Au Congo, un jeune villageois, espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.
(Source : themoviedb)
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En direct du Festival Internacional du Cine de Mar del Plata
Il existe différentes manières de filmer un documentaire, soit informer le spectateur par de nombreuses données comme des statistiques, des interviews ou encore des témoignages. Emmanuel Gras a pris le parti de laisser au spectateur de la liberté de se faire sa propre opinion. Tel un guide, Gras donne les clés au spectateur en filmant de manière formelle le destin de Makala. La temporalité de Makala, l'histoire qui se deroule au Congo est assez brève: la coupe du bois, la fabrication du charbon de bois, le voyage puis la vente. Il se retrousse les manches et se tue à la tâche. Ses mains et sa ténacité sont ses uniques outils pour offrir un avenir meilleur à sa famille.
Le documentaire fait preuve de certaines longueurs qui semblent pourtant etre le meilleur moyen de témoigner du travail besogneux et des efforts que consent Makala. L'image est puissante et le contraste est saisissant entre la beauté du paysage et la dureté de la tache. Avec peu de dialogue, le documentaire ne fait que peu de bruit. Ici, il n'est pas question de tendre l'oreille pour comprendre les enjeux du documentaire, il suffit d'ouvrir grand les yeux parce que, c'est certain, Makala ne vous laissera pas insensible. L'antidote Gras prend le temps mais fait effet à jamais.
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