La criminalité fait rage à Détroit et la police ne sait plus où donner de la tête. Vient s'ajouter à ce fléau une nouvelle drogue, le Nuke, qui commence à proliférer dangereusement au sein de la population... Le maire, qui a endetté sa ville, va devoir laisser une puissante organisation, l'OCP, prendre le contrôle de la cité s'il ne parvient pas à rembourser la dette qu'il a contractée auprès de la firme... Robocop, un policier construit à partir du corps du défunt agent Murphy et de composants électroniques hautement sophistiqués, essaie tant bien que mal, de faire respecter la loi avec l'aide de sa coéquipière.
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle principal
Rôle secondaire
Rôle secondaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Rôle tertiaire
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Petit rôle
Apparition
Merci à Franz26 qui a créé cette fiche
Qu'est-ce que c'est mal réalisé!
Le combat des 2 Robocops semble avoir été tourné par Ray Harryhausen tellement c'est mauvais!
En dehors de la plupart des effets spéciaux, l'animation du 2éme robocop, des "magnifique" drapeau de l'OCP et quelques truc, le film est pas mauvais.
Mais bon c'est ça d'avoir pris Miller au scénario ^^'.
Film très contrasté sur lequel on a du mal à trancher. D'un côté, il prolonge de façon intéressante la réflexion ébauchée dans le 1er Robocop sur le rapport de l'homme au robot et le rapport de la société à la violence et au maintien de l'ordre, la critique de l'emprise privée sur le bien public, dans le même esprit décalé et d'autodérision. Très décrié, le choix de faire d'un gamin de 12 ans le chef d'un gang de trafic de drogue - et au passage voir de nombreux enfants sombrer dans la délinquance dans une sorte de dystopie amorale - est sans doute symboliquement l'une des idées les plus subversives et brillantes du film. Pour le reste, il est affligé des mêmes maux que le 1er, en pire: manichéisme des personnages par ailleurs peu fouillés (que dire du maire de Detroit !), jusqu'à la caricature, goût extrême pour le gore qui n'apporte pas grand chose et au contraire affaiblit le propos du film, effets spéciaux qui ont terriblement vieilli, voire qui font tourner certaines scènes au kitsch et au burlesque. A cela s'ajoute la touche spécifique de Kershner: réalisation assez faible et scénario bourré d'invraisemblances
Il y a du bon et du moins bon dans cette suite. En effet, le rapport a la violence qui se généralise et ce dès l'enfance est un choix audacieux, pessimiste et donc hyper intéressant. Cependant, le personnage de Robocop est quasi laissé de côté, il n'évolue pas d'un pouce. Pourtant, ça partait bien avec l'idée de confrontation avec son ex femme, déterminer s'il est un robot ou un humain (même si la fin du premier semblait régler la question). Mais passé le premier quart d'heure, cette thématique s'envole et il n'y est plus jamais fait allusion (ou maladroitement avec la dernière replique). Dommage d'avoir abandonné ce pan psychologique du personnage qui saura tout de même nous faire rire dans ce volet (cette démarche bon sang...) à défaut d'autres choses.