Mark Tonderai, réalisateur britannique passé la cinquantaine, est un amateur du cinéma d’horreur sous tous ces styles. Son premier film (« Hush: En route vers l'enfer » (2008)) se voulait être un thriller horrifique percutant suivant les mésaventures d’un couple sur la route. Son second (« La Maison au bout de la rue » (2012)) suivait Jennifer Lawrence dans un conflit de voisinage sans limites. Pour « Spell », sa production de 2020, il s’intéresse cette fois-ci au mythe des sciences occultes au cœur même de la région rurale des Appalaches à travers le regard douteux d’une famille afro-américaine se perdant dans la région. Le synopsis est posé et les habitants de cette région perdue du monde vont alors jouer de très mauvais tours à ceux qui se retrouvent par hasard dans leur coin de paradis.
Pour être tout à fait honnête, l’intrigue est plutôt bien ficelée. Le spectateur se prend d’émoi pour ce père de famille qui, suite à la mort d’un parent, ne comprend pas ce qui lui arrive. C’est donc avec un regard tout à fait innocent (tout comme l’est celui du spectateur) que débutent les galères qui vont occasionner quelques scènes bien ficelées ! Même si le film est parfois trop lent (la volonté d’être contemplatif étant ici une prise de risque), le résultat final saura enchanter les inconditionnels de possession vaudou. Ce n’est pas révolutionnaire, mais « Spell » se laisse regarder sans trop de problème.
Mark Tonderai, réalisateur britannique passé la cinquantaine, est un amateur du cinéma d’horreur sous tous ces styles. Son premier film (« Hush: En route vers l'enfer » (2008)) se voulait être un thriller horrifique percutant suivant les mésaventures d’un couple sur la route. Son second (« La Maison au bout de la rue » (2012)) suivait Jennifer Lawrence dans un conflit de voisinage sans limites. Pour « Spell », sa production de 2020, il s’intéresse cette fois-ci au mythe des sciences occultes au cœur même de la région rurale des Appalaches à travers le regard douteux d’une famille afro-américaine se perdant dans la région. Le synopsis est posé et les habitants de cette région perdue du monde vont alors jouer de très mauvais tours à ceux qui se retrouvent par hasard dans leur coin de paradis.
Pour être tout à fait honnête, l’intrigue est plutôt bien ficelée. Le spectateur se prend d’émoi pour ce père de famille qui, suite à la mort d’un parent, ne comprend pas ce qui lui arrive. C’est donc avec un regard tout à fait innocent (tout comme l’est celui du spectateur) que débutent les galères qui vont occasionner quelques scènes bien ficelées ! Même si le film est parfois trop lent (la volonté d’être contemplatif étant ici une prise de risque), le résultat final saura enchanter les inconditionnels de possession vaudou. Ce n’est pas révolutionnaire, mais « Spell » se laisse regarder sans trop de problème.