En japonais, il existe un mot spécifique pour désigner les vies qui ne voient pas le jour. Mizuko, qui signifie mot-à-mot "enfant de l'eau", est utilisé pour faire référence aux fausses couches et aux avortements. À ce mot, s'ajoute un rituel bouddhiste pour le deuil appelé mizuko kuyo qui permet aux femmes de métaphoriquement rendre à la mer leurs enfants d'eau. Mizuko (Enfant de l'eau) raconte l'histoire personnelle de l'avortement d'une réalisatrice américano-japonaise aux États-Unis face au contexte culturel. Tissant différents styles d'animation et d'images filmées en Super 8, le film est une confrontation intime avec l'incomparable expérience de mettre un terme à sa grossesse.
(Source : Champs-Elysées Film Festival)
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Merci à Key qui a créé cette fiche
Joli court-métrage expérimental pour tenter d'exposer, bien plus qu'un rituel, l'expérience indescriptible de l'avortement mêlé aux croyances japonaises d'une femme expatrié à New-York.