernier chapitre est plus intéressant et la fin est bien , mais je vais pas spoiler , même si là encore, on a peu de prise sur les évènements.
(edit : ah oui et j'oubliais ; ces jeux en épisodes ça commence à ME GAVER SÉRIEUX ! Foutre ces "précédemment dans..." et ces spoilers à la fin de chaque chapitre... ! Rhaaa !)
Mijak a dit (21 Novembre 2015 à 17:58)
Je l'ai commencé il y a quelques jours, et ma fois, s'il a l'air bien mieux côté mise en scène, hélas, la préparation à la guerre gâche un peut la surprise sur la fin du jeu ; comme si le scénar, finalement, se résumait à ça : préparer la guerre. C'est le cas, en fait, chaque mission, quête annexe, dialogue, a pour but de rassembler plus de forces de votre côté.
Bon, ensuite, plus que les précédents, cet opus rend toute chose très longue à faire, et donc fait facilement jouer plusieurs heures pour pas faire grand chose (je viens de passer deux heures à faire des aller-retours dans la Citadelle, et enfin je décolle). Mais j'apprécie le retour de l'inventaire et des statistiques des armes, des mods, etc.
Un truc qui m'énerve depuis le premier c'est les choix de dialogues ; trop peu explicites, souvent j'avais mal compris le sous-entendu de la réponse écrite par rapport à ce que dit vraiment Shepard, ou l'objet de la réponse même ; parfois on a trois mot qui désignent la réponse, et Shepard ne dit pas ce qu'on pensait qu'il allait dire. C'est embêtant, surtout avec cette histoire de pragmatisme vs conciliation (qui est une dichotomie arbitraire sur plein de choses différentes, donc qui n'ont pas toujours à voir avec le pragmatisme ou la conciliation)
Les DLC sont intéressants, j'ai trouvé, et la durée de vie bien plus longue que les précédents, mais il y a moins d'intérêt porté à l'entretien des relations.
Mijak a dit (18 Novembre 2015 à 15:04)
Moui, enfin en terme de SF hélas, si l'univers est super bien pensé et intriguant, riche et créatif, les clichés ne sont pas en reste, les personnages stéréotypés et/ou creux (creux, en fait, ou bien stéréotypés) ; comme si, dirait-on, le scénariste était un vrai passionné, mais que ceux qui s'étaient occupé des dialogues étaient resté dans le tout à fait casual. Le jeux est une SF gentillette, quoi, même si très riche.
Et finalement, les quêtes se résume à buter tout ce qui bouge. Couverture, tir, on avance. Point. (je n'aime pas les jeux de tirs ; mais on m'a dit tant de bien de Mass Effect, avec son côté RPG...) Mais bien heureusement, les quêtes annexes (qui sont en fait l'essentiel du jeu - la trame principale est peu fournie) sont toutes très différentes dans leur scénario, et toujours liées fortement à notre environnement - équipage, intrigues en cours, etc.
Je trouve dommage de savoir, à chaque mission, que au final je vais zigouiller des Geth ou des mercenaires. Le gameplay se résume à pas grand chose (sauf pour les rares passages avec un autre véhicule, dans des missions) ; et je suis moyennement fan de l'épuration RPG qui a été faite par rapport au premier : plus de gestion de l'inventaire (enfin quoi, on peut pas appeler "inventaire" ce petit listing sans aucune information utile qui nous est fait de nos armes), moindre gestion des capacités et compétences... gestion de nos équipiers qui se résume à passer par le HUD en temps ralenti. Le choix de ne pas donner de carte au joueur d'ailleurs, c'est étrange, je trouve. Et chiant, par moments. Mais j'ai apprécié les amélioration aussi, plus de munition infinies (dans le premier c'était un peu bof bof - ou alors c'est parce que j'étais en facile ?), un côté jeu de drague à la japonaise distrayant, des environnements variés, une méthode de récolte des ressources agréable (pour des amélioration utiles) (contrairement à Benben moi j'ai bien aimé scanner les planètes. Dommage cependant qu'on ne tombe jamais sur des quêtes random, et que donc les planètes ne servent qu'à ça : leurs ressources. Il y a de plus un côté moralement ignoble à l'idée de dépouiller les planètes des ressources qu'on y puise ; story of humanity quoi -__-).
Mais bon voilà, le gros du jeu c'est quand même constituer son équipe et la rendre loyale ; heureusement que c'est intéressant.
(edit : ah oui aussi, je pige pas pourquoi ils ont réduit la Citadelle (qui dans le premier était une vraie portion de la ville, cohérente et vaste) à trois étages et une chambre, 3 magasins et peu de missions.)
J'ai fini le jeu en 35 heures, en faisant toutes les quêtes (j'ai l'impression) et en faisant un peu durer le plaisir après la fin, en vain, car à part dans le Normandy, tout le monde se fout de ce qu'on a fait.
Mijak a dit (09 Novembre 2015 à 20:37)
Petite précision ; le jeu reprend fidèlement l'univers hein, pas l'histoire. Le jeu a sa propre intrigue, plus longue, plus poussée, tout aussi prenante. Un chef-d’œuvre.
Mijak a dit (09 Novembre 2015 à 20:15)
Je suis en plein dedans, mais mon avis n'est pas très précis donc ça va. En gros, je ne suis pas fan du genre (très militaire, du côté de l'ordre, quoi) et donc de des personnages et environnements (martial, hiérarchique, armé), mais j'aime beaucoup la SF. Je ne suis aussi pas très fan du gameplay (action à la 3e personne, je suis assez mauvais, donc je joue en facile), en revanche j'aime l'histoire, même si elle est peu surprenante ou originale. Mais j'apprécie la créativité en tout cas, au niveau des races, de leurs particularité, du background dont je me délecte, de l'univers en général ; les planètes, guère modélisées, mais pour lesquelles ils ont fait un vrai effort de détails dans les données et l'apparence. Même si toutes ne sont pas visitables, on a vraiment une impression de vastitude. Il mériterait bien un film Mass Effect, je trouve, pour en donner une version plus narrative.
Ah, petit hic aussi, mais bon, le jeu date un peu, ce sont les décors ; sur les planètes peu importantes, toutes les bases sont les mêmes, les vaisseaux pareils, et les ennemis sont dans les mêmes salles. Du coup bof bof.
Quelques soucis aussi au niveau des compagnons, qui parfois restent là sans bouger. Mais bon, sauvegarde rapide, chargement, et ça va mieux. Bug aussi pour les armes, qui parfois surchauffe mais ne refroidissent pas. Même procédé et ça remarche. Voilà.
Mijak a dit (15 Octobre 2015 à 00:38)
J'avais beaucoup aimé le comic quand je l'avais découvert, y'a des années. Content de voir que le jeu reprend bien l'atmosphère dont je me souvenais :)
Mais en tant que jeu Telltale, je le trouve moins immersif que The Walking Dead. C'est p'tet juste à cause du sujet qui est différent, et de l'émotion qui n'est pas la même, mais on dirait quand même que l'illusion de liberté dans le choix est moins crédible ; nous donne moins l'impression de contrôler ce qui se passe. J'veux dire, je n'ai pas jugé le sujet ni les personnages ou l'univers ; ils appartiennent à Bill Willingham, et donc mis à part ça, il reste la qualité narrative, interactive, et le visuel (magnifique). Et l'histoire, bien sûr. Pas super originale, mais bien amenée. Et après avoir joué à The Walking Dead, on connait les ficelles (surtout que j'ai parfois recommencé un checkpoint pour corriger une erreur, et que la différence est quand même bien ridicule).
edit : le jeu est court, hélas, comme les autres du genre. Je vois, dans la durée moyenne, 14h. C'est pour ceux qui l'ont fait plusieurs fois ou quoi ? Il n'y a même pas 14h de scènes dans le jeu. Je vois mal comment différentes personnes pourraient avoir des écarts de durées aussi important, vu que j'ai mis 7h environ.
Mijak a dit (13 Octobre 2015 à 19:08)
-_____-
J'ai voulu jouer à ce jeu car j'ai fait les 3 premiers, et que j'aime beaucoup le personnage de George. Hélas, ce n'est que la curiosité de l'histoire et la volonté de connaitre la fin qui m'a fait m'accrocher.
Car dans ce jeu, tout semble être une détérioration des précédents opus. Les doublages semblent baclés (parfois des répliques doublées avec la mauvaise voix), les animations sont souvent foireuses (la 3D avait été plutôt bonne je trouve dans le 3, pas là) au niveau des visages, et du gameplay horripilant ; les énigmes parfois juste impossibles, car se référant à des détails de décors passés auxquels vous n'avez plus accès sur le moment, et ce scénar... alors que les premiers volets étaient épiques et nous faisaient voyager, ici il n'y a que trois environnement, tous urbains (dans ces trois villes, plusieurs icônes de lieux où vous n'irez jamais - juste 2 ou 3 d'utiles), autour d'une histoire bien piètre digne d'un mauvais Dan Brown. Sans le côté aventure des précédents, donc.
Bref, une grosse déception, et la fin ! Mon dieu la fin ! Bien sûr ! Alors, sans la raconter, sachez juste que si vous vous attendez à une cinématique qui conclue l'histoire et atteint un sommet de l'épicness, comme le premier dans l'église avec le Maître, le second dans le temps en Amérique. Et le troisième avec le... pas de spoil, mais vous voyez quoi. C'était chaud (haha) comme fin. Ben ici non. Rien. Y'a une p'tite scène après votre dernière action ridicule et puis pouf, écran des crédits, merci, au revoir. Comme s'il manquait tout un morceau.
Mijak a dit (01 Septembre 2015 à 14:02)
Avec la possibilité d'accès par navigateur, vraiment pas mal :)
Mijak a dit (22 Août 2015 à 21:09)
Il n'y a pas de compte d'heure jouées dans le jeu, et vu le caractère chronophage du jeu, c'est très difficile d'estimer.
Un jeu de légo virtuel au blocs infinis limité par notre imagination seule, un RPG cubique qui allie survie et combat, une liberté totale dans un monde immense divisé en plus de trente biomes différents ; neige, montagnes, forêts, jungles, mers... ; des monstres, des animaux, une végétation variée et cultivable...
Que demander de plus ? Pour ceux que les graphismes n'effraient pas, c'est un paradis source d'élan imaginatifs potentiellement monumentaux (il n'y a qu'à voir les reconstructions d'édifices gigantesques, voire de villes entières, réelles ou imaginaires), ou un RPG qui a ses propres objectifs, même si ceux-ci ne sont qu'un prétexte pour que le jeu ait une fin et un générique (à ses débuts il n'en avait pas).