Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2021.
Après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils disparu depuis 10 ans.
Titane : Métal hautement résistant à la chaleur et à la corrosion, donnant des alliages très durs, souvent utilisé sous forme de prothèses en raison de sa biocompatibilité.
(Source : Allociné)
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Merci à LN31 qui a créé cette fiche
OH LA CLAQUE !
Après le très bon Grave, Ducournau nous pond un nouvel obus qui saura nous déranger autant dans la forme que dans son fond juste effroyable. Les thèmes abordés le sont avec une grande justesse et pousse la question du rapport au corps encore un peu plus loin... Exit Cronenberg, le body horror a sa nouvelle représentante !
Les acteurs sont top, que ce soit les petits rôles ou les deux acteurs principaux. La réalisation est incroyable, fourmille d'idées de mise en scène (le plan séquence dans le show de tunning sur la chanson de the kills... mama mia, je la verrais en boucle) et sait parfois rajouter un peu d'humour au sein de cette histoire perturbante.
Le voir consacré à la Mecque du cinéma par une palme d'or ( inattendue mais clairement pas volée ) me rempli de joie, et place Titane comme un incontournable du cinéma. Ça fera pas plaisir à tout le monde...
Oui enfin ! Le retour du cinéma français, le vrai. Titane est un film vraiment incroyable, j’avais pas tellement aimé Grave même si j’avais trouvé beaucoup de points positifs : la réalisation. Ici, on sent clairement une montée en puissance de Julia Ducournau alors que c’est seulement son deuxième film, les premières minutes sont incroyablement réalisées alors que ce ne sont que quelques plans et en effet, la scène du show de tunning est vraiment magnifique et je crois que c’est LA scène à retenir du film. Le film nous emmène dans une direction scénaristique vraiment inattendue mais tellement bien pensée et une imagination débordante. La musique et les acteurs portent vraiment le film de A à Z, Agathe Rousselle est totalement inconnue, quasi muette pendant le film et pourtant elle a totalement compris l’essence (dans mauvais jeu de mots) son rôle. Vincent Lindon signe sans doute son meilleur rôle, émouvant et touchant.
Une palme d’Or assez ovni parmi ses sœurs, difficile à regarder une fois mais que je serais enchanté de revoir dans pas longtemps !
Julia Ducournau sait manier sa caméra pour nous offrir des plans à tomber (le salon de tuning, effectivement ça déboîte) le tout aidé par une bande son et une lumière hyper travaillée. La réalisatrice scénariste n'aura de cesse de magnifier ses personnage torturés mais se prendra les pieds dans le tapis dans le déroulé de l'histoire, comme si elle avait beaucoup d'idées pour d'autres métrage en tête avant d'essayer de tout caser dans le même film.
Ainsi, Titane démarre sur un thriller horrifico-bizarroide avant de se fondre dans un drame familial dès le moment où Vincent Lindon et ses fesses arrivent. A partir de là, le film patine un (trop) long moment entre attente de révélations et intégration forcée. Il faudra attendre le dernier moment pour revoir de l'originalité et de l'audace dans le récit.
À noter la réputation de film horrible et choquant qui est, subjectivement bien sûr, largement exagérée, Grave étant bien plus sale à pas mal de niveaux.
J'ai vu beaucoup de films dans ma vie mais là
Je suis sorti, j'ai vomi, de toute évidence c'est un film réussi.
On retrouve quand même pas mal de poncifs du cinéma français : un peu de cul, un peu de gore sordide et autres trucs crades à base de fluides, et beaucoup, beaucoup de drame social. En fait, il ne manque que de la comédie à Titane pour faire carton plein.
Je n'ai absolument pas trouvé le moindre plaisir à visionner ce film auquel je reconnais toutefois une virtuosité assez délicieuse en ce qui concerne l'aspect plastique et esthétique. Titane est beau à l'image et au son, et regorge de détails, comme le moteur qui rugit quand la caméra se pose sur le lion dessiné sur le blazer d'Alexia, annonçant la puissance bestiale et mécanique du personnage. Il y a une vraie recherche sur la mise en scène, et ça fait du bien.
Alors pourquoi n'aurais-je pas trouvé le moindre plaisir à regarder Titane ? Non pas pour son aspect dérangeant car c'est ce qui m'a attiré vers ce long métrage. Je voulais être bousculé et c'est plutôt réussi mais par pour les raisons attendues.
Titane se perd entre plusieurs genres et nous perd à force de mélanger les saveurs, et d'y ajouter des ellipses. On commence par du drame social (accident, opération), on enchaîne avec du soft-porn (danses sur les voitures), puis avec du policier/thriller (premier meurtre), puis avec du fantastique (la Cadillac), on repart sur du thriller (massacre, incendie, fuite), avant de revenir sur une très longue partie de drame social (Vincent, l'intervention des pompiers), et enfin la toute fin renoue avec le fantastique.
Ça fait beaucoup, et si l'originalité en soi n'est pas déplaisante, j'ai trouvé qu'elle desservait l'histoire. Et les ellipses m'ont vraiment cassé les burnes. Par exemple, il faut attendre de voir les écussons sur les uniformes des Sapeurs-Pompiers pour comprendre pourquoi Vincent dit avoir fait une longue route pour aller récupérer son fils : en effet, des Bouches-du-Rhône à l'Essone il y a une trotte. De même, il faut attendre de voir les véhicules des Sapeurs-Pompiers pour comprendre où Alexia et son "père" arrivent.
Toute la -très- longue partie avec Vincent Lindon, qui pour le coup est un vrai monstre face caméra, dans tous les sens du terme, m'a ennuyé au plus haut point. Détresse psychologique et drame social déprimant. Et je suis obligé de parler de la scène d'intervention des pompiers qui doit faire bondir tout secouriste... Il n'y a rien de crédible dans cette séquence affreusement mal jouée : pas de gants, l'autre qui décide d'intuber comme ça (sans aspirer les mucosités et sans vérifier la ventilation, la sat, le rythme), et putain pour rythmer un massage cardiaque c'est "Staying Alive", pas la Macarena ! Y'a tout un SDIS qui a prêté des véhicules et des locaux pour le film mais pas eu moyen de mettre en scène une intervention de premiers secours qui fasse honneur au métier de secouriste ? Là on tombe dans la qualité téléfilm.
Comment ne pas évoquer Agathe Rousselle, qui se donne corps et âme dans un rôle qui n'a pas du être facile à endosser. La transformation du corps d'un personnage hypersexualisé, qui va muter dans la souffrance, reste une thématique forte mais dont j'avoue ne pas être certain de saisir la portée ou la volonté. Est-ce l'identité du genre qui est évoquée ou simplement l'idée de cacher sa vraie nature pour se protéger ?
Dans tous les cas c'est un film qui ne peut pas laisser de marbre. Il sort des sentiers battus et choque, mais j'ai trouvé qu'il peinait à raconter son histoire.
Que dire... Acteur bon, musique bonne, plan et lumière bon, histoire catastrophique. Alors que j'avais trouvé Grave parfait, ici rien. On ne trouve rien, pas de révélation pouvant enfin nous apprendre le pourquoi du comment juste deux personnage torturé qui se retrouve dans leurs folies ??
Je ne comprend absolument pas le message que la réalisatrice veut faire passé par ce film. Je rejoint @Benben pour la scène d'intervention des pompiers.
Les acteurs sont très bon, les scènes très belles cependant, je trouve qu'il manque quelque chose à l'histoire, un fil conducteur ou autre.
Plutôt déçu.. j'en attendais beaucoup, au final c'est décousu, c'est certes WTF, l'inspiration Cronenberg est manifeste.. Mais le montage fait que certaines scènes s'enchaînent sans fil conducteur (complètement d'accord avec jj17 sur ce point).
L'actrice est incroyable il faut l'avouer, c'est un rôle difficile qu'elle maîtrise à la perfection.
Bref, j'ai largement préféré Grave.
De la merde en boîte. C’est tout bonnement nul. 20 minutes m’ont suffit a comprendre que comme beaucoup de films primés, il faut avoir des goûts de merde pour primés ça. De la violence gratuite, de la frustration et tout ça autorisé au cinéma.
Amy,
Est-il possible de rester un minimum objectif dans ta critique et ne pas faire de généralités grotesques ? Ok, tu n'as pas aimé mais dire que "toutes les personnes ayant apprécié ce film et beaucoup de films primés ont des goûts de merde" est peut être un peu trop excessif.
Par définition, un film qui divise et provoque chez les spectateurs des réactions épidermiques est souvent très réussi. ^^
Pour ma part, j'ai trouvé fascinante cette histoire de fille-monstre qui ne s'est jamais vraiment sentie humaine et qui vit une relation sentimentale complexe avec les voitures.
La partie Vincent Lindon "je te prends comme tu es, tant pis ce qu'en penseront les autres" est aussi très réussie, même si effectivement, je pense qu'il y aurait pu y avoir plus de soin apportés à certains détails.
La narration est parfois décousue, violente, hard, certes, mais putain, au bout du compte, quel film !