BioShock 2 est un jeu de tir à la première personne . Il se déroule 10 ans après le premier jeu et vous fait incarner un Protecteur. En tant que tel, vous devez traverser les rues de Rapture, la cité engloutie, et tenter d'obtenir enfin votre liberté. Pour y parvenir, vous devrez affronter de nombreux ennemis et prendre des décisions qui affecteront le sort de la ville toute entière. Mais la grande nouveauté de cet épisode tient à l'apparition d'un mode multi pour 10 participants.
Merci à Benben qui a créé cette fiche
J'ai bien aimé cette suite, j'ai préféré cette histoire au premier.
Version PC 5 h de jeuMais niveau game j'ai préféré le 1er à celui ci.
Les "paysagesé étaient plus beaux, et également plus riches niveau objets dans ce second jeu ils étaient plus radins ;)
En installant Bioshock 2, après avoir terminé l'opus précédent, j'ai ressenti une légère appréhension. Sans douter pour autant douter du talent de 2K Games, il m'a semblé difficile de reproduire une expérience similaire à celle provoquée par ses premiers pas dans Rapture. Retourner dans la même cité sous-marin, une seconde fois, retrouver ces chèrs.es Chrosomes, utiliser le même type d'arsenal... Les développeurs allaient devoir redoubler d'efforts pour nous surprendre.
Version Macintosh 12.33 h de jeuLes premières heures de jeu confirmèrent ce ressenti. On incarne certes un Protecteur mais les similitudes avec le Bioshock originel restent frappantes. Je n'abandonne pas mes jeux en cours de route, mais je me suis préparé mentalement à devoir affronter une expérience déjà connue et moins savoureuse que la précédente.
Puis, je suis arrivé au parc Ryan, et 2K Games m'a mis une claque. Une seconde fois.
L'effet de découverte est effectivement absent, mais le jeu ne cherche pas à récréer désespérément cette illusion. Il connaît ses points forts et prend le temps de les mettre en scène. Pourquoi se précipiter à dévoiler un trésor quand chaque rue de Rapture possède sa propre fortune ?
L'ambiance m'a semblé d'abord plus horrifique que dans l'opus précédent : j'ai eu la même sensation que dans l'antique Clinique Steinman mais sur la quasi-totalité du scénario. Les Chrosomes Plafonniers sont terrifiants et se permettent parfois les pires screamers. J'ai parfois eu le sentiment, devant certains moments particulièrement intenses ou devant le désign de certains ennemis, d'assister à une sorte de "pré-Outlast". On n'est pas sûr un jeu consacré entièrement à de l'horreur mais Rapture ne s'est pas améliorée depuis votre dernière visite.
Bien que l'antagoniste principale, la Dr Lamb, ne parvient à se hisser au même rang que les grandiloquents Fontaine ou Andrew Ryan, la galerie de personnage dans sa totalité - notamment celui d'Eleanor, qui donne la parole aux Glaneuses - et la forte quantité de magnétophones n'ont rien à envier au premier Bioshock. Le scénario ne repose plus entièrement sur l'échec du libéralisme - bien que la "Famille" collectiviste ne soit en réalité qu'une secte rendue permise à cause de l'idéologie précédente - mais sur la question du libre-arbitre qui permet une profonde réflexion à travers l'existence même des Protecteurs et des Petites Filles, déjà entamée dans la narration principale du premier jeu.
Les décors sont grandioses, mélangeant les ruines sacrifiée de Rapture, les vestiges du monde de Ryan ainsi que les semblants de communautés organisées par le Dr Lamb et ses alliés.es.
Une fois de plus, 2K Games nous livre un jeu profondément réflexif sur des questions inhérente à l'existence. Peut-on être libre ? Le bien commun prône-t-il sur l'individualité ? Bioshock 2 se présente comme le digne héritier de son prédécesseur et promet à la franchise un avenir brillant.