Mijak a dit (26 Janvier 2020 à 01:26)
Aucun but, pas de fun, juste de la mécanique d'addiction. La contagion du principe à travers des centaines de clones le montrent bien : le but est juste de faire perdre le max de temps au "joueur".
J'y ai passé quelques heures, j'y toucherai plus.
Mijak a dit (16 Novembre 2019 à 17:56)
Très sympa, un jeu très dense également ; du RPG oui, mais très tactique, chaque combat inclue les déplacements sur la carte, ici pas de grille ou quoi, tout est en transition naturelle.
Très riche aussi le gameplay annexe, peut être même un peu prise de tête ou perte de temps ; fabrication, équipement, compétences sociales, ajuster les forces et les faiblesses de son équipe, gestion d'inventaires, toi tu prends ça, etc.
Le ton général est plutôt léger, on n'est pas dans la fantasy serious business ; les dialogues sont souvent drôles, les répliques des animaux toujours, et d'autres éléments ont également des traits humoristiques. Parfois hélas cela rend les histoires clichées ou très kitsch, mais il faut se faire à l'ambiance légère et épique à la fois.
Je trouve le jeu très lent, mais pas ennuyant du tout, et pour ça chapeau. Seulement, après quelques dizaines d'heures, ont peut avoir l'impression de ne pas avoir fait grand-chose. Mais on sent la puissance progressive de nos persos, allant de pair avec notre propre maîtrise grandissante des mécaniques de jeu.
Encore une fois, la dimension stratégique est incroyable, avec l'environnement qui sert le combat, les éléments qui ne sont pas juste une magie, mais les forces du champ de bataille, ou ses faiblesses ; ici un feu à déclencher dans une mare de poison, un nuage lancé d'une flèche, à électrifier pour étourdir l'adversaire. Etc.
Les préparations de combat en amont (une bonne pluie sur le champ de bataille évite les brûlures), la séparation des personnages, les placements (se rendre hors de portée, préparer une embuscade à coup de téléportations...)
Dans ce jeu au tour par tour, les autres règles du JRPG ne s'appliquent pas. Il n'y a pas de séparation combat/carte, et les ennemis sont visibles avant le combat. Tous les éléments du décor sont pris en compte. il faut savoir ruser, piéger l'ennemi parfois, se mettre à couvert, bref...
Les combats sont un vrai délice.
Je ne l'ai pas trouvé si difficile que ça, en revanche. Déjà par le côté tour par tour hors du temps réel, ce qui laisse le temps de penser jusqu'au bout chaque coup., mais aussi l'exploitation des forces et faiblesses de chaque ennemi, et les possibilités nombreuses de les handicaper (étourdissement, gel, chute, envoûtement...) ou de les blesser de manière continue. Beaucoup y sont sensibles, même parfois les boss.
Seulement, il ne faut pas aller n'importe où, c'est un RPG où les ennemis ne s'adaptent pas à votre niveau, à certains endroit ils sont plus forts qu'à d'autres.
Les game over sont parfois inévitables, mais il y a toujours mille façons d'aborder un combat, certains plus safe que d'autres (lançant l'assaut avec un seul perso, les autres planqués derrière l'encadrement d'une porte, il m'est arrivé pour un combat s'avérant périlleux de téléporter les ennemis un par un entre mes quatre persos pour les combattre séparés sans que les autres puissent me toucher.)
Bref un jeu qui laisse une grosse part d'imagination du joueur dans sa façon de suivre l'aventure. Il a ses défauts, surtout dans l'aspect PNJ, les villes, etc, mais on approfondit son gameplay à chaque partie..
(edit : un point chiant : le jeu est avare en infos ; j'ai du passer pas mal de temps sur des forums pour trouver des infos absentes, sur les recettes, le craft en général, inutile sans ça, sauf en passant sa vie à tâtonner. J'apprends sur un forum anglophone que les kits doivent être combinés à des armes de début de partie que j'ai revendues depuis très longtemps çà ou là. Rien ne le laisse deviner, hélas)
Mijak a dit (09 Novembre 2019 à 15:55)
Oula pas pour moi. J'aime les aventures narratives à la Gone Home, mais là omg. J'avance, inspecte des trucs et comprends des choses jusqu'à me retrouver dans une impasse, après 1h30, et quand je me résous, dépité, à aller voir une soluce, je m'aperçois qu'il y avait dès le début cinquante mille trucs à faire que rien n'indique, avec un gameplay que rien n'explique (j'avais résolu aucune énigme en fait, sauf la "maison-puzzle" si c'en est une, mais je ne savais même pas que ce pan de gameplay, avec les scènes à reconstituer, existait) ; littéralement une aiguille dans une botte de foin (des items ou interactions cachées dans un open-world assez vaste pour s'en lasser, quand on y erre sans but). Et franchement maintenant, je n'ai aucune envie de backtracker tout ça et d'y passer ma vie.
Mais je reconnais sa beauté et son ambiance.
Alors je sais pas, je suis p'tet trop con ; JVC même dit que boaf, c'est facile et assez évident. Mais du coup hop, désinstallation.
Mijak a dit (19 Octobre 2019 à 00:58)
Les persos sont assez dégueulasses visuellement, et le tout ressemble scénaristiquement, mise en scène et jeux des persos, à une caricature du Seigneur des Anneaux (je trouve même ça insultant parfois), mais c'est sympa, faut juste admettre le coté kitsch et le prendre pour ce que c'est, et on suit les traces de la Communauté, ça rappelle le film.
Le jeu n'a pas d'autres intérêt, d'ailleurs. Niveau gameplay c'est un RPG tel que défini dans le RPG pour les nuls. Niveaux et expérience, compétences, tour par tour, équipement...
Rien de novateur, le reste est un déplacement sur une map pas dégueu, et ouverture de coffres, enfin vous voyez le genre.
Le jeu n'est pas difficile au début, mais j'ai rencontré mon premier game over au second disque.
EDIT : fini en 30h, les persos toujours aussi inintéressants ; la mauvaise mise en scène les rend quelconques et sans développement, pourtant on veut nous faire croire à leur profondeur en ajoutant du drama, de la romance. Mais rien ne viens raconter ça, du coup c'est surtout wtf.
Certaines capacités (comme bouclier montagne) ou objets (comme celui annulant la défense ennemie) rendent le jeu beaucoup trop facile, y compris pour la fin. Le combat final est risible ; je ne prenais aucun dégât et Hadhod et Belethor en faisaient 45 000 à chaque tour.
Bref vraiment pas terrible ; arrivé vers la fin je me suis forcé à terminer, par curiosité, parce que c'était Le Seigneur des Anneaux, je voulais voir la fin :p
Mijak a dit (15 Octobre 2019 à 17:45)
Bordel le jeu remake HD (sur PC) bug à fond. Des fois écran noir, alors que le jeu continue, souvent le pathfinding des compagnons est foireux, ils courent contre un mur ou un buisson, faut alors prendre le contrôle et soi-même les débloquer. Des fois un personnage ne prend pas un téléporteur avec les autres, et il est perdu dans un autre map (là, en prendre le contrôle fait planter le jeu).
Tout ça mène à recharger une sauvegarde. C'est laborieux. Je ne connais pas l'original mais en tout cas celui-ci semble très baclé niveau codage, entre les pnj qui marchent contre les murs, les ennemis qui attaquent le mur à 10m, tournés vers toi, produisant un bruitage permanent comme s'ils te touchaient. Le lag des coups portés et des animations d'ennemis touchés (quelques dixièmes de secondes avant de voler en arrière), bref c'est plutôt infernal.
Pour un jeu actuel, on s'attend forcément à mieux que ça niveau qualité de jeu, même pour un remake. Surtout pour un remake.
C'est tout à leur honneur qu'ils reprennent le jeu tel quel, ou à peu près, mais là on dirait juste que la couche 3D est là pour vendre du Secret of Mana à des pigeons, pas pour redonner vie à un vieux titre qui a eu ses années de gloire.
Mais il se pourrait bien que la version SNES soit meilleure, même si c'est dans un style plus rétro qu'on y trouve du plaisir.
Cependant cette version ne m'ambiance pas.
Mijak a dit (14 Octobre 2019 à 02:52)
43 heures pour le terminer, sans le faire à fond mais sans rusher non plus (la majorité des requêtes, donjon niv50, tous les soleil). Il était super :)
La sauvegarde post-générique permet de continuer à jouer après la fin. J'y passerai p'tet de temps en temps, pour terminer les quelques trucs qui restent.
J'avais fait celui sur 64 il y a quelques années, mais je l'avais laissé tomber. Celui-ci a un contenu autrement plus riche et agréable, dans la liberté qu'il laisse, les secrets, la stratégie, etc.
Après, ça reste un jeu prévu pour être abordable et divertissant à un très jeune âge, il faut le voir ainsi. Le ton est enfantin, humoristique, décalé, on reste dans les archétypes et la simplicité. Rien n'est vraiment dur dans le jeu.
Mais pour ce qu'il est, il est très agréable ! Il demande de la réflexion pour ces phases de puzzle, de la plate-forme parfois, de la stratégie pour les combats, le tout à un niveau élémentaire.
EDIT : 4h quand même pour les 100 niveaux. Enfin terminé, j'ai cru que je mourrais avant ! Cette tension du survival, enchaîner 100 combats sans sauvegarde, avec des mobs plus puissants que partout ailleurs vers la fin. Bon, la récompense comme d'hab dans les endgame elle sert pas à grand chose, on a déjà tout vaincu. Je m'arrête là donc :) Pas fini les requêtes mais osef, le type avec son bavarois il se fout de ma gueule.
Mijak a dit (27 Septembre 2019 à 23:14)
Mieux, moins convenu que le précédent et des différentes perspectives bien illustrées, avec les incompréhensions mutuelles et les anciens alliés devenus ennemis :)
Mais plus dur aussi, je trouve, avec certaines équipes il faut être très prudent (il y a de ces hécatombes, c'est toujours des drames et des deuils à faire :'( ), et l'argent ne coule plus à flot comme dans Path of Radiance.
Mais on reste sur de très longues batailles, et pour le reste de la gestion d'inventaire et du visual novel.
edit : LÀ ! Voilà ! Enfin fini :)
Bon, 1/3 des personnages tombés au combat, on se souviendra d’eux :’(
En permettant ces pertes brutales de personnages non insignifiants, les Fire Emblem apportent quand même quelque chose d’exceptionnel dans le ressenti de jeu, la peur de perdre tel ou tel, la crainte, le sentiment protecteur, le sacrifice...
Un personnage en apparence fort peut être ciblé par plusieurs ennemis et paf en un tour, définitivement mort. La guerre, c'est sale.
Le débrief des persos à la fin est long, je préférais les stats, comme dans Path of Radiance, savoir lequel de mes compagnons s'en est le mieux tiré (Shinon. Sans discussion. Et sans jeu de mot)
47 heures donc, à la dernière sauvegarde après le combat final. Avec les game over, disons une dizaine, ça doit monter à 60 heures environ.
Le jeu est totalement linéaire, on suit les rails de l'histoire, pas de quêtes ni de farm. Du coup le temps passé va dépendre du temps pris dans les batailles et dans les inventaires.
Je l'ai cependant fait en facile, comme Path of Radiance. J'avais testé en normal mais je passais pas le début. Eh, chacun ses capacités :/
Mijak a dit (28 Août 2019 à 12:44)
Un jeu que je voulais faire, après en avoir entendu tant parler. N'ayant pas de console, ce portage PC est parfait :)
Très beau donc, bien sur, au niveau du visuel, du gameplay très doux et agréable, et niveau musical. Globalement on ne fait qu'avancer et résoudre des petites énigmes en "chantant", mais sans jamais être bloqué, juste un peu d'interaction pour poursuivre le voyage.
Car c'est un voyage, vers cette montagne, cette lumière ; un pèlerinage dirait-on à certains moments, car il y a des compagnons, en quelque sorte, qui nous aident et souffrent aussi. Le thème religieux est voyant ; ces êtres blancs, ces épreuves qu'il nous faut traverser, cette souffrance, et toujours la lumière, tout en haut, comme un phare, qui nous guide.
Il faut se laisser guider et profiter du voyage. C'est beau dans le thème, mais bon, atteindre le ciel c'est un choix de vie... [spoiler] la fin en revanche, après le générique, montre une boucle, un retour au début, puisque nous terminons sur l'image de départ, et le menu du jeu qui s'affiche. C'est bien trouvé, et on peut sûrement y mettre plusieurs sens. [/spoiler]
Le jeu est court, mais vu sa simplicité plus long aurait été lassant, je pense. De la même façon, pas de rejouabilité, car l'intérêt est dans le voyage, une fois accompli il n'y a pas d'autres buts, pas de score ni de choses à accomplir d'autre que cela.
Mijak a dit (18 Août 2019 à 20:21)
J'aime beaucoup le côté tactique, stratégique des combats. Malgré leur longueur, ça n'a rien à voir avec ce que j'ai pu reprocher à FF tactics ou quoi, ce n'est pas du tout chiant ni routinier, et puis ici on joue avec beaucoup d'unités, les dégâts sont réels, ça demande du doigté.
La chose surprenante (c'est mon premier Fire Emblem) et très intéressante, c'est surtout la mort des personnages (ou leur retrait des combats futurs). Lorsqu'un personnage tombe au combat, il meurt définitivement (ou, pour les persos scriptés, ils n'interviennent plus), ce qui change la stratégie des combats à venir, peut mettre en difficulté ou en sous-effectif, etc.
Ainsi l'histoire peut prendre différents chemins, et nos choix peuvent déterminer un peu certains actes ou scènes.
En plus de ça il y a le niveau affectif ; ces personnages sont toujours introduits dans le déroulement de l'histoire, ont des interactions, lors de recrutement ou dans la base, donc une mort n'est jamais anecdotique. Au début, je connaissant pas bien le système, j'ai perdu presque un personnage à chaque combat. Puis une inattention, bien plus tard, à cause d'une trop grande assurance en mes forces, et paf : deux coups et ma soigneuse meurt, en un tour. Car l'IA cible les persos faibles/blessés en priorité ; protégez vos mages !
Bref très agréable.
Cependant, les combats, il y en a globalement un par chapitre (environ un par heure). Ils sont certes longs, mettons une demi-heure, mais le reste du jeu, du coup, est divisé entre parlotte façon visual novel (textes et portraits), et menu, pour gérer vos unités à la base (équipements, etc, si on veut pas se retrouver à court d'arme en plein combat), ou préparer le combat avant son début (adapter en fonction des ennemis, du lieu, des conditions de victoire, etc).
Donc bah même si l'histoire est sympa (enfin c'est un jrpg quoi, drama, persos clichés classiques, mais c'est sympa), eh bien on pourrait être impatient, quand vient le scénario, car appuyer sur A à répétition et lire du drama assez peu original, c'est pas fantastique.
Ce qui fait que je ne reste pas des heures sur le jeu, je le fais chapitre par chapitre.
edit : Boyd l'invincible : 130 victimes ! mis à part Ike, le seul qui soit resté du début à la fin !
Mijak a dit (15 Juillet 2019 à 22:26)
Mais il n'y a pas de vraies courses, simples, en sélectionnant un circuit et choisissant les paramètres. Juste la campagne, linéaire, guidée :(
Pour un "retour au source" qui reprend le nom des "Poursuite Infernale" I et II, c'est raté.
J'ai plus joué à du Burnout avant ça, et mes derniers NFS remontent comme j'ai dit à Poursuite Infernale 2 (Hot Pursuit 2, 2002). Je remarque donc qu'il y a la nitro, les ralentis à foison, le drift, les takedowns comme dans burnout et les ARMES (si si). Mais j'apprécie, contrairement aux Most Wanted ou à Burnout Paradise (qui est très bien), qu'on ait (presque) de vrais circuits et pas juste un truc ouvert et un GPS.
Le problème avec ce jeu c'est qu'il en fait des caisses, la voix off ne fait que parler pour nous raconter des trucs kikoo sur les voitures dont on a rien à foutre, on nous emmerde avec la connexion online à chaque fois qu'on lance le jeu, du coup ça prend des plombes... mais bon ça eh, c'est l'interface et l'éditeur, on sait à quoi s'attendre avec EA.
Et les cinématiques OMG ! Dès qu'il y a une amélioration d'équipement, à chaque début de course, dès qu'on a une nouvelle voiture c'est en mode "wesh ta vu trop cool ma caisse". -__- Bref il faut se munir de patience.
Mis à part ça la sensation de vitesse est assez dingue, tout en conservant une jouabilité raisonnable. Le poids des voitures est intéressant, mais dans les poursuites côté flic c'est idiot du coup ; même à 250kmh, la voiture de devant reste stable si on la cogne. Même généralement, ça donne aux voitures une tenue de route irréaliste à haute vitesse.
Ce qui change de Hot Pursuit 2 qui était moins rapide mais qui avait de véritables différences de maniabilité selon les voitures, lesquelles étaient en général bien moins stables sur la route. En revanche ici vous pouvez tourner le volant à fond dans un virage ça ne vous enverra pas dans le décor. Vous allez juste drifter.
Bon par contre la musique est pourrie, on regrette Burnout Paradise pour son côté rock. Mais avec une playlist ou une webradio en fond ça passe nickel.
(edit : toutes les missions débloquées après 11h, mais débloquer voitures et médailles d'or prendra encore quelques heures.)